
Je pense aussi à une mère dont l'enfant mord trop fort le sein quand elle l'allaite, j'imagine qu'elle lui pardonne automatiquement: parce qu'il ne fait pas gaffe.
Est-ce qu'on fait vraiment gaffe quand on blesse les autres ? Même si c'est du planifié, du ressassé, du fomenté, du plat qui se mange froid après des années, est-ce que celui qui possède cette écharde dans le coeur fait vraiment gaffe à son comportement ? Ca ne serait pas plutôt la horde d'afflictions menée par l'ego qui rend esclave la nature de Bouddha ?
De ce point de vue, je m'interroge sur la différence qu'on fait généralement entre des êtres humains qu'on croit parfaitement au courant de ce qui les anime et des bébés maladroits ?
