Plus rapide que la vitesse de la lumière

[jules]

Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés
Jésus

Au moment même où je dis : "Cet homme qui crache est sale"
Un autre homme dit en me regardant : "Vraiment ! Comment voulez-vous appeler cela un homme"

Au moment même où je dis : "Cette femme est stupide."
Un enfant se rit de mes propos trop érudits.

Quel con dis-je et instantanément, l'univers revêt la couronne des cons.



::mr yellow::

[Katly]

<<metta>>

[Jean]

Tant qu'on a pas réalisation de la nature de Bouddha, on est un con ou plutôt on traverse des crises de conneries.

Il y a le con en superficie, et la nature de Bouddha en profondeur

le con est la manifestation extérieure distordue de la nature de Bouddha.

Plutôt que de se dire "je suis un con et les autres ne valent pas mieux" Il vaut mieux se dire "Ca y est je suis et les autres sont pris par l'illusion du samsara, à nouveau, je suis, ils sont piégés"....

"Mais au moins, je m'en rend compte. Alléluia! Merci Bouddha et merci la pratique!"
l
Patience vis à vis de soi et par conséquent patience vis à vis des autres. Il vaut mieux car cet aller-retour entre pleine conscience et esprit illusionné va durer un moment. Il faut se débarrasser d'habitudes d'appréhender la vie vieilles de milliers d'années.

Dans les moments de lucidité, on peut se voir, soi ou les autres, "comme un vieillard qui regarde avec bienveillance des enfants jouer"

Le regard de la bienveillance est vraiment important pour soi et pour les autres. L'attitude de juger est aussi nocive pour soi que pour les autres. Il n'est pas possible de ne pas se juger et de juger les autres. En jugeant les autres, on garde cette attitude et on se juge soi-même. C'est un poison car on se déprécie, on perd confiance en soi et on s'éloigne de l'expérience et de la réalisation de sa vraie nature, la nature de Bouddha.


"

[jules]

Le jugement est une habitude qui prends sa source dans la non habitude.
Quand par exemple, je vois une personne cracher, cela peut me dégoûter et j'aurais tendance à tomber dans le jugement.
Mais admettons que cette même personne entre en contact avec moi et que je la rencontre finalement sur le plan amical,
je m'habituerai peu à peu à ele et il pourrait arriver même, qu'au bout d'un moment, j'en vienne à apprécier le fait qu'elle crache,
car cela s'avérera révélateur de sa personnalité globale que j'aurai appris connaître.

En tirant le fil de la pelote de laine, avec mes aiguilles à tricoter, j'en arrive à faire un pull.



<<metta>>

[Katly]

Je pense que le sens de l'humour peut intervenir et grandement aider parfois dans certaines situations.
Il y a des caméléons, des dragons-cracheurs de feu, des orques...
Des crachats de tics, de défense...
La Terre, les montagnes, les fleurs, les arbres reçoivent pluie, vent, neige... et le soleil.
Atchoum ! déclenche des prières. <<metta>>

[jules]

Vivement le printemps fleuuurrr_8 ::mr yellow::

[jules]

On peut prendre conscience que le jugement peut être reporté à l'infini.
La guerre aussi peut être reportée à l'infini.
Et quand on est à deux doigts de la faire, une seconde de plus placée entre elle et nous peut s'avérer décisive.
Par là, on reconnaîtra que cette seconde est semblable à l'éternité.

<<metta>>

[ted]

Et si on se contrefiche d'être jugé par les autres, est-ce qu'on peut les juger ?

[jules]

Haaa si on se contrefiche d'être jugé, notre jugement sera peut-être une main tendue... shuuuuuuuuuuuuttttt

[ted]

Ou un bras d'honneur ?
Ca se discute...

Je vais porter un jugement là, maintenant, tout de suite : les gens sont malheureux. Et parfois, ils le savent même pas !

On peut prendre conscience que le jugement peut être reporté à l'infini.
La guerre aussi peut être reportée à l'infini.
Et quand on est à deux doigts de la faire, une seconde de plus placée entre elle et nous peut s'avérer décisive.
Par là, on reconnaîtra que cette seconde est semblable à l'éternité.

<<metta>>

C'est Dharmadhatu qui me disait que les Bouddhas avaient une patience infinie...