En fait, je crois qu'il vaut mieux se simplifier la vie sur ce point : donc suivre la présentation d'une seule école, voire d'un seul maître, en s'y fiant, plutôt que de se torturer les méninges soi-même à partir d'un mélange de notions diverses.
Pratique des passions.
C'est une bête différence de terminologie : le canon pali ne connaît pas la notion de Bodhisattva. Le Bouddha historique n'y apparaît donc jamais en tant que tel, même avant l'éveil, et à fortiori, entre cet éveil et son Parinirvana (sa mort, si tu préfères). Ce n'est pas forcément très important, à chacun de voir : on peut réussir à faire coller les choses, mais il me semble qu'il y a un risque de confusion.
En fait, je crois qu'il vaut mieux se simplifier la vie sur ce point : donc suivre la présentation d'une seule école, voire d'un seul maître, en s'y fiant, plutôt que de se torturer les méninges soi-même à partir d'un mélange de notions diverses.
En fait, je crois qu'il vaut mieux se simplifier la vie sur ce point : donc suivre la présentation d'une seule école, voire d'un seul maître, en s'y fiant, plutôt que de se torturer les méninges soi-même à partir d'un mélange de notions diverses.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
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Dharmadhatu
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Flocon a écrit :C'est une bête différence de terminologie : le canon pali ne connaît pas la notion de Bodhisattva. Le Bouddha historique n'y apparaît donc jamais en tant que tel, même avant l'éveil, et à fortiori, entre cet éveil et son Parinirvana (sa mort, si tu préfères). Ce n'est pas forcément très important, à chacun de voir : on peut réussir à faire coller les choses, mais il me semble qu'il y a un risque de confusion.
En fait, je crois qu'il vaut mieux se simplifier la vie sur ce point : donc suivre la présentation d'une seule école, voire d'un seul maître, en s'y fiant, plutôt que de se torturer les méninges soi-même à partir d'un mélange de notions diverses.
http://buddhasutra.com/files/mahapadana_sutta.htm
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
C'est vrai, il y a des exceptions à la généralité que j'ai écrite un peu vite. La notion de Bodhisattva n'est pas totalement absente du canon pali, il existe des suttas qui la mentionnent.
Mais bon, je reste pour ma part sur cette idée que ce sont des domaines où mieux vaut s'en tenir à l'enseignement d'une école, avec sa terminologie propre et ses façons spécifiques de présenter les choses, sans trop s'acharner à vouloir tout repenser par soi-même.
J'ai beaucoup donné dans ce genre d'erreur à un moment, sans en retirer grand chose à part des migraines
: du coup, je suis peut-être trop prudente.Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
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Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
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Dharmadhatu
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Je pense qu'on peut distinguer s'en tenir à un Maître, une vue, une pratique, et enrichir sa compréhension des propositions faites par le Bouddha en les comparant. Mais comparer implique qu'on sache quoi comparer, et donc cela évite de faire des confusions ou mélanges.J'ajouterais un bémol à ma première pensée parce qu'on peut aussi piocher des 'trucs' dans différents enseignements, véhicules etc. D'ailleurs j'admire aussi la tradition indo-tibétain pour le fait qu'elle englobe la pratique des 3 véhicules en même temps sans aucune confusion (normalement), comme les 3 vêtements harmonieusement portés par Guru Padmasambhava.
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Je suis d'accord.Dharmadhatu a écrit :Je pense qu'on peut distinguer s'en tenir à un Maître, une vue, une pratique, et enrichir sa compréhension des propositions faites par le Bouddha en les comparant. Mais comparer implique qu'on sache quoi comparer, et donc cela évite de faire des confusions ou mélanges.
Dans le Chan/Zen, on précise en général que cette capacité à enrichir sa compréhension en puisant sans confusion à des sources diverses ne se développe qu'à partir d'un certain niveau de pratique (d'où le fait que trop potasser et cogiter y soit déconseillé avant un certain seuil, et qu'il vaut toujours mieux prendre l'avis du maître avant de se lancer pour savoir si l'on a ou non franchi ce seuil).
Cela me paraît juste d'après ma propre expérience -migraines comprises
.Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
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Dharmadhatu
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Dans la tradition, on recense 4 formes de Maître, et sans doute qu'avant de trouver son Maître, on peut considérer le Dharma comme un excellent enseignant. On est dnc invités à puiser dans les Ecritures (ou les enseignements oraux) de quoi établir une sagesse de l'écoute, puis une sagesse de la réflexion, pour un jour obtenir la sagesse de la méditation. Je pense qu'on peut dès la seconde discuter avec un Maître pour vérifier si la vue est juste afin de la méditer à proprement parler.
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Certainement : je crois même pour ma part qu'on peut toujours discuter avec un maître authentique, quel que soit le niveau de pratique, et le type de sagesse acquise.
On recevra une réponse en conséquence, et on en tirera toujours profit. Au pire, on risque de se prendre une volée de bois vert... Bof.
Ce n'est pas bien grave - ça arrive à plein de gens et ça m'est arrivé . Et en tout cas, c'est moins grave que de se planter carrément par ses propres moyens pour mettre ensuite vingt ans à se déplanter, toujours par ses propres moyens, et de rester seul au bout du compte.
Bon : je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire sur le sujet, et même un peu plus . Donc fin de la discussion pour moi.
On recevra une réponse en conséquence, et on en tirera toujours profit. Au pire, on risque de se prendre une volée de bois vert... Bof.
Ce n'est pas bien grave - ça arrive à plein de gens et ça m'est arrivé
. Et en tout cas, c'est moins grave que de se planter carrément par ses propres moyens pour mettre ensuite vingt ans à se déplanter, toujours par ses propres moyens, et de rester seul au bout du compte. Bon : je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire sur le sujet, et même un peu plus
. Donc fin de la discussion pour moi. Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
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Dharmadhatu
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Flocon a écrit :Certainement : je crois même pour ma part qu'on peut toujours discuter avec un maître authentique, quel que soit le niveau de pratique, et le type de sagesse acquise.
On recevra une réponse en conséquence, et on en tirera toujours profit. Au pire, on risque de se prendre une volée de bois vert... Bof.
Ce n'est pas bien grave - ça arrive à plein de gens et ça m'est arrivé
Bon : je crois que j'ai dit tout ce que j'avais à dire sur le sujet, et même un peu plus
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