Lire un sutra ou caresser un chat : où est la différence ?
La bonne attitude c'est: je ne suis pas responsable de tout ce qu'il m'arrive, mais je ne suis pas non plus responsable de rien dans tout ce qu'il m'arrive.jules a écrit :Comment pourrait se définir la bonne attitude ? <<metta>>
la "bonne" attitude, c'est qu'il n'y a pas de "bonne" attitude contre une "mauvaise"attitude au sens conventionnel : les deux sont une aliénation.
La "bonne" attitude au sens dharmique, c'est de ne s'attacher à aucun extrème, ni se fixer dans un milieu, car le milieu dépendant des extrèmes, est toujours relatif...il n'y a que des situations à évaluer au cas par cas.
La "bonne" attitude au sens dharmique, c'est de ne pas s'attacher. Au bien comme au mal.
C'est subtil car il ne s'agit pas de chercher une attitude morale, mais de voir plus loin, en questionnant non pas seulement comment gèrer les phénomènes, mais comment on s'y relie, et observer la façon de s'y relier qui conditionne le fait de souffrir ou pas.
Quelqu'un m'a dit récemment : "libre de souffrance et libre de l'absence de souffrance."
J'ai trouvé ça très pertinent : on s'empoisonne la vie à vouloir se libérer, et à vouloir sans cesse être meilleur, autre chose que ce qu'on est.
La "bonne" attitude au sens dharmique, c'est de ne s'attacher à aucun extrème, ni se fixer dans un milieu, car le milieu dépendant des extrèmes, est toujours relatif...il n'y a que des situations à évaluer au cas par cas.
La "bonne" attitude au sens dharmique, c'est de ne pas s'attacher. Au bien comme au mal.
C'est subtil car il ne s'agit pas de chercher une attitude morale, mais de voir plus loin, en questionnant non pas seulement comment gèrer les phénomènes, mais comment on s'y relie, et observer la façon de s'y relier qui conditionne le fait de souffrir ou pas.
Quelqu'un m'a dit récemment : "libre de souffrance et libre de l'absence de souffrance."
J'ai trouvé ça très pertinent : on s'empoisonne la vie à vouloir se libérer, et à vouloir sans cesse être meilleur, autre chose que ce qu'on est.
C'est bien vrai...Lausm :
.../... on s'empoisonne la vie à vouloir se libérer, et à vouloir sans cesse être meilleur, autre chose que ce qu'on est.
On pourrait dire, apprendre à être soi même c'est s'oublier soi-même etc...

Donc, la différence entre lire un sutra et caresser un chat, c'est qu'on est tantôt soi-même en lisant un sutra, tantôt soi-même en caressant un chat

Maintenant il y a aussi une attitude juste à avoir concernant les choses dont nous sommes responsables. C'est de se dire "je ne suis pas si bien que je crois pense; mais je ne suis pas si mal que je crains."
C'est-à-dire: ce dont je suis responsable (la réussite à un examen par exemple) je peux le rater, je n'en suis pas aussi nul que je peux le penser pour autant (ce serait se dévaloriser) et du coupdevoir mériter le mépris de tous, car je peux être bon une prochaine fois ou dans autre chose.
Et si je réussi cet examen, je n'en suis pas si bien que cela pour autant (c'est l'orgueil, se survaloriser) car ce n'est pas parce que j'ai réussi celui-là que je suis apte à tout réussir et prétendre à l'admiration de tous.
Comme dis Lausm c'est toujours un problème d'ego. Qu'il faut mettre à sa juste place: je ne suis ni nul, ni superman... (C'est avoir de l'humour sur soi: j'ai raté mais je ne suis pas nul, ou j'ai réussi mais je n'ai pas à en prendre la grosse tête...)
C'est-à-dire: ce dont je suis responsable (la réussite à un examen par exemple) je peux le rater, je n'en suis pas aussi nul que je peux le penser pour autant (ce serait se dévaloriser) et du coupdevoir mériter le mépris de tous, car je peux être bon une prochaine fois ou dans autre chose.
Et si je réussi cet examen, je n'en suis pas si bien que cela pour autant (c'est l'orgueil, se survaloriser) car ce n'est pas parce que j'ai réussi celui-là que je suis apte à tout réussir et prétendre à l'admiration de tous.
Comme dis Lausm c'est toujours un problème d'ego. Qu'il faut mettre à sa juste place: je ne suis ni nul, ni superman... (C'est avoir de l'humour sur soi: j'ai raté mais je ne suis pas nul, ou j'ai réussi mais je n'ai pas à en prendre la grosse tête...)
Dernière modification par Robi le 25 mai 2014, 15:55, modifié 1 fois.
Mais un gars qui renait en enfer, par exemple, c'est quand même 100% à cause de son karma non ?
Ya pas de hasard à ce niveau ?
Vous oubliez un peu vite que le karma définit l'environnement de renaissance. Son cadre.
Au bout de 4 pages, quelqu'un a enfin tenté de répondre à la question du titre.
merci Jules. 
Ya pas de hasard à ce niveau ?

Vous oubliez un peu vite que le karma définit l'environnement de renaissance. Son cadre.
Aaah !jules a écrit :Donc, la différence entre lire un sutra et caresser un chat, c'est qu'on est tantôt soi-même en lisant un sutra, tantôt soi-même en caressant un chatlove3



Est-ce qu'il n'a pas été expliqué plus haut que le karma on l'hérite du continuum de conscience qui n'est ni tout à un autre ni tout à fait soi? Ce n'est donc pas 100% son karma..ted a écrit :Mais un gars qui renait en enfer, par exemple, c'est quand même 100% à cause de son karma non ?
Ya pas de hasard à ce niveau ?
Vous oubliez un peu vite que le karma définit l'environnement de renaissance. Son cadre.
Tu es pénible à vouloir toujours couper les cheveux en quatre. 
On dit "je" par convention.
Et on dit "son karma" par convention.
On va pas intercaler des sutras entre chaque mot.

On dit "je" par convention.
Et on dit "son karma" par convention.
On va pas intercaler des sutras entre chaque mot.