Donc, il n'y a pas de "véritable" développement spirituel "garanti", si je comprends bien.
Comme dit TWR :
"La pratique suprême pour un individu est celle qui est la plus efficace, quel que soit son nom."
La
sadhana prend toute son importance :
Par exemple, commencer par le bouddhisme Zen avec des méditations assises, puis, curieux, chercher des réponses dans le vajrayana. Pour ensuite vouloir remonter à la source, comprendre les suttas du premier tour de roue et découvrir les paroles du Bouddha historique (un parcours parmi d'autres). Ce ne sont pas les traditions qui sont incomplètes, mais bien le disciple qui réalise que les pratiques proposées ne lui font pas d'effet, alors que ça marche pour d'autres...
Mais se pose alors la question de la persévérance et de l'exactitude. C'est à dire : les pratiques ont-elles été effectuées comme indiqué ? Et suffisamment longtemps pour donner un résultat ? Combien se découragent au bout d'une semaine ?

Voire 3 jours de retraite ?

Voire 20 minutes de méditation ?
L'autre jour, j'étais à la poste, et je voyais des gens trépigner et s'impatienter parce que la file d'attente était longue. Certains sont partis. Pourtant, 15 minutes après, on était au niveau du guichet. Mais ces personnes ont choisi de ne pas attendre 15 minutes :
elles avaient mieux à faire, ou plus urgent.
Si le "mieux" et le "plus urgent" est une autre pratique bouddhiste plus efficace, tant mieux ! Mais s'il ne s'agit que de l'expression d'un désir contrarié de ne pas avoir "tout", "tout de suite" ! Si c'est un accès d'agacement face à l'effort demandé, on touchera à tout et on n'arrivera jamais nulle part !