Bouddhisme est devenu synonyme de philosophie du bonheur, de la joie de vivre, de la paix, du bien-être.
Pourtant, son constat de départ est très sévère : le monde est dukkha, insatisfaisant. Et il faut se libérer du samsara. Ne plus renaitre.
Comment sommes-nous passés de cette recherche de la libération à une recherche du bien-être ?
Le samsara : pour ou contre ?
_______________ted a écrit :Bouddhisme est devenu synonyme de philosophie du bonheur, de la joie de vivre, de la paix, du bien-être.
Pourtant, son constat de départ est très sévère : le monde est dukkha, insatisfaisant. Et il faut se libérer du samsara. Ne plus renaitre.
Comment sommes-nous passés de cette recherche de la libération à une recherche du bien-être ?
Je suppose que la recherche n'aboutit que des vies après le début de la pratique, tu n'appelles pas cela souffrance? Avant de "profiter" de la joie...
Il faut pourtant arréter les souffrances...
Namasté
Je ne suis pas sur de bien comprendre ta réponse.
Ce que je veux dire, c'est qu'au départ, dans le bouddhisme ancien, on pratiquait pour ne plus renaitre.
C'est à dire que le constat était implacable : renaitre, c'était souffrir.
Maintenant, de nos jours, il me semble que les gens pratiquent pour adoucir leur vie. C'est tout.
Remarque, j'ai rien contre. Puisque des maitres eux-mêmes disent qu'il faut un minimum de tranquillité pour pouvoir pratiquer sérieusement.
C'est pour ça que les renonçants se sauvent dans un coin tranquille, à l'écart.
Mais, bon, cette tranquillité, c'est un MOYEN pas une FIN !
On dirait que plus personne (à part Ardjopa
) ne parle de cette fin.
Nous n'avons pas cette culture asiatique de la renaissance, donc peut être que nous ne retenons du bouddhisme que l'aspect "tranquille".
D'où le succès des écoles qui mettent l'accent sur l'instant présent.
Ce que je veux dire, c'est qu'au départ, dans le bouddhisme ancien, on pratiquait pour ne plus renaitre.
C'est à dire que le constat était implacable : renaitre, c'était souffrir.
Maintenant, de nos jours, il me semble que les gens pratiquent pour adoucir leur vie. C'est tout.
Remarque, j'ai rien contre. Puisque des maitres eux-mêmes disent qu'il faut un minimum de tranquillité pour pouvoir pratiquer sérieusement.
C'est pour ça que les renonçants se sauvent dans un coin tranquille, à l'écart.

Mais, bon, cette tranquillité, c'est un MOYEN pas une FIN !
On dirait que plus personne (à part Ardjopa

Nous n'avons pas cette culture asiatique de la renaissance, donc peut être que nous ne retenons du bouddhisme que l'aspect "tranquille".
D'où le succès des écoles qui mettent l'accent sur l'instant présent.
Des "renaissances" pas des réincarnations.
Les réincarnations, c'est autre chose que la "renaissance". Même si c'est difficile à expliquer.
Les réincarnations, c'est autre chose que la "renaissance". Même si c'est difficile à expliquer.
C'est une des nombreuses perversions dont le bouddhisme sera de plus en plus coutumier, mais à dire vrai il n' y a pas lieu de s'en inquiéter puisque c'est l'ordre naturel des choses qui veut ça.ted a écrit :Bouddhisme est devenu synonyme de philosophie du bonheur, de la joie de vivre, de la paix, du bien-être.
Pourtant, son constat de départ est très sévère : le monde est dukkha, insatisfaisant. Et il faut se libérer du samsara. Ne plus renaitre.
Comment sommes-nous passés de cette recherche de la libération à une recherche du bien-être ?
Pour ce qui est question des renaissances je crois qu' à l'heure actuelle peu sont aptes a comprendre bien cette vision des choses, mon avis est qu'il vaut mieux peut être laisser tomber la question puisque de toute façon elle n'est pas ou plus résolvable.
Samsara, cependant est notre véritable terrain de jeu. Celui qui nous permet de voir où l'on en est. Et, dit-on, il est indissociable du nirvana !
Donc de quelle façon faut-il vraiment s'en libérer ? En le rejetant ?
Donc de quelle façon faut-il vraiment s'en libérer ? En le rejetant ?
Dans Mahayana, oui.remind a écrit : Et, dit-on, il est indissociable du nirvana !
Mais dans le bouddhisme ancien, nibbana, c'est la fin du samsara.

Le Bouddha a atteint nibbana, et il en est revenu pour enseigner. Donc, même dans le bouddhisme ancien, on peut dire qu'une certaine cohabitation a l'air possible...

Samsara, pour ma part, ni pour, ni contre, je n'y fais que passer et m'en irai sans attachement ni regret
Dernière modification par ardjopa le 07 octobre 2011, 22:35, modifié 1 fois.