
Le neveu de Wittgenstein est bien pour commencer, par exemple. Jules aura peut-être de meilleures suggestions.
Flocon a écrit :Je crois sincèrement que la fréquentation de Thomas Bernhard est plutôt bonne pour la santé mentale. Un court extrait ne t'en donnera pas une juste idée : tente de lire une pièce entière, ou un roman, et tu verras peut-être les choses autrement.
Le neveu de Wittgenstein est bien pour commencer, par exemple. Jules aura peut-être de meilleures suggestions.
Flocon, je rebondis sur les réflexions de Lausm car je viens de lire sur wiki une petite biographie de l'auteur. C'est vrai qu'il connut beaucoup d'épreuves. D'abord frappé par la maladie à 19 ans, une maladie pulmonaire incurable. Il fut aussi profondément meurtri par la mort de son grand -père et celle de sa mère. Il fut tenté plusieurs fois par le suicide et déclara que ce qui le maintenait en vie était la seule curiosité. Il nourrit semble -t-il de la haine envers l'Autriche. Il est mort jeune, à 58 ans...lausm a écrit :Pour ma part, je n'ai plus tellement goût à cette ambiance noire voire nihiliste.
Il me semble que le monsieur a été quand même bien formé par la vie : école nazie, apprendre la mort de sa mère dans le journal, "incidemment", il avait quelques raisons d'être noir, et peut-être sa fragilité pulmonaire avait une teinte sur son regard de la vie.
Pour ma part, même l'estomac accroché, mais étant en contact avec la réalité de la souffrance humaine au quotidien, je dois dire que je sens plus le besoin d'être nourri par un peu de discours positif, et je ne dis pas positiviste.
Parce que si le Bouddha parlait du constat de l'existence de la souffrance, il n'en est pas resté là..