Ha ha trop pas éveillé Ted

<<metta>>
Objectivement, la renaissance est une forme d'échec. La renaissance grossière. Le feu de l'attachement qui tourbillonne, tente de saisir et de s'approprier. Et qui va reconstruire sans fin l'objet de son désir. En même temps, dans la voie des sutras, on progresse de vie en vie en abandonnant progressivement nos attachements. Pour un occidental, cette approche de l'éveil sur plusieurs vies est problématique, parce que nous n'avons pas de croyances traditionnelles sur les renaissances. Donc pas de possibilité de créer une Vue forte et motivante pour la pratique : par exemple, respecter des préceptes de peur de renaître sous forme d'animal.jules a écrit :Ted, est-ce que tu veux dire que lorsqu'il y'ail y'a la même flèche mais tournée dans l'autre sens ? Comme la carte au tarot de la mort qui signifie également la naissance ?
La difficulté, semble bien être celle de mourir totalement...
C'est très beau, ce que tu as écrit.jules a écrit :Ceci est vrai, mais j'ai reconnu quelque chose qui transcende la mort, et maintenant, ce que je pense, c'est que donner la vie, c'est donner l'éveil.
Arrêter de lutter contre la vie, avoir foi en elle, en sa faculté de nous ensemencer, jusqu'à nous donner la mort elle même comme raison de vivre. Accepter au final de mourir maintenant, pour enfin ouvrir les yeux sur la préciosité de l'instant éphémère, comme à chaque fois, ce qui est épargné, faisant de nous des éclaireurs des terres de derrière. C'est vrai, la vie est un défi, mais si je ne croyais pas à sa beauté, à sa valeur, à sa raison d'être, bref à toutes ces valeurs qui sont celles de la vie elle même qui se défend, je sacrifierais sur l'autel de ma résignation, la seule chose qui soit.
<<metta>>