Ch NN a aussi un côté historien. Il a des connaissances, il a fait des recherches. Je crois même qu'à ce niveau il est considéré aussi comme une autorité.
L'une de ses motivations, préoccupations, partagée par beaucoup de Lamas, est la préservation de la tradition Tibétaine (vu les circonstances) et donc aussi de son histoire.
Il y a un auteur russe qui a été élève de Ch NN et de Tenzin Namdak qui a fait des recherches et qui a trouvé des traces du Dzogchen dans la tradition chamane Sibérienne.
Est-ce du à des interractions ou est-ce que cette connaissance est apparue chez un chamane particulièrement doués?
Si cette connaissnace est accéssible par n'importe quel humain, peut être on peu la retrouver aussi chez les chamanes amérindiens. TWR est très copain avec le chamane en chef des Tarahumaras (mangeurs de peyoltl) et avec la communauté de l4amérique du Sud du Condor Blanco dont le chef spirituel qui est docteur en médecine a été par sa famille, son éducation initié au chamanisme.
TWR a été invité pour recevoir une récompense de la part une association qui regroupe les "Anciens" de la tradition Amérindienne et d'autres traditions chamaniques.
http://www.ancientwisdomrising.com/
Peter Fenner : la libération naturelle
Et c'est bien compréhensibleJean a écrit :(...) L'une de ses motivations, préoccupations, partagée par beaucoup de Lamas, est la préservation de la tradition Tibétaine (vu les circonstances) et donc aussi de son histoire. (...)

C'est sur... Je me demande quand même pourquoi Siddhartha Gautama n'est pas parti en corps de lumière. Et là, il y a toujours ce doute chez moi : l'éveil du Bouddha, et la réalisation finale du Dzogchen : est ce qu'on parle de la même chose ?Jean a écrit : La progression spirituelle n'a pas de fin. L’illumination est comme un lotus qui s'ouvre mais il n’arrête plus ensuite de s'ouvrir et de développer de nouveaux pétales de capacités. Chez certains humains cela a été jusqu'à la transformation du corps en énergie.

Pourquoi Gautama n'est il pas parti en CAC

Une hypothèse est que le Bouddha a enseigné que les soutras et s'est cantonné à cela. Ca suffisait pour une vie, C'était un enseignement pour un large public. Les gens étaient prêts pour ce type d'enseignement. L'enseignement du Dzochen était confidentiel pour la simple raison qu'à l'époque peu de gens étaient réceptifs à cet enseignement.
S'il était parti en arc-en-ciel, peut être cela aurait été trop fort de café pour l'époque et l'une de ses conséquences aurait été sa divination.???????
On peut aller des soutras vers le Dzogchen en passant par les Tantras comme on peut faire le chemin inverse. Tout cela s'articule parfaitement mais l'approche de ces pratiques diffère suivant l'angle qu'elles sont abordées et pratiquées.
Une même pratique a un rôle si elle est pratiquée direction Dzogchen , elle en a un autre si elle est pratiquée direction soutras
Dans un sens les tantras sont pratiqués que si le pratiquant a une notion au moins intellectuelle de ce qu'est la vacuité, dans l'autre sens les tantras sont pratiqués à partir de l'expérience de la vacuité.
Lama Yéshé disait que la pratique des tantras pouvait aider à la compréhension des soutras et le Dalai Lama conseille aux pratiquants de la Voie Médiane de pratiquer le Dzogchen, que cela peut les aider dans leur compréhension.
Les pratiquants de la voie progressive, comme les Ningmapas, par les tantras vont déboucher sur l’expérience du Dzogchen et dans la tradition Dzogchen il y a des tantras que l'on retrouve parfois intégrés dans une sadhana tantrqie de la voie progressive.
S'il était parti en arc-en-ciel, peut être cela aurait été trop fort de café pour l'époque et l'une de ses conséquences aurait été sa divination.???????
On peut aller des soutras vers le Dzogchen en passant par les Tantras comme on peut faire le chemin inverse. Tout cela s'articule parfaitement mais l'approche de ces pratiques diffère suivant l'angle qu'elles sont abordées et pratiquées.
Une même pratique a un rôle si elle est pratiquée direction Dzogchen , elle en a un autre si elle est pratiquée direction soutras
Dans un sens les tantras sont pratiqués que si le pratiquant a une notion au moins intellectuelle de ce qu'est la vacuité, dans l'autre sens les tantras sont pratiqués à partir de l'expérience de la vacuité.
Lama Yéshé disait que la pratique des tantras pouvait aider à la compréhension des soutras et le Dalai Lama conseille aux pratiquants de la Voie Médiane de pratiquer le Dzogchen, que cela peut les aider dans leur compréhension.
Les pratiquants de la voie progressive, comme les Ningmapas, par les tantras vont déboucher sur l’expérience du Dzogchen et dans la tradition Dzogchen il y a des tantras que l'on retrouve parfois intégrés dans une sadhana tantrqie de la voie progressive.
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
ba11 Excellente cette remarque, Ted. Souvent, on entend dire les gens qu'il ne faut surtout pas penser parce qu'il faut être dans l'instant présent. Mais on confond les instructions qui concernent méditation et celles de la post-méditation. S'il ne fallait plus penser, alors on ne ferait plus de projets, se faire du bien avec des souvenirs sympas serait proscrit etc. Et on sentirait tous le chacal !ted a écrit :On peut se laver, quand même ??Ne vous fatiguez pas à corriger le ciel.
Longchenpa
![]()

Pour les thelwas soulignés par Namkai Norbu Rinpotché, peut-être qu'il y a un rapport avec la description, dans le 1er tome de L'Escalier de cristal, concernant notre monde qui se trouve sur l'assemblage de lotus dans les mains de Vairochana. A vérifier...

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Dharmadhatu a écrit :ba11 Excellente cette remarque, Ted. Souvent, on entend dire les gens qu'il ne faut surtout pas penser parce qu'il faut être dans l'instant présent. Mais on confond les instructions qui concernent méditation et celles de la post-méditation. S'il ne fallait plus penser, alors on ne ferait plus de projets, se faire du bien avec des souvenirs sympas serait proscrit etc. Et on sentirait tous le chacal !ted a écrit :On peut se laver, quand même ??Ne vous fatiguez pas à corriger le ciel.
Longchenpa
![]()
Bien sûr, l'idéal est d'atteindre l'état de Bouddha qui est totalement dénué d'intellections, mais à notre niveau, nous ne pouvons faire autrement que d'instaurer des périodes de méditation et de post-méditation.
Pour les thelwas soulignés par Namkai Norbu Rinpotché, peut-être qu'il y a un rapport avec la description, dans le 1er tome de L'Escalier de cristal, concernant notre monde qui se trouve sur l'assemblage de lotus dans les mains de Vairochana. A vérifier...
Mais il y a le non-attachement aux pensées, n'est-ce-pas Dhamadathu ? ou je comprends mal ?

Sinon, penser à se laver toute la journée, ou à un bon ou mauvais souvenir, ou à un projet ou à une prochaine galère sans-arrêt, seraient une obsession dans la post-méditation, qui nous ferait oublier d'être dans l'instant présent, de lâcher-prise, d'accueillir, de laisser le flux, d'être...
- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Si ce n'est pas le cas, il y a un hic dans la méthode.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
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::mr yellow:: oui, oui voilà c’est çà, et encore une fois je n’aurais pas su l’exprimer ainsi !Dharmadhatu a écrit :(...) On stabylote certaines phrases écrites sur l'eau. (...)

çà c’est le Dharma exprimé aux occidentaux: nous autres on veut du direct, des mots bruts qui résonnent avec notre réalité quotidienne !


Bön, bouddhisme, chamanisme d'ici ou de là, zen, taoisme, tantrisme shivaite, la Conscience est la Conscience, et la réalité est la réalité.
Après, chacun a des habits différents, au Tibet on se les pèle en altitude et on met des doudounes en cuir de yak. Au Japon on a vingt cinq couches de kimonos car on est un peu précieux dans l'âme et qu'on aime ritualiser le quotidien. Chez les chinois, on se perd dans le brouillard en montant les escaliers des temples de Wudang ou Emei, en croisant un vieillard un peu dépenaillé mais qui a l'oeil qui brille et qui rigole tout le temps......
MAis la Conscience n'a pas de frontière, elle aime voyager léger, et n'a rien à déclarer qui la fasse être arrètée à la douane, quand elle existe encore.
Après, chacun a des habits différents, au Tibet on se les pèle en altitude et on met des doudounes en cuir de yak. Au Japon on a vingt cinq couches de kimonos car on est un peu précieux dans l'âme et qu'on aime ritualiser le quotidien. Chez les chinois, on se perd dans le brouillard en montant les escaliers des temples de Wudang ou Emei, en croisant un vieillard un peu dépenaillé mais qui a l'oeil qui brille et qui rigole tout le temps......
MAis la Conscience n'a pas de frontière, elle aime voyager léger, et n'a rien à déclarer qui la fasse être arrètée à la douane, quand elle existe encore.