L'homme : un animal qui détruit sa planète ???

ted

Robi a écrit :D'abord où as-tu lu ou vu qu'un extra-terrestre ne ferait pas cette différence?
Tu ferais la différence toi, entre sauver un chien ou un chat ?
Robi a écrit :Ensuite:
c'est quoi avoir de la compassion "désintéressée" (en réalité, que ce soit dans le bouddhisme ou ailleurs)? C'est avoir une compassion dans laquelle je n'attends rien en retour, rien d'intéressé pour moi, pour ma petite personne. Cela n'a rien à voir avec le fait de ne pas faire de distinction (de valeur) entre l'homme et l'animal!
(aussi Jingshen se trompe sur toute la ligne. D'abord dans l'interprétation de ce que veut dire "désintéressé" et conséquemment aboutissant à une gravissime égalité de valeur entre l'homme et l'animal)
Jingshen considère l'homme comme un animal comme les autres. Peut être un peu pire que les autres. C'est son point de vue. Tu es libre de ne pas le partager, j'en conviens. Il est très dur et parfois un peu extrême.

Mais qui sait si un extra-terrestre qui viendrait sauver la planète en feu, ne choisirait pas de sauver les dauphins et les ours, plutôt que l'homme ? J'en sais rien... :)

Post-edit : surtout si c'est l'homme qui y a mis le feu ! :D
Robi

ted a écrit :
Robi a écrit :D'abord où as-tu lu ou vu qu'un extra-terrestre ne ferait pas cette différence?
Tu ferais la différence toi, entre sauver un chien et un chat ?
A aucun moment nous n'avons parlé de la différence entre sauver un chat ou un chien! Ce dont nous parlons c'est la différence entre sauver un homme ou un animal (qu'il soit chien, chat ou autre)...
ted a écrit :
Robi a écrit :Ensuite:
c'est quoi avoir de la compassion "désintéressée" (en réalité, que ce soit dans le bouddhisme ou ailleurs)? C'est avoir une compassion dans laquelle je n'attends rien en retour, rien d'intéressé pour moi, pour ma petite personne. Cela n'a rien à voir avec le fait de ne pas faire de distinction (de valeur) entre l'homme et l'animal!
(aussi Jingshen se trompe sur toute la ligne. D'abord dans l'interprétation de ce que veut dire "désintéressé" et conséquemment aboutissant à une gravissime égalité de valeur entre l'homme et l'animal)
Jingshen considère l'homme comme un animal comme les autres. Peut être un peu pire que les autres. C'est son point de vue. Tu es libre de ne pas le partager, j'en conviens. Il est très dur et parfois un peu extrême.
Bien sûr que je suis libre de ne pas partager son point de vue sur cette question. Mais ça va au-delà: c'est-à-dire que c'est inadmissible de penser que l'homme est un animal comme les autres.
Tout démontre le contraire: le pompier qui sauvera toujours d'abord l'homme, comme tout ce que l'homme a de qualités (et de défauts) que l'animal n'a pas.
Chacun voit bien que l'homme n'est pas un animal comme les autres (comme je l'ai expliqué plus haut, il est le seul -animal si on y tient- a avoir la liberté de son destin).
Inadmissible parce que ce serait enlever ce qui nous est propre: notre humanité (et tout ce qui va avec, son sublime et son tragique).
ted a écrit :[Mais qui sait si un extra-terrestre qui viendrait sauver la planète en feu, ne choisirait pas de sauver les dauphins et les ours, plutôt que l'homme ? J'en sais rien... :)
Si tu n'en sais rien pourquoi l'affirmais-tu?
ted

Robi a écrit :
ted a écrit :
Robi a écrit :D'abord où as-tu lu ou vu qu'un extra-terrestre ne ferait pas cette différence?
Tu ferais la différence toi, entre sauver un chien et un chat ?
A aucun moment nous n'avons parlé de la différence entre sauver un chat ou un chien! Ce dont nous parlons c'est la différence entre sauver un homme ou un animal (qu'il soit chien, chat ou autre)...
ted a écrit :Mais qui sait si un extra-terrestre qui viendrait sauver la planète en feu, ne choisirait pas de sauver les dauphins et les ours, plutôt que l'homme ? J'en sais rien... :)
Si tu n'en sais rien pourquoi l'affirmais-tu?
Tu tombes dans la réthorique jésuistique... :D
"J'en sais rien", signifie ici : c'est possible.
Pour l'extra terrestre, l'homme et le chien ne sont que deux espèces différentes de la sienne. Tout comme pour toi, le chien et le chat. Pourquoi accorderait-il une préférence à une espèce plutôt que l'autre ?
Robi a écrit :c'est inadmissible de penser que l'homme est un animal comme les autres.
Ah bon ? :D
ted

Robi a écrit : Tout démontre le contraire: le pompier qui sauvera toujours d'abord l'homme, comme tout ce que l'homme a de qualités (et de défauts) que l'animal n'a pas.
Bé justement, ce que dit Jingshen, c'est que le pompier protège sa propre espèce, tout comme le ferait n'importe quel autre animal. Le pompier ne sauve pas l'enfant sous prétexte que l'enfant est plus grand, plus beau, plus fort que le chien. Le pompier sauve l'enfant, parce que l'enfant, c'est sa propre chair, son propre sang, son propre adn, sa propre espèce.

Et tu retrouveras cette tendance exacerbée chez une mère qui, dans l'urgence, sans aucun autre choix possible, va d'abord sauver son fils qui se noie, avant de sauver le fils de la voisine, qui se noie. C'est pas parce que son fils est plus grand, plus beau, plus fort que le fils de la voisine, mais parce que c'est SON fils.

Bien sur, si elle peut sauver les deux, elle va le faire. Mais s'il n'y en a qu'un à sauver, elle sauvera son fils SAUF si elle fait preuve de compassion désintéressée.
Robi

ted a écrit :
Robi a écrit : Tout démontre le contraire: le pompier qui sauvera toujours d'abord l'homme, comme tout ce que l'homme a de qualités (et de défauts) que l'animal n'a pas.
Bé justement, ce que dit Jingshen, c'est que le pompier protège sa propre espèce, tout comme le ferait n'importe quel autre animal. Le pompier ne sauve pas l'enfant sous prétexte que l'enfant est plus grand, plus beau, plus fort que le chien. Le pompier sauve l'enfant, parce que l'enfant, c'est sa propre chair, son propre sang, son propre adn, sa propre espèce.
Si il protège sa propre espèce c'est qu'il la considère comme ayant une valeur supérieure. (donc Jingshen se trompe et son erreur est grave)
ted a écrit :Et tu retrouveras cette tendance exacerbée chez une mère qui, dans l'urgence, sans aucun autre choix possible, va d'abord sauver son fils qui se noie, avant de sauver le fils de la voisine qui se noie. C'est pas parce que son fils est plus grand, plus beau, plus fort que le fils de la voisine, mais parce que c'est SON fils.
Ce raisonnement n'est pas valable car il ne s'agit pas du choix (dont nous parlons) entre un être humain et un animal (ce qui est le choix qui nous questionne et non le choix entre deux êtres humains)
ted a écrit :Bien sur, si elle peut sauver les deux, elle va le faire. Mais s'il n'y en a qu'un à sauver, elle sauvera son fils SAUF si elle fait preuve de compassion désintéressée.
Elle ne sauvera pas son fils parce que elle fait preuve de compassion désintéressé. C'est tout le contraire, c'est par intéret pour elle (et son fils) qu'elle fera ce choix.
(mais là on sort du sujet puisque la question comme je viens de le dire ne se pose pas d'un choix entre deux enfants mais entre l'homme et l'animal)
Dernière modification par Robi le 13 mars 2014, 13:13, modifié 1 fois.
ted

Robi a écrit :
ted a écrit :
Robi a écrit : Tout démontre le contraire: le pompier qui sauvera toujours d'abord l'homme, comme tout ce que l'homme a de qualités (et de défauts) que l'animal n'a pas.
Bé justement, ce que dit Jingshen, c'est que le pompier protège sa propre espèce, tout comme le ferait n'importe quel autre animal. Le pompier ne sauve pas l'enfant sous prétexte que l'enfant est plus grand, plus beau, plus fort que le chien. Le pompier sauve l'enfant, parce que l'enfant, c'est sa propre chair, son propre sang, son propre adn, sa propre espèce.
Si il protège sa propre espèce c'est qu'il la considère comme ayant une valeur supérieure.
Bah non ! Il réfléchit pas dans une pareille situation. Il le fait par instinct. Comme un animal.
Robi a écrit :
ted a écrit :Et tu retrouveras cette tendance exacerbée chez une mère qui, dans l'urgence, sans aucun autre choix possible, va d'abord sauver son fils qui se noie, avant de sauver le fils de la voisine qui se noie. C'est pas parce que son fils est plus grand, plus beau, plus fort que le fils de la voisine, mais parce que c'est SON fils.
Ce raisonnement n'est pas valable car il ne s'agit pas du choix (dont nous parlons) entre un être humain et un animal (ce qui est le choix qui nous questionne et non le choix entre deux êtres humains)
C'est le même élan vital qui est en jeu. La hiérarchie des actions/réactions instinctives est la suivante :
  • 1) survie de l'individu
    2) survie du clan
    3) survie de l'espèce
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axiste
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Quand on est dans un avion, on a le droit à l'explication suivante: si manque d'oxygène en cas de dépressurisation, ne pas se précipiter sur son enfant, s'occuper d'abord de soi et ensuite de son enfant. La première fois que j'ai entendu ce discours, j'ai eu une sorte de bug interne. Mais c'était sensé: si on est mal, on ne peut pas s'occuper des autres.

Alors il y a sans doute une logique à respecter.

Mais la survie de l'homme est-elle préférable à celle des animaux ? Du point de vue de l'homme, elle s'impose et souvent dans l'urgence.

Du point de vue de l'univers, c'est pas certain, il y a sûrement des regards qui nous dépassent et qui sont très vastes. D'un autre côté, nous sommes des animaux donc le point de vue de l'univers nous inclut également.

Le raisonnement qui met l'homme d'un côté et les animaux de l'autre est biaisé, c'est juste un zoom incomplet (peut-être utile parfois cependant, tout dépend de l'intention qui le fait…)

Du point de vue d'un hypothétique extra terrestre, ça ne l'est pas non plus, à moins qu'il raisonne comme un humain, mais ça on ne peut pas le savoir.

Faut-il avoir les pieds sur terre ou la tête dans les étoiles ?

Et si c'était les deux ?

Tenter une conciliation ou un accord entre les choses ou les regards qui diffèrent…

Raisonner dans l'inclusion: pas l'animal ou l'homme mais l'animal et l'homme.

Nous sommes aussi des animaux. Faire la distinction entre les deux c'est aussi se couper de nos racines profondes. D'ailleurs nous sommes aussi végétal on minéral. Inextricablement liés.

C'est une question d'alliance peut-être: on ôte les barrières et on sépare différemment les catégories en vue de la plus grande inclusion possible. Ca peut changer le monde certainement.

Ca peut aussi nous changer en profondeur…

C'est évident, je sauverai d'abord l'enfant.
L'enfant qui est en moi. Je voudrai aussi sauver l'animal, celui qui est en moi. S'il y a une plante verte, j'essaierai aussi de la sauver des flammes, si je peux…mais peut-être j'aurai pas le temps.

Parce que le temps est là pour tout décomposer…nos corps, nos actions, nos regards...

Et les priorités sont toujours celles qui déroulent leur tapis à l'instant T. Elles naissent de la rencontre entre un regard particulier et celui de nos valeurs communes, c'est un trou béant que nous creusons perpétuellement. Mais chaque regard compte certainement : celui de la fourmi également.

Je sais pas si les galeries creusées par l'une d'elle aujourd'hui ont perturbées quelques racines enchevêtrées dans la terre…c'est possible.

Peut-être qu'un plante est en train de mourir...

Je ne sais pas, c'est possible. oiseau2julie
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
Robi

ted a écrit :Tu tombes dans la réthorique jésuistique... :D
"J'en sais rien", signifie ici : c'est possible.
Pour l'extra terrestre, l'homme et le chien ne sont que deux espèces différentes de la sienne. Tout comme pour toi, le chien et le chat. Pourquoi accorderait-il une préférence à une espèce plutôt que l'autre ?
C'est possible mais il se peut que ce n'est pas possible. Donc ça ne fait rien avancer. Ce qui nous intéresse ce n'est pas un hypothétique choix des extra terrestres mais notre choix à nous entre sauver un homme ou un animal...
ted a écrit :
Robi a écrit :c'est inadmissible de penser que l'homme est un animal comme les autres.
Ah bon ? :D
Oui car ça serait nier notre humanité.

ted a écrit :
Robi a écrit : Si il protège sa propre espèce c'est qu'il la considère comme ayant une valeur supérieure.
Bah non ! Il réfléchit pas dans une pareille situation. Il le fait par instinct. Comme un animal.
Qu'il le fasse par instinct ou par réflexion ne remet pas en cause que pour nous les hommes nous avons plus de valeur que les animaux (puisque nous nous sauvons d'abord nous)
ted a écrit :C'est le même élan vital qui est en jeu. La hiérarchie des actions/réactions instinctives est la suivante :
  • 1) survie de l'individu
    2) survie du clan
    3) survie de l'espèce
Tu n'es plus dans le sujet...
Dernière modification par Robi le 13 mars 2014, 13:34, modifié 2 fois.
Robi

axiste a écrit :Le raisonnement qui met l'homme d'un côté et les animaux de l'autre est biaisé, c'est juste un zoom incomplet (peut-être utile parfois cependant, tout dépend de l'intention qui le fait…)
Ce n'est pas un raisonnement c'est un fait (chacun voit bien que nous sommes les seuls animaux -si on y tient- à avoir inventé l'ordinateur, les mathématiques, etc, etc...et à réfléchir sur nous-même et le monde.)
Nous sommes humains, ce que ne sont pas le reste des animaux.
ted

Robi a écrit :
ted a écrit :C'est le même élan vital qui est en jeu. La hiérarchie des actions/réactions instinctives est la suivante :
  • 1) survie de l'individu
    2) survie du clan
    3) survie de l'espèce
Tu n'es plus dans le sujet...
Mais si. Tu peux décrypter les comportements avec ces clés :
  • 1) Un homme se noie avec son chien.
    Il peut saisir une bouée et laisser couler le chien. Ou bien mettre le chien sur la bouée et se laisser couler. Il est peu probable qu'il se suicide pour laisser la vie à son chien. :cool: Sauf s'il est dépressif. :-(
    L'homme se soumet à la règle 1 : moi d'abord !

    2) Un homme peut sauver son fils ou celui de la voisine, mais pas les deux.
    Il est probable qu'il sauvera d'abord son fils. :oops: Sauf s'il fait preuve de compassion désintéressée.
    L'homme se soumet à la règle 2 : le clan d'abord !

    3) Un homme peut sauver un autre homme ou un chien.
    Il est probable qu'il sauvera d'abord l'autre homme. Sauf, peut être, s'ils sont ennemis mortels. :-(
    L'homme se soumet à la règle 3 : l'espèce d'abord !
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