
Peut-on être heureux en abandonnant ses responsabilités ?
A mon sens, la question me semble pouvoir amener chacun à réfléchir au fait de cibler la nature de ses propres responsabilités.
Celui qui aurait effectivement une conscience, même partielle ou mal définie de celles-ci, et qui cependant serait dans l'évitement de ce que cette conscience implique ou lui révèle, ne me semble déjà pas pouvoir être en accord avec lui-même, ainsi, cet évitement ne pourra qu'avoir des conséquences non souhaitées.
<<metta>>
Celui qui aurait effectivement une conscience, même partielle ou mal définie de celles-ci, et qui cependant serait dans l'évitement de ce que cette conscience implique ou lui révèle, ne me semble déjà pas pouvoir être en accord avec lui-même, ainsi, cet évitement ne pourra qu'avoir des conséquences non souhaitées.
<<metta>>
Ca dépend si c'est des responsabilités qu'on se donne mais qui ne correspondent pas à un vrai besoin, des responsabilités qu'on se fabrique pour ne pas se rencontrer soi...dans ce cas, on peut les abandonner.
Mais peut-on éviter la responsabilité d'assumer sa vie?
Je ne crois pas!
Mais peut-on éviter la responsabilité d'assumer sa vie?
Je ne crois pas!
C'est quoi un "vrai besoin", quand on sait qu'on va tous crever.lausm a écrit :Ca dépend si c'est des responsabilités qu'on se donne mais qui ne correspondent pas à un vrai besoin
Pour moi, la réponse est "non", sans détour. L'abandon est une forme de fuite, et il n'y a pas de bonheur dans la fuite de quoi que de soit, de toute façon. 

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu

Tout à fait.
Ted, un vrai besoin, si on va tous crever??
Me semble que cette façon d'aborder la réalité revêt un aspect un tantinet nihiliste!
Tout comme ta question initiale!
Il me semble aussi que comme le dit Lausm, certaines personnes se surchargent de soit disant responsabilités. Je crois qu'il faut faire peser cela dans la balance de notre réflexion, en se bornant tout au moins à indiquer l'existence de cette réalité. <<metta>>
PS : Tiens, finalement, il me vient un exemple tout con dont j'ai été victime moi-même chose sur laquelle je me suis quand-même largement amélioré, c'est en musique. Quand en groupe, ça ne décollait pas, que la musique ne voulait pas s'émanciper, j'avais cette tendance à en prendre toute la responsabilité. La conséquence était que je jouais d'autant plus nerveusement, plein de notes et fort...D'où peut-être quand même, que la musique ne décollait effectivement pas
Là ça y'est je me replace au milieu
mais bon, là je nous laisse le soin de faire la part des choses
En musique, le plus difficile est d'écouter, écoute qui permet de trouver la place juste. Les musiciens savent à quel point, la musique peut être le lieu de difficultés égotiques, lesquelles font écho dans la vie de tous les jours, à une manière de se positionner face aux autres, "face", qui doit devenir "avec" justement.
<<metta>>
PS : Tiens, finalement, il me vient un exemple tout con dont j'ai été victime moi-même chose sur laquelle je me suis quand-même largement amélioré, c'est en musique. Quand en groupe, ça ne décollait pas, que la musique ne voulait pas s'émanciper, j'avais cette tendance à en prendre toute la responsabilité. La conséquence était que je jouais d'autant plus nerveusement, plein de notes et fort...D'où peut-être quand même, que la musique ne décollait effectivement pas



En musique, le plus difficile est d'écouter, écoute qui permet de trouver la place juste. Les musiciens savent à quel point, la musique peut être le lieu de difficultés égotiques, lesquelles font écho dans la vie de tous les jours, à une manière de se positionner face aux autres, "face", qui doit devenir "avec" justement.
<<metta>>
C'est un peu basé sur la connaissance de soi :
Il y a des gens qui ont les capacités de vivre des vies compliquées tout en étant bien dans leur être.
Et il y a d'autres personnes qui en sont incapables. Une vie la plus simple possible est meilleure pour elles.
Dans la vie professionnelle, on a des responsabilités, celles ci n'existent plus au moment de la retraite. A chacun de voir s'il veut se créer de nouvelles responsabilités ou profiter de la nouvelle simplicité de sa vie.
A partir de quel age de ses enfants, on n'en est plus responsable?
Ce qui est ennuyeux c'est de prendre des responsabilités et de s’apercevoir ensuite qu'on ne peut les assumer qu'au prix de grandes difficultés ou pas du tout. (Si j'avais su, je ne serai pas venu).
Dans ce cas , se donne t-on le droit à l'erreur? (C'est trop compliqué, je laisse tomber) ou "tant pis je vais jusqu'au bout de mon choix". La décision est peut être prise en calculant les conséquences d'un des deux choix. Quel choix amène le moins de souffrance, de confusion pour soi et pour les autres?
Cela me fait fait penser à la situation des parents qui ont un enfant handicapé. S'il le gardent cela peut pourrir leur vie et la vie de leurs autres enfants, s'ils le laissent dans une institution, ils abandonnent d'une certaine manière leur enfant. Ce ne sont pas des choix faciles.
Il y a des gens qui ont les capacités de vivre des vies compliquées tout en étant bien dans leur être.
Et il y a d'autres personnes qui en sont incapables. Une vie la plus simple possible est meilleure pour elles.
Dans la vie professionnelle, on a des responsabilités, celles ci n'existent plus au moment de la retraite. A chacun de voir s'il veut se créer de nouvelles responsabilités ou profiter de la nouvelle simplicité de sa vie.
A partir de quel age de ses enfants, on n'en est plus responsable?
Ce qui est ennuyeux c'est de prendre des responsabilités et de s’apercevoir ensuite qu'on ne peut les assumer qu'au prix de grandes difficultés ou pas du tout. (Si j'avais su, je ne serai pas venu).
Dans ce cas , se donne t-on le droit à l'erreur? (C'est trop compliqué, je laisse tomber) ou "tant pis je vais jusqu'au bout de mon choix". La décision est peut être prise en calculant les conséquences d'un des deux choix. Quel choix amène le moins de souffrance, de confusion pour soi et pour les autres?
Cela me fait fait penser à la situation des parents qui ont un enfant handicapé. S'il le gardent cela peut pourrir leur vie et la vie de leurs autres enfants, s'ils le laissent dans une institution, ils abandonnent d'une certaine manière leur enfant. Ce ne sont pas des choix faciles.
C'est pour ça que parfois on peut voir qu'en fait, on peut faire les deux : essayer d'aller jusqu'au bout et en même temps se donner le droit d'arrèter.....ça s'appelle un moment de pause.
mais mon expérience apprise en tant que zeniste, est qu'on se repose mieux quand on décide de tout arrèter, même si on reprend le lendemain...mais pas arrèter à moitié en sachant qu'on reprendra, et là on ne se repose pas vraiment complètement.
C'est donc comme mourir et renaître...si on ne meurt pas complètement, on ne peut pas renaître complètement.
Donc abandonner sans abandonner.
de toutes façons, nos enfants évoluent, leurs besoins aussi...et souvent on reste figé sur une nécessité antérieure, et c'est là qu'on se charge de problèmes qui ne sont pas de notre ressort.
Faut surfer sur la vague, et s'adapter au quotidien, au présent.
Après tout, quand on fait la vaisselle, on ne se dit pas que c'est une responsabilité immense : on la fait, et quand elle est faite, on n'y pense plus....puis on recommence, et on n'en fait pas tout un plat (ouah la blague!)....je pense que c'est pareil pour le quotidien : on se fatigue plus à cause de l'idée qu'on se fait de ce qu'on devrait faire ou pas, que quand on fait les choses.
donc pas trop penser, mais entrer dans l'action, simplement.
mais mon expérience apprise en tant que zeniste, est qu'on se repose mieux quand on décide de tout arrèter, même si on reprend le lendemain...mais pas arrèter à moitié en sachant qu'on reprendra, et là on ne se repose pas vraiment complètement.
C'est donc comme mourir et renaître...si on ne meurt pas complètement, on ne peut pas renaître complètement.
Donc abandonner sans abandonner.
de toutes façons, nos enfants évoluent, leurs besoins aussi...et souvent on reste figé sur une nécessité antérieure, et c'est là qu'on se charge de problèmes qui ne sont pas de notre ressort.
Faut surfer sur la vague, et s'adapter au quotidien, au présent.
Après tout, quand on fait la vaisselle, on ne se dit pas que c'est une responsabilité immense : on la fait, et quand elle est faite, on n'y pense plus....puis on recommence, et on n'en fait pas tout un plat (ouah la blague!)....je pense que c'est pareil pour le quotidien : on se fatigue plus à cause de l'idée qu'on se fait de ce qu'on devrait faire ou pas, que quand on fait les choses.
donc pas trop penser, mais entrer dans l'action, simplement.
Un court temps je pense, la vie nous les rappelle aisément.
On peut les laisser de côté mais au final que ferait-t-on sans responsabilité ?
Certains ont la fâcheuse habitude de remettre à demain ce qu'ils ont à faire, ça ne dure qu'un moment et
cela reste des tendances récurrentes.
On peut les laisser de côté mais au final que ferait-t-on sans responsabilité ?
Certains ont la fâcheuse habitude de remettre à demain ce qu'ils ont à faire, ça ne dure qu'un moment et
cela reste des tendances récurrentes.
