Jean a écrit :Quand rien ne marche, que l'on arrive pas à se sortir la tête de l'eau, Tong Len est l'ultime recours.
Comment développer la bodhichitta ?
- Dharmadhatu
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- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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Jean
C'est conseillé de s'y entrainer pour être prêt à faire face à des situations difficiles. Mais cela peut venir aussi naturellement :
Une fois que l'on connait intellectuellement la pratique, on peut la faire pour régler ses comptes avec les émotions perturbantes liées à certains événements du passé proche ou lointain qui continuent à tarabuster et à empoisonner l'esprit. C'est une occasion de l'expérimenter au calme, d'y gouter, de voir son efficacité et de l'intégrer.
Le seul défaut de Tong Len paradoxalement c'est sa simplicité. C'est si simple que l'on peut penser "C'est trop simple pour pouvoir marcher".
Inspir noir dans le coeur qui se mélange avec sa propre négativité (émotion, attitude)
négatif multiplié par négatif = positif
Expir blanc du positif qui rayonne à partir du coeur.
La méditation parfois c'est un peu comme descendre un cours d'eau en kayak
Un coup de pagaïe à droite, un coup de pagaïe à gauche dans les passages de la rivière turbulents, et se laisser porter en ne faisant rien dans les parties de la rivière calmes.
On pourrait parler de Tong Len pendant des heures, même écrire un livre à son sujet de 500 pages. Mais ce serait compliquer cette pratique simple.
Pour résumer : Y a bon Tong Len.
Une fois que l'on connait intellectuellement la pratique, on peut la faire pour régler ses comptes avec les émotions perturbantes liées à certains événements du passé proche ou lointain qui continuent à tarabuster et à empoisonner l'esprit. C'est une occasion de l'expérimenter au calme, d'y gouter, de voir son efficacité et de l'intégrer.
Le seul défaut de Tong Len paradoxalement c'est sa simplicité. C'est si simple que l'on peut penser "C'est trop simple pour pouvoir marcher".
Inspir noir dans le coeur qui se mélange avec sa propre négativité (émotion, attitude)
négatif multiplié par négatif = positif
Expir blanc du positif qui rayonne à partir du coeur.
La méditation parfois c'est un peu comme descendre un cours d'eau en kayak
Un coup de pagaïe à droite, un coup de pagaïe à gauche dans les passages de la rivière turbulents, et se laisser porter en ne faisant rien dans les parties de la rivière calmes.
On pourrait parler de Tong Len pendant des heures, même écrire un livre à son sujet de 500 pages. Mais ce serait compliquer cette pratique simple.
Pour résumer : Y a bon Tong Len.
- Dharmadhatu
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apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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ted
Et, est-ce qu'on ne risque pas d'encrasser un filtre ?Jean a écrit : Inspir noir dans le coeur qui se mélange avec sa propre négativité (émotion, attitude)
négatif multiplié par négatif = positif
Expir blanc du positif qui rayonne à partir du coeur.
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Jean
C'est une crainte qui est souvent exprimée, mais il n'y a aucun danger.
Cf l'histoire Zen du miroir, de la poussière qui s'y dépose et qu'il faut nettoyer.
Cf l'histoire Zen du miroir, de la poussière qui s'y dépose et qu'il faut nettoyer.
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longchen2
Il existe des pratiques où il s’agit de penser à la souffrance encourue par les êtres sensibles dans chacune des 6 Destinées (Royaumes), càd les enfers bouddhistes (chauds et froids, ils sont assez nombreux
), les prêtas, animaux, humains, titans, dieux.
Je crois que tout le monde peut s’exercer à cela, ce n’est pas lié à un courant bouddhiste particulier, et cela peut contribuer à développer cette bodhichitta.
Dans Tonglèn -je ne sais pas du tout si l’équivalent de cette pratique existe dans mon école- il faut reconnaître que cela va plus loin que de simplement penser (et compatir) à la souffrance des êtres dans les 6 Destinées, puisqu'on la prend sur soi.
Moi aussi je me pose la question du bouchage du carburateur, du filtre à air ou autre. C’est une crainte en partie inconsciente, instinctive, car je crois que l’on n'a pas très envie de s’approcher de ce qui est nocif et pollué (en règle générale).
Bien sûr selon le bouddhisme, l’être humain est nocif et pollué (les poisons mentaux).

Je crois que tout le monde peut s’exercer à cela, ce n’est pas lié à un courant bouddhiste particulier, et cela peut contribuer à développer cette bodhichitta.
Dans Tonglèn -je ne sais pas du tout si l’équivalent de cette pratique existe dans mon école- il faut reconnaître que cela va plus loin que de simplement penser (et compatir) à la souffrance des êtres dans les 6 Destinées, puisqu'on la prend sur soi.
Moi aussi je me pose la question du bouchage du carburateur, du filtre à air ou autre. C’est une crainte en partie inconsciente, instinctive, car je crois que l’on n'a pas très envie de s’approcher de ce qui est nocif et pollué (en règle générale).
Bien sûr selon le bouddhisme, l’être humain est nocif et pollué (les poisons mentaux).
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ted
Quelqu'un qui ne poste pas souvent, m'a dit par mail qu'il y avait un risque...longchen2 a écrit :Moi aussi je me pose la question du bouchage du carburateur, du filtre à air ou autre. C’est une crainte en partie inconsciente, instinctive, car je crois que l’on n'a pas très envie de s’approcher de ce qui est nocif et pollué (en règle générale).
Bien sûr selon le bouddhisme, l’être humain est nocif et pollué (les poisons mentaux).
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Sais pas trop...
J'avoue que c'est une pratique que j'utilise quand je me sens en pleine forme et sur de moi... Sinon j'ose pas...
- Dharmadhatu
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Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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ted
Compréhension intellectuelle ou réalisation directe ?Dharmadhatu a écrit :Normalement, c'est fait avec la compréhension de la vacuité: avec elle rien n'est bouché.
- Dharmadhatu
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Il m'est arrivé d'avoir des difficultés à aller vers l'infini (et au-delà !) pour attirer les noirceurs, mais quand je pense à la vacuité, ça vient tout seul.
Le fait aussi de dissoudre au fond du coeur: sans la vacuité, c'est difficile.
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