
Comment ne pas confondre illusion et éveil ?
D'accord, merci d'avoir précisé les choses. 

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Je suis content de lire Flocon disant qu'il n'y a sûrement pas tant de différence entre véhicules différents : c'est ce que je pense depuis longtemps, mais tout le monde n'aime pas à le penser!
Alors que c'est juste une question d'outil : certains sont à l'aise avec un outil, d'autres avec un autre, mais ce qui compte c'est qu'on arrive à faire quelque chose avec, non?
Pour ma part, je me suis servi de ce truc de refuge intérieur pas plus tard que tout à l'heure, pour une situation perso qui m'a fait souffrir.
Et cette année, découvrir Tenzin Wangyal m'a aidé.
J'ai tenté la pratique du yoga tibétain : mais ça ne me cause pas...je suis plus branché qi gong et zazen, je suis désespérement bouddho-taoiste, et surtout je ne sens pas le travail en rétention de respiration, grande différence entre les indo-tibétains et les sino-japonais.
Par contre, son discours sur la méditation, et particulièrement la méditation dans le quotidien, me touche profondément.
Je trouve dans son approche typiquement Dzogchen, la saveur non-duelle que j'ai éprouvé dans mes touts débuts dans le zen....saveur qui a malheureusement été à mon avis grandement dénaturée ces dernières années par un retour massif des enseignants en France, à un attachement excessif au cadre et aux formes, ce qui est à mon avis contraire au discours du Bouddha (qui a dénoncé cela comme étant un obstacle à l'éveil!).
Pour ma part je veux garder cette saveur-là, et c'est Nicolas Gounaropoulos, qui se forme avec TWR et s'est formé avec Peter Fenner, que j'ai goûté ce truc-là. Il anime d'ailleurs une méditation guidée gratos sur le net le lundi soir, zentv ça s'appelle, et ça marche pas mal!
Toujours est-il que cette référence du refuge intérieur, coupe tout lien de dépendance de façon radicale : on puise dans ses ressources, et en ces termes, ça s'apparente à nombre de techniques utilisées dans des thérapies modernes.
En tous cas quand je m'y réfère, ça me confère une sorte d'équilibre émotionnel direct et instantané.
Quand on entre dans cet état, on se contrefout de la différence entre les différentes voies, on est surtout très reconnaissant que ça marche, même si ça ne dure pas tout le temps! C'est comme se rappeler le soleil qui brille, et ça c'est pas rien!
Bonne soirée à tous.
Alors que c'est juste une question d'outil : certains sont à l'aise avec un outil, d'autres avec un autre, mais ce qui compte c'est qu'on arrive à faire quelque chose avec, non?
Pour ma part, je me suis servi de ce truc de refuge intérieur pas plus tard que tout à l'heure, pour une situation perso qui m'a fait souffrir.
Et cette année, découvrir Tenzin Wangyal m'a aidé.
J'ai tenté la pratique du yoga tibétain : mais ça ne me cause pas...je suis plus branché qi gong et zazen, je suis désespérement bouddho-taoiste, et surtout je ne sens pas le travail en rétention de respiration, grande différence entre les indo-tibétains et les sino-japonais.
Par contre, son discours sur la méditation, et particulièrement la méditation dans le quotidien, me touche profondément.
Je trouve dans son approche typiquement Dzogchen, la saveur non-duelle que j'ai éprouvé dans mes touts débuts dans le zen....saveur qui a malheureusement été à mon avis grandement dénaturée ces dernières années par un retour massif des enseignants en France, à un attachement excessif au cadre et aux formes, ce qui est à mon avis contraire au discours du Bouddha (qui a dénoncé cela comme étant un obstacle à l'éveil!).
Pour ma part je veux garder cette saveur-là, et c'est Nicolas Gounaropoulos, qui se forme avec TWR et s'est formé avec Peter Fenner, que j'ai goûté ce truc-là. Il anime d'ailleurs une méditation guidée gratos sur le net le lundi soir, zentv ça s'appelle, et ça marche pas mal!
Toujours est-il que cette référence du refuge intérieur, coupe tout lien de dépendance de façon radicale : on puise dans ses ressources, et en ces termes, ça s'apparente à nombre de techniques utilisées dans des thérapies modernes.
En tous cas quand je m'y réfère, ça me confère une sorte d'équilibre émotionnel direct et instantané.
Quand on entre dans cet état, on se contrefout de la différence entre les différentes voies, on est surtout très reconnaissant que ça marche, même si ça ne dure pas tout le temps! C'est comme se rappeler le soleil qui brille, et ça c'est pas rien!
Bonne soirée à tous.
Je ne suis pas non plus super branché sur les exercices de Tsa Lung externes que TWR enseigne, bien qu'ils soient hyper efficaces Je préfere pratiquer le Hatha yoga de Desikachar. (TKV Desikachar qui est une sorte de TWR dans le yoga Hindouiste, fils de grand maitre réputé et super traditionnel de Hatha Yoga, et qui a lui aussi adapté le Hatha Yoga pour la vie quotienne des Occidentaux.
Son livre ""Le yoga : Un Eveil Spirituel" editions Agamat recoupe les enseignements de TWR entre autre sur les énergies et comme TWR il donne les clefs pour raisonner, créer, adapter sa pratique.
Par contre le Tsa Lung "secret" je pratique plus souvent.
Niveau "parole" je pratique les "Sons Tibétains" de temps en temps; A chaque fois avec plaisir. Avant j'aimais bien pratiqué les sons A, E, I, U, O, en relation avec les centres d'énergie que j'avais appris d'un prof de yoga. Il y a aussi la méditation Discovering your creative potential qui lie les Sons Tibétains avec le Refuge Intérieur, comme la pratique des "Sons Tibétains" peutêtre liée avec la pratique du Tsa Lung "Secret"
http://www.ustream.tv/recorded/14163970
Il y a une traduction sous format PDF
http://www.fichier-pdf.fr/2012/06/19/de ... -rinpoche/
Toutes les méditations que TWR propose sont basées ou sont des variations du Refuge Intérieur. La méditation sur les 5 Elements est souvent sous jacente
Je pratique surtout le Refuge Intérieur, mais quand je veux la garder plus intense, plus précise, je l'utilise avec la méditation Dawa Gyaltsen, les 5 Elements, ou des pratiques tantriques. On peut osciller de la phase "calme, silence, espace, coeur ouvert, paix, chaleur, joie, nourrir, guérir" à la pratique mantra au coeur. Les deux pratiques se renforcent, se stabilisent et s'approfondissent l'une et l'autre.
Le travail sur les 3 niveaux est trés important chez TWR :
Bouddha, Dharma, Sangha
Corps , Parole, Esprit
Corps , coeur, esprit
Corps, énergie, esprit
Calme, silence, espace.
C'est vrai aussi que sa présentation, sa sélection des pratiques traditionnelles qui constituent les 3 Portes s'apparente à des thérapies modernes. J'apprécie le fait qu'il n'est pas venu en Occident avec l'attitude "Je sais tout, mon enseignement est le meilleur, quiconque pratique autre chose est un abruti, etc". (Condescendance) Il s'est aperçu que certaines personnes n'accrochaient pas du tout à l'enseignement traditionnel, il a eu des disciples diplômés d'universités (psychologie etc) et il en a eu d'autres qui étaient prisonniers de sacs de noeuds psychologiques, familiaux, professionnels, et il a discuté avec eux. Qu'est-ce que vous enseignez? Qu'est ce qui marche? Qu'est-ce qui marche moins? Ce qui est un signe de remise en cause de soi même, d'ouverture et de créativité par son habileté à adapter. Il a mis au point "Les 3 Portes" et l'approche de son enseignement, peu à peu, par tâtonnements et expériences partagées avec ses étudiants. Cette interaction est très importante pour lui.
Une chose intéressante, ses étudiants ont des backgrounds trés différents (Hindouisme, Théravada, Zen, BT, Psychologie humaniste, transpersonnelle, développement personnel, chamanisme). J'ai remarqué que l'autre maitre le plus apprécié chez ses étudiants était Thich Naht Han. TNH qui est aussi un maître Bouddhiste qui a fait sa révolution dans la pédagogie du Dharma.
Trés souvent les gens renient leur pratique précédente pour s'investir dans un nouveau type de pratiques. Ce n'est pas le cas pour le Refuge Intérieur. Il aide à mieux pratiquer ce que l'on pratiquait auparavant.
Je crois que Nicolas va avoir son diplôme d'enseignant des 3 Portes l'année prochaine. Nicolas pratique aussi le Tai Chi ou le Qi Gong. Ce soit être intéressant de voir comment il a intégré cette pratique aux 3 Portes. Si on pratique du hatha yoga les pratiques de Tsa Lung externe qu'enseigne TWR dans les 3 Portes peuvent être intégrées en tant qu'exercices de pranayama.
Son livre ""Le yoga : Un Eveil Spirituel" editions Agamat recoupe les enseignements de TWR entre autre sur les énergies et comme TWR il donne les clefs pour raisonner, créer, adapter sa pratique.
Par contre le Tsa Lung "secret" je pratique plus souvent.
Niveau "parole" je pratique les "Sons Tibétains" de temps en temps; A chaque fois avec plaisir. Avant j'aimais bien pratiqué les sons A, E, I, U, O, en relation avec les centres d'énergie que j'avais appris d'un prof de yoga. Il y a aussi la méditation Discovering your creative potential qui lie les Sons Tibétains avec le Refuge Intérieur, comme la pratique des "Sons Tibétains" peutêtre liée avec la pratique du Tsa Lung "Secret"
http://www.ustream.tv/recorded/14163970
Il y a une traduction sous format PDF
http://www.fichier-pdf.fr/2012/06/19/de ... -rinpoche/
Toutes les méditations que TWR propose sont basées ou sont des variations du Refuge Intérieur. La méditation sur les 5 Elements est souvent sous jacente
Je pratique surtout le Refuge Intérieur, mais quand je veux la garder plus intense, plus précise, je l'utilise avec la méditation Dawa Gyaltsen, les 5 Elements, ou des pratiques tantriques. On peut osciller de la phase "calme, silence, espace, coeur ouvert, paix, chaleur, joie, nourrir, guérir" à la pratique mantra au coeur. Les deux pratiques se renforcent, se stabilisent et s'approfondissent l'une et l'autre.
Le travail sur les 3 niveaux est trés important chez TWR :
Bouddha, Dharma, Sangha
Corps , Parole, Esprit
Corps , coeur, esprit
Corps, énergie, esprit
Calme, silence, espace.
C'est vrai aussi que sa présentation, sa sélection des pratiques traditionnelles qui constituent les 3 Portes s'apparente à des thérapies modernes. J'apprécie le fait qu'il n'est pas venu en Occident avec l'attitude "Je sais tout, mon enseignement est le meilleur, quiconque pratique autre chose est un abruti, etc". (Condescendance) Il s'est aperçu que certaines personnes n'accrochaient pas du tout à l'enseignement traditionnel, il a eu des disciples diplômés d'universités (psychologie etc) et il en a eu d'autres qui étaient prisonniers de sacs de noeuds psychologiques, familiaux, professionnels, et il a discuté avec eux. Qu'est-ce que vous enseignez? Qu'est ce qui marche? Qu'est-ce qui marche moins? Ce qui est un signe de remise en cause de soi même, d'ouverture et de créativité par son habileté à adapter. Il a mis au point "Les 3 Portes" et l'approche de son enseignement, peu à peu, par tâtonnements et expériences partagées avec ses étudiants. Cette interaction est très importante pour lui.
Une chose intéressante, ses étudiants ont des backgrounds trés différents (Hindouisme, Théravada, Zen, BT, Psychologie humaniste, transpersonnelle, développement personnel, chamanisme). J'ai remarqué que l'autre maitre le plus apprécié chez ses étudiants était Thich Naht Han. TNH qui est aussi un maître Bouddhiste qui a fait sa révolution dans la pédagogie du Dharma.
Trés souvent les gens renient leur pratique précédente pour s'investir dans un nouveau type de pratiques. Ce n'est pas le cas pour le Refuge Intérieur. Il aide à mieux pratiquer ce que l'on pratiquait auparavant.
Je crois que Nicolas va avoir son diplôme d'enseignant des 3 Portes l'année prochaine. Nicolas pratique aussi le Tai Chi ou le Qi Gong. Ce soit être intéressant de voir comment il a intégré cette pratique aux 3 Portes. Si on pratique du hatha yoga les pratiques de Tsa Lung externe qu'enseigne TWR dans les 3 Portes peuvent être intégrées en tant qu'exercices de pranayama.
Qu'est-ce que ce truc de refuge intérieur ?lausm a écrit :Pour ma part, je me suis servi de ce truc de refuge intérieur pas plus tard que tout à l'heure, pour une situation perso qui m'a fait souffrir.
Si c'est bien un truc ... il faut savoir aussi ne plus en être dépendant, lâcher la béquille, autrement on recrée une couche de conditionnement qui éloigne indubitablement de la nature inconditionnée.lausm a écrit :Toujours est-il que cette référence du refuge intérieur, coupe tout lien de dépendance de façon radicale : on puise dans ses ressources, et en ces termes, ça s'apparente à nombre de techniques utilisées dans des thérapies modernes.
Je me suis toujours demandé si l'émotionnel était présent pour s'équilibrer ou bien pour être pleinement vécu et laisser place à sa nature énergétique véritable de vacuité ?lausm a écrit :En tous cas quand je m'y réfère, ça me confère une sorte d'équilibre émotionnel direct et instantané.
Quand on entre dans cet état, on se contrefout de la différence entre les différentes voies, on est surtout très reconnaissant que ça marche, même si ça ne dure pas tout le temps! C'est comme se rappeler le soleil qui brille, et ça c'est pas rien!
?Comme tirer parti de la peur, de la haine, de la tristesse etc...tongra : Je me suis toujours demandé si l'émotionnel était présent pour s'équilibrer ou bien pour être pleinement vécu et laisser place à sa nature énergétique véritable de vacuité ?
?...
<<metta>>
Derriere le conditionnement de l'agitation, il y a le calme, derrière le conditionnement du bavardage intérieur, il y a le silence, derrière le conditionnement de la saisie, il y a l'esprit vaste, l'espace.
Derrière l'émotion, les fluctations, les tensions du coeur il y a le calme, la paix, la chaleur d'un coeur détendu et ouvert.
Et comme il est dit dans l'enseignement du Refuge intérieur, il ne s'agit pas seulement d'etre calme, silencieux, ouvert mais d'être conscient du calme, du silence, de l'espace.
Ce serait la forme passive du Refuge Intérieur, ensuite viennent les phases actives ou on se nourrit, se guérit par le calme, le silence, et l'esprit déployé en étant attentif à sa respiration qui respire (dans) ce calme, ce silence, cet espace.
Ensuite avec le temps la différence entre agitation et calme, etc s'estompe. C'est 'Le gout unique", le "Rien ajouter ou enlever à l'esprit". Mais ça a l'air de prendre du temps pour être réalisé.
Il a la phase aller derriere les nuages pour voir le soleil, et se rappeler de l'expérience en post méditation et il y a la phase "Voir le soleil à travers les nuages"
Mais pour arriver à "voir le soleil à travers les nuages", il faut passer auparavant par la phase "voir le soleil derrière les nuages". Déjà à ce stade, on ne croit plus que l'on est seulement les nuages. Les nuages étant les constituants de l'ego.
Cela peut se produire de passer directement de la phase nuageuse à la phase "soleil à travers les nuages". Certains débutants doués peuvent y arriver consciemment, par contre cela peut se produire pour une personne ordinaire ou un débutant dans certaines conditions : Spectacle d'un beau paysage, (Ciel, montagne, océan, désert). Mais la raison de l'expérience est donnée plus à la situation extérieure : La situation extérieure à provoqué, créé l'expérience intérieure plutôt que l'expérience extérieure a permis à l'état intérieur qui est toujours présent de se manifester.
La personne cherchera à renouveler cette expérience en retournant sur de tels lieux plutôt que de rechercher à se reconnecter par la méditation à cet état intérieur.
Des visualisation de tels lieux sont parfois utilisés et suivant l'approche de l'école soit pour créer cet état intérieur, soit pour le retrouver. Si l'état interieur a été créé par la pratique, à force d'habitude et de pratique, cette image générique de cet état peut se fondre dans l'expérience réelle du vrai état qui lui était toujours là, déconditionné.
Derrière l'émotion, les fluctations, les tensions du coeur il y a le calme, la paix, la chaleur d'un coeur détendu et ouvert.
Et comme il est dit dans l'enseignement du Refuge intérieur, il ne s'agit pas seulement d'etre calme, silencieux, ouvert mais d'être conscient du calme, du silence, de l'espace.
Ce serait la forme passive du Refuge Intérieur, ensuite viennent les phases actives ou on se nourrit, se guérit par le calme, le silence, et l'esprit déployé en étant attentif à sa respiration qui respire (dans) ce calme, ce silence, cet espace.
Ensuite avec le temps la différence entre agitation et calme, etc s'estompe. C'est 'Le gout unique", le "Rien ajouter ou enlever à l'esprit". Mais ça a l'air de prendre du temps pour être réalisé.
Il a la phase aller derriere les nuages pour voir le soleil, et se rappeler de l'expérience en post méditation et il y a la phase "Voir le soleil à travers les nuages"
Mais pour arriver à "voir le soleil à travers les nuages", il faut passer auparavant par la phase "voir le soleil derrière les nuages". Déjà à ce stade, on ne croit plus que l'on est seulement les nuages. Les nuages étant les constituants de l'ego.
Cela peut se produire de passer directement de la phase nuageuse à la phase "soleil à travers les nuages". Certains débutants doués peuvent y arriver consciemment, par contre cela peut se produire pour une personne ordinaire ou un débutant dans certaines conditions : Spectacle d'un beau paysage, (Ciel, montagne, océan, désert). Mais la raison de l'expérience est donnée plus à la situation extérieure : La situation extérieure à provoqué, créé l'expérience intérieure plutôt que l'expérience extérieure a permis à l'état intérieur qui est toujours présent de se manifester.
La personne cherchera à renouveler cette expérience en retournant sur de tels lieux plutôt que de rechercher à se reconnecter par la méditation à cet état intérieur.
Des visualisation de tels lieux sont parfois utilisés et suivant l'approche de l'école soit pour créer cet état intérieur, soit pour le retrouver. Si l'état interieur a été créé par la pratique, à force d'habitude et de pratique, cette image générique de cet état peut se fondre dans l'expérience réelle du vrai état qui lui était toujours là, déconditionné.
@ Tongra
Le refuge intérieur?
C'est simplement de trouver un espace en soi qui serve de point d'ancrage, mais un point d'ancrage vide : pas de technique, pas de concentration spéciale, pas de discours, juste se rappeler qu'on peut revenir à soi, en soi, par soi-même, et je préfère être dépendant de ça que de quelque chose d'extérieur à moi.
Car il y a le truc en soi qui peut dire : faut pas que je me mette en colère ou que je sombre dans les pensées négatives ou la tristesse (cas concret No 1 vécu hier avant mon post). Mais c'est toujours de l'ordre du "il faut faire ci, et pas faire ça", avec derrière une très forte once de moralisme et de jugement sous-jacent.
Or, dans ce cas, rien ne marchait, car ne pas me mettre en colère renforçait la pensée en moi qui dit "je ne me sens pas écouté" : c'était de la répression émotionnelle. Refuser la tristesse ou les pensées négatives, c'est encore de l'ordre de "une souffrance s'exprime en moi et veut s'exprimer, et plus je tente d'empècher cette expression, plus le symptôme est douloureux et la prolifération de pensées noires et de tristesse empire".
Quand à laisser l'émotionnel prendre sa place, s'exprimer et laisser s'exprimer sa nature énergétique de vacuité, tu demanderas à ma chère et tendre ce qu'elle en pense quand ça s'exprime!....et aussi quand il n'y a pas de possibilité de s'isoler pour que ça sorte sans personne pour en faire les frais.
Or, dans cette proposition de refuge intérieur, il ne s'agit pas d'empècher une expression, il s'agit d'une proposition d'aller trouver un espace autre....et l'espace a complètement à voir avec la vacuité, quelque part. La proposition est positive, en même temps énigmatique : qu'est-ce qu'un refuge intérieur???
Rien d'autre que subjectif, mais qu'est-ce qui est objectif, et donc ultimement ça nous renvoie à la question de qui ou quoi sommes-nous : "qui suis-je" et en quoi prends-je refuge?
Le fait est que ce qui me convient, c'est l'apaisement. Alors je me fous de ce qui marche, pourquoi, comment...mais que ça marche!
Alors haine, tristesse, peur, ne sont plus maîtresses du jeu: on voit vite que c'est le doute, la peur, le manque d'amour pour soi, qui crée le surgissement de ces qualités négatives.
Je ne sais pas en fait en quoi je prends refuge, mais ce qui est clair, c'est que ça me décentre de ma cristallisation douloureuse.
D'ailleurs, ce qui est intéressant chez TWR, c'est que lui ne propose pas de transformer la souffrance pour aller vers la non souffrance : il propose d'expérmenter les qualités positives, du calme dans le corps, silence dans la parole, espace dans les pensées, et à partir de là, inviter ce qui fait mal et souffre.
En gros tu soignes quand tu as fini de construire le dispensaire, et pas le contraire.
Pour moi ça change sérieusement la donne, et je vois là aussi les qualités du dzogchen tibétain que formule très bien Peter Fenner (qui a expérimenté dzogchen, vajrayana aussi, je crois, mais aussi theravada, et zen, entre autres, et sur plus de trente ans), quand il dit qu'il s'agit non pas de changer la donne d'un problème ou d'en modifier les aspects, mais de mettre de l'espace autour.
Et je trouve cette approche très pragmatique, et efficace. Car elle n'est pas progressive, elle est immédiate, et aussi à la portée d e tous, car simple. Et je pense vraiment qu'il s'agit d'une expérience de la vacuité immédiate proposée sous cette forme, sauf qu'on ne parle pas tant de vacuité, ce qui entraîne souvent saisie conceptuelle, mais d'espace.
NIcolas parle d'espace de confort, ça me parle bien....sinon je ne crois pas qu'il fasse du qi gong ou du taichi, à ce que je sache il pratique essentiellement le tsa lung de TWR, mais par contre il pratique et fait des formations de Reiki. Et fait aussi de la kinésio.
Il a une approche très intéressante, car ces différentes techniques me paraissaient "trop" ensemble, et son discours m'a convaincu : il m'a dit que si on pratique différentes pratiques, il n'y a pas de problème, à partir du moment où l'on ne mélange pas les différents codes de chacune et qu'on garde la cohérence de chaque: on ne mélange pas les chakras tibétains avec ceux du yoga ou du reiki, on garde les spécificités de chaque enseignement.
Il pratique le zen et le bouddhisme tibétain depuis longtemps, ça donne une couleur particulière à sa pratique, mais celle qui m'a le plus touché c'est sa "normalité" d'être humain, sa volonté de bienveillance et de ne pas se la pèter avec le bouddhisme.
Il est d'ailleurs investi dans un projet d'accompagnement du vieillissement, il a des engagements très concrets.
Le refuge intérieur?
C'est simplement de trouver un espace en soi qui serve de point d'ancrage, mais un point d'ancrage vide : pas de technique, pas de concentration spéciale, pas de discours, juste se rappeler qu'on peut revenir à soi, en soi, par soi-même, et je préfère être dépendant de ça que de quelque chose d'extérieur à moi.
Car il y a le truc en soi qui peut dire : faut pas que je me mette en colère ou que je sombre dans les pensées négatives ou la tristesse (cas concret No 1 vécu hier avant mon post). Mais c'est toujours de l'ordre du "il faut faire ci, et pas faire ça", avec derrière une très forte once de moralisme et de jugement sous-jacent.
Or, dans ce cas, rien ne marchait, car ne pas me mettre en colère renforçait la pensée en moi qui dit "je ne me sens pas écouté" : c'était de la répression émotionnelle. Refuser la tristesse ou les pensées négatives, c'est encore de l'ordre de "une souffrance s'exprime en moi et veut s'exprimer, et plus je tente d'empècher cette expression, plus le symptôme est douloureux et la prolifération de pensées noires et de tristesse empire".
Quand à laisser l'émotionnel prendre sa place, s'exprimer et laisser s'exprimer sa nature énergétique de vacuité, tu demanderas à ma chère et tendre ce qu'elle en pense quand ça s'exprime!....et aussi quand il n'y a pas de possibilité de s'isoler pour que ça sorte sans personne pour en faire les frais.
Or, dans cette proposition de refuge intérieur, il ne s'agit pas d'empècher une expression, il s'agit d'une proposition d'aller trouver un espace autre....et l'espace a complètement à voir avec la vacuité, quelque part. La proposition est positive, en même temps énigmatique : qu'est-ce qu'un refuge intérieur???
Rien d'autre que subjectif, mais qu'est-ce qui est objectif, et donc ultimement ça nous renvoie à la question de qui ou quoi sommes-nous : "qui suis-je" et en quoi prends-je refuge?
Le fait est que ce qui me convient, c'est l'apaisement. Alors je me fous de ce qui marche, pourquoi, comment...mais que ça marche!
Alors haine, tristesse, peur, ne sont plus maîtresses du jeu: on voit vite que c'est le doute, la peur, le manque d'amour pour soi, qui crée le surgissement de ces qualités négatives.
Je ne sais pas en fait en quoi je prends refuge, mais ce qui est clair, c'est que ça me décentre de ma cristallisation douloureuse.
D'ailleurs, ce qui est intéressant chez TWR, c'est que lui ne propose pas de transformer la souffrance pour aller vers la non souffrance : il propose d'expérmenter les qualités positives, du calme dans le corps, silence dans la parole, espace dans les pensées, et à partir de là, inviter ce qui fait mal et souffre.
En gros tu soignes quand tu as fini de construire le dispensaire, et pas le contraire.
Pour moi ça change sérieusement la donne, et je vois là aussi les qualités du dzogchen tibétain que formule très bien Peter Fenner (qui a expérimenté dzogchen, vajrayana aussi, je crois, mais aussi theravada, et zen, entre autres, et sur plus de trente ans), quand il dit qu'il s'agit non pas de changer la donne d'un problème ou d'en modifier les aspects, mais de mettre de l'espace autour.
Et je trouve cette approche très pragmatique, et efficace. Car elle n'est pas progressive, elle est immédiate, et aussi à la portée d e tous, car simple. Et je pense vraiment qu'il s'agit d'une expérience de la vacuité immédiate proposée sous cette forme, sauf qu'on ne parle pas tant de vacuité, ce qui entraîne souvent saisie conceptuelle, mais d'espace.
NIcolas parle d'espace de confort, ça me parle bien....sinon je ne crois pas qu'il fasse du qi gong ou du taichi, à ce que je sache il pratique essentiellement le tsa lung de TWR, mais par contre il pratique et fait des formations de Reiki. Et fait aussi de la kinésio.
Il a une approche très intéressante, car ces différentes techniques me paraissaient "trop" ensemble, et son discours m'a convaincu : il m'a dit que si on pratique différentes pratiques, il n'y a pas de problème, à partir du moment où l'on ne mélange pas les différents codes de chacune et qu'on garde la cohérence de chaque: on ne mélange pas les chakras tibétains avec ceux du yoga ou du reiki, on garde les spécificités de chaque enseignement.
Il pratique le zen et le bouddhisme tibétain depuis longtemps, ça donne une couleur particulière à sa pratique, mais celle qui m'a le plus touché c'est sa "normalité" d'être humain, sa volonté de bienveillance et de ne pas se la pèter avec le bouddhisme.
Il est d'ailleurs investi dans un projet d'accompagnement du vieillissement, il a des engagements très concrets.
Sinon une autre image, c'est celle du soleil, qui en tant qu'étoile morte, a crée un trou noir. C'est alors que le ciel, les nuages, la terre, la lumière et celui qui regarde tout cela se font happer par le trou noir...Ce trou noir est en quelque sorte une certitude trônant derrière les incertitudes, dont la luminosité finit par être avalée. C'est une certitude qui trône et plus les incertitudes s'en approchent, plus elle dégagent de la chaleur et de l'énergie parce qu'elles savent qu'elles doivent se dépêcher d'acquérir un sens. <<metta>>
C'est un point que je trouve important.lausm a écrit :il m'a dit que si on pratique différentes pratiques, il n'y a pas de problème, à partir du moment où l'on ne mélange pas les différents codes de chacune et qu'on garde la cohérence de chaque:
Pour ce que j'en connais dans ma propre expérience (origine juive avec encore un peu de pratique, et pratique intensive du bouddhisme après une pratique légère du taoïsme -ouf!


Si l'on commence à méditer sur le Dieu de la Bible avec la technique taoïste, ou (pire) avec les méthodes tantriques de visualisation, à mon avis, on risque d'avoir des problèmes

Je dis ça, je me trompe peut-être. Mais la mise en garde contre le mélange me paraît salutaire.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Je ne crois pas que tu te trompes, bien au contraire.
Je pense qu'en plus, aujourd'hui on ne peut échapper à cet aspect à gèrer : on a accès à toutes les cultures et toutes les pratiques, car internet a aboli l'espace et même le temps.
Donc on cours le danger permanent de l'amalgame et la confusion, ou de la possibilité de rencontre de différentes traditions.
Pour ma part, j'ai fait l'expérience récemment de la hutte de sudation selon la tradition amérindienne.
J'en ai fait l'expérience, et plein d'indices positifs m'ont montré qu'il s'y passait quelque chose (comme par exemple, la porte de la grande en face de chez nous qui est toujours fermée et où personne ne vient, qui se trouve ouverte toute seule, alors qu'on voulait aller y piquer de la paille pour allumer le feu-comme si la matière nous suivait)....pour me montrer que ce n'était pas qu'un truc où suer, mais bien au-delà de ça.
Et cela dit, ça me parle en tant que pratiquant du zen, on travaille sur les éléments, tout comme dans le Bön on en parle très spécifiquement, mais on en parle aussi chez les chinois, tout comme on en parle en fait dans toutes les traditions, sous des formes un peu différentes.
Ce qui me touche, c'est de voir ce qui est commun à toutes les traditions, et voir que faire une expérience d'autre chose peut faire prendre conscience qu'on a des aspects qu'on verra alors, alors que dans celle qu'on pratique de façon privilégiée, qu'on ne voyait pas.
Nicolas recommande d'avoir une pratique qui nous sert d'axe, et alors on peut pratiquer autre chose à côté, ce sera un plus, un complément, tant qu'on a un axe. En fait c'est ce que j'ai toujours fait et senti.
Le problème du syncrétisme, est-il un vrai problème? Certains en parlent positivement (J-Yves Leloup, par exemple, mais il a toujours eu un axe chrétien fort, et n'a jamais fait du syncrétisme confus, il a été ouvert à d'autres traditions).
Le zen est présenté par certains comme tipyquement et exclusivement bouddhiste, mais d'autres n'hésitent pas à parler(en particulier du chan), d'un mélange entre taoisme et bouddhisme....pour ma part je pense qu'en fait les deux sont vrais, mais que les premiers excluent plus souvent les seconds que l'inverse....Dogen dénonçait le syncrétisme, mais par contre de son temps, ça y allait bon train, ce qui n'est pas forcément le cas aujoud'hui par chez nous.
Pour moi c'est comme changer de maison : un espace différent, un fonctionnement différent. On s'adapte au milieu, on ne l'adapte pas à ses exigences.
Après, malgré ma pratique du zen, je me suis vu prier parfois : pourquoi refuserais-je ma culture? Je ne suis pas bouddhiste de culture, et je ne veux rien forcer : je pense que le vrai bouddhisme et le vrai christianisme, c'est d'être vraiment humains, et certains réalisent ça en tant que laics, par une démarche scientifique éveillée, ou d'autres voies, comme par exemple dans la médecine humaniste ou d'autres démarches d'aides sans confession déclarée. Mais j'ai pu voir en moi ce qui vient des profondeurs de mon histoire.
Après, comme disait Denys Teundroup, au centre des différents rayons de la roue que sont les différentes traditions, il y a le même moyeu qui les réunit.
C'est ça qui m'intéresse.
et aujourd'hui, je deviens de plus en plus pragmatique, et ma question est : qu'est-ce qui fonctionne pour aller mieux dans la vie, et s'aider soi et les autres?
On voit par exemple le grand boum de la méditation laique (pleine conscience etc.....) : les gens veulent un truc qui va droit au but, efficace dans la vie normale. Ils ne veulent pas s'enfermer dans un temple ou entendre qu'il faut pratiquer pendant vingt ans pour espérer entrevoir une once de bonheur spirituel.
Ca devrait interroger certains enseignants "traditionnels" sur les possibilités et les limites de ce qu'ils enseignent.
Je pense qu'en plus, aujourd'hui on ne peut échapper à cet aspect à gèrer : on a accès à toutes les cultures et toutes les pratiques, car internet a aboli l'espace et même le temps.
Donc on cours le danger permanent de l'amalgame et la confusion, ou de la possibilité de rencontre de différentes traditions.
Pour ma part, j'ai fait l'expérience récemment de la hutte de sudation selon la tradition amérindienne.
J'en ai fait l'expérience, et plein d'indices positifs m'ont montré qu'il s'y passait quelque chose (comme par exemple, la porte de la grande en face de chez nous qui est toujours fermée et où personne ne vient, qui se trouve ouverte toute seule, alors qu'on voulait aller y piquer de la paille pour allumer le feu-comme si la matière nous suivait)....pour me montrer que ce n'était pas qu'un truc où suer, mais bien au-delà de ça.
Et cela dit, ça me parle en tant que pratiquant du zen, on travaille sur les éléments, tout comme dans le Bön on en parle très spécifiquement, mais on en parle aussi chez les chinois, tout comme on en parle en fait dans toutes les traditions, sous des formes un peu différentes.
Ce qui me touche, c'est de voir ce qui est commun à toutes les traditions, et voir que faire une expérience d'autre chose peut faire prendre conscience qu'on a des aspects qu'on verra alors, alors que dans celle qu'on pratique de façon privilégiée, qu'on ne voyait pas.
Nicolas recommande d'avoir une pratique qui nous sert d'axe, et alors on peut pratiquer autre chose à côté, ce sera un plus, un complément, tant qu'on a un axe. En fait c'est ce que j'ai toujours fait et senti.
Le problème du syncrétisme, est-il un vrai problème? Certains en parlent positivement (J-Yves Leloup, par exemple, mais il a toujours eu un axe chrétien fort, et n'a jamais fait du syncrétisme confus, il a été ouvert à d'autres traditions).
Le zen est présenté par certains comme tipyquement et exclusivement bouddhiste, mais d'autres n'hésitent pas à parler(en particulier du chan), d'un mélange entre taoisme et bouddhisme....pour ma part je pense qu'en fait les deux sont vrais, mais que les premiers excluent plus souvent les seconds que l'inverse....Dogen dénonçait le syncrétisme, mais par contre de son temps, ça y allait bon train, ce qui n'est pas forcément le cas aujoud'hui par chez nous.
Pour moi c'est comme changer de maison : un espace différent, un fonctionnement différent. On s'adapte au milieu, on ne l'adapte pas à ses exigences.
Après, malgré ma pratique du zen, je me suis vu prier parfois : pourquoi refuserais-je ma culture? Je ne suis pas bouddhiste de culture, et je ne veux rien forcer : je pense que le vrai bouddhisme et le vrai christianisme, c'est d'être vraiment humains, et certains réalisent ça en tant que laics, par une démarche scientifique éveillée, ou d'autres voies, comme par exemple dans la médecine humaniste ou d'autres démarches d'aides sans confession déclarée. Mais j'ai pu voir en moi ce qui vient des profondeurs de mon histoire.
Après, comme disait Denys Teundroup, au centre des différents rayons de la roue que sont les différentes traditions, il y a le même moyeu qui les réunit.
C'est ça qui m'intéresse.
et aujourd'hui, je deviens de plus en plus pragmatique, et ma question est : qu'est-ce qui fonctionne pour aller mieux dans la vie, et s'aider soi et les autres?
On voit par exemple le grand boum de la méditation laique (pleine conscience etc.....) : les gens veulent un truc qui va droit au but, efficace dans la vie normale. Ils ne veulent pas s'enfermer dans un temple ou entendre qu'il faut pratiquer pendant vingt ans pour espérer entrevoir une once de bonheur spirituel.
Ca devrait interroger certains enseignants "traditionnels" sur les possibilités et les limites de ce qu'ils enseignent.