Différence entre l'humain et "'les animaux"

onmyway

Pour moi, c'est simple, l'humain est un animal
Mais je préfère dire l'humain est un être vivant parmi d'autres
Car le terme "animal" a parfois eu une connotation péjorative ou méprisante (du fait des humains bien sur ;))
et le terme humain est galvaudé bien souvent;
Que dire des actions qu'on juge "inhumaines", cruelles, des massacres dans les guerres, des viols, des haines entre humains ?
Ces actions ne sont pas "inhumaines", elles sont humaines, c'est tout ! c'est à dire imparfaites, et donc parfois mauvaises
Et quand on parle d'avoir de "l'humanité", ça n'a pas forcément un sens valorisant pour moi, vu tout le mal que fait ou peut faire l'humain sur terre;
Pour beaucoup de naturalistes, biologistes, écologistes, l'humain est un primate, un singe arrogant, prolifique et pollueur,
bref qui a mal tourné ;)
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axiste
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Là, je ne tape pas sur mon clavier avec ma patte droite: j'ai des mots que les animaux n'ont pas… ils ne disent pas de bêtises… ils les font juste, quelquefois…et comme tout est relatif, ce sont des bêtises pour nous, mais pas pour eux ….
Mon chat tue des oiseaux sans sourciller, avec un certain contentement, puis il les laisse, ne les mange même pas…l'autre jour j'ai tenté de sauver un orvet sous ses griffes…le chat n'a pas conscience de la vie qu'il enlève: j'ai l'impression qu'il est comme un enfant devant un jouet, et quand il est cassé, il le délaisse…

Alors voilà, il lui manque une bonne dose d'empathie…( le chien lui joue avec des bouts de bois, des bouts de cordes, mais ne tue pas…il sait que je n'aime pas ça, il a conscience de certaines limites et pas mon chat)

Quand mon chat a faim il commence à devenir très très doux: ses yeux comme des yeux d'amoureux ramassent des étoiles qui viennent briller leur ciel…ah mais c'est qu'en matière de ventre, il sait y faire ! Il pourrait faire n'importe quoi pour amadouer, sans scrupules: la nourriture physique, c'est pour lui une question de vie ou de mort …on ne discute donc pas….on observe sa parade amoureuse (oui, il est très amoureux quand il a faim !) pour savoir l'heure qu'il est (c'est assez pratique…)..bref, nous nous arrangeons bien…

On sait bien que toute vie est sacrée.

Mais aussi, ça empêche toutes comparaisons.

Même un arbre ne peut-être comparé à une fleur, c'est absurde !

Il y a la vie.

Après il y a les fils qu'on tisse dessus: jamais nous ne ferons les mêmes mailles, c'est impossible…

Dire que les animaux ou les humains sont mieux- moins- pire ce sont juste des fabrications supplémentaires.

Comme dit Longchen on se sent souvent limité…c'est un combat quotidien pour l'être moins, et pour ma part c'est un peu style: deux pas en avant et un pas en arrière, je danse, et avec un sentiment parfois de faire beaucoup de surplace, ou même aussi de reculer…

Mais ça c'est quand je deviens juge. Donc j'en prends conscience et j'arrête tout…le censeur en moi s'éteint peu à peu.

Et puis surtout, les mots sont faux. Pas de plus-moins-égal, ça c'est du jargon ou du soupoudrage…une prise de pouvoir…un coup d'état en nous mêmes : des voix qui s'emparent de la vérité en nous en séparant des choses.

De toutes les façons les autres c'est nous…

On peut pas dire les humains sont méchants et les animaux valent le coup..

Ce sont des images de plus…d'autres encore…

Je comprends cependant que les mots apaisent parfois qui déchargent notre haine ou nos blessures parfois: voilà les mots laveurs de douleurs !

La seule chose qui serait vraie, ce serait l'action au moment où la situation se poserait, pas les mots ou les histoires qu'on écrit.

Et puis j'aime bien le post de sourire là aussi...avec le sac plastique...je sais pas pourquoi il vient là...

Je crois que les choses en fait, il n'y a rien à en dire…

Je prie tous les jours pour être capable d'aimer. Seulement ça. juste ça. Et à chaque souffle. Quelquefois quand je sais pas, ça me fait pleurer. Et souvent je sais pas. D'autres fois je sais et je sais pas que je sais. Alors j'arrête de parler.
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
onmyway

Mon chat tue des oiseaux sans sourciller, avec un certain contentement, puis il les laisse, ne les mange même pas…l'autre jour j'ai tenté de sauver un orvet sous ses griffes…le chat n'a pas conscience de la vie qu'il enlève: j'ai l'impression qu'il est comme un enfant devant un jouet, et quand il est cassé, il le délaisse…
Beaucoup de "chasseurs du dimanche" (souvent buveurs de bière),ou tueurs des abbatoirs entre autre, tuent aussi beaucoup d'oiseaux, des cerfs, veaux, lapins, poulets, biches, poissons et j'en passe, sans sourciller, et avec un certain contentement, puis souvent ils les laisse, ne les mange même pas; Quelques fois j'ai tenté de sauver des oiseaux ou autres, devant leurs fusils, lignes ou pièges, ils ne semblent pas avoir conscience de la vie qu'ils enlèvent, et de leur souffrance, comme un gamin devant un jouet ou un chien devant une proie
Alors voilà, il lui manque une bonne dose d'empathie…( le chien lui joue avec des bouts de bois, des bouts de cordes, mais ne tue pas…il sait que je n'aime pas ça, il a conscience de certaines limites et pas mon chat)
Alors voilà, il leur manque une bonne dose d'empathie, certains êtres ont conscience de ça, mais pas ce genre de "chasseurs" , pecheurs, industriels de la bouffe, consommateurs devant leur plats et autres;
Quand mon chat a faim il commence à devenir très très doux: ses yeux comme des yeux d'amoureux ramassent des étoiles qui viennent briller leur ciel…ah mais c'est qu'en matière de ventre, il sait y faire ! Il pourrait faire n'importe quoi pour amadouer, sans scrupules: la nourriture physique, c'est pour lui une question de vie ou de mort …on ne discute donc pas….on observe sa parade amoureuse (oui, il est très amoureux quand il a faim !) pour savoir l'heure qu'il est (c'est assez pratique…)..bref, nous nous arrangeons bien…
Quand un humain(e) a besoin de gagner du fric pour manger et "survivre", il commence souvent à devenir très doux, devant un patron, un employeur ou autres; ses yeux comme des yeux de mendiants, ravalent leur honneur, pour le fric, la consommation, l'emploi etc; ah mais c'est qu'en matière de fric, de bouffer pour son couple ou progeniture aussi , il sait y faire ! il pourrait faire n'importe quoi pour avoir tout ca, sans scrupules ni pbs de conscience; Le fric et la bouffe, le sexe souvent aussi, la consommation -pollution, c'est pour lui une question de vie ou de mort... on ne discute donc pas; on observe ses "parades amoureuse" (oui, il est très "amoureux" quand il a faim, de fric, de sexe, de bouffe...), pour savoir ses intentions, c'est assez pratique; bref ils s'arrangent bien
;)
boudiiii !

jap_8 ::mr yellow::
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Flocon
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Onmyway, j'ai dû mal m'exprimer, si j'ai donné l'impression que je pensais qu'il existait une barrière entre humain et animal : Stephen Jay Gould soutient exactement le contraire dans ses livres (avec un argumentaire du même type que le tien : on ne peut situer cette supposée barrière ni au niveau du génome, ni à celui de la structure du cerveau, ni à celui du comportement. Le plus probable est donc qu'elle n'existe pas). L'homme est un primate, avec quelques particularités corticales dues à l'évolution, comme toutes les particularités propres aux différentes espèces.
Là où Gould diffère de toi, c'est sur l'idée du "primate qui a mal tourné", qui serait pire que les autres animaux et possèderait une dimension malfaisante propre, absente du reste de la nature : à ses yeux, il s'agit là d'un jugement de valeur anthropocentrique, d'une projection morale qui n'a pas lieu d'être en biologie. Je crois qu'il a raison.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
onmyway

Sur la question du "primate qui a mal tourné", bien sur que j'ai le même avis que toi ;-)
A savoir que ce n'est là plus un avis "scientifique" et objectif, mais un point de vue subjectif, un jugement personnel, moral;
Et à part certains scientifiques-naturalistes ou écologiques, qui ont clairement "pris parti" pour donner leur avis "moins neutre", sans se contenter d'exposer des faits d'observations, (souvent d'ailleurs pour proteger et défendre ces mêmes etres vivants, animaux mais aussi végétaux, forets détruites, océans pollués, pour la "consommation" , le fric etc);
D'autres préfèrent en rester à leurs résultats de recherche
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Flocon
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OK. Le problème de ce jugement moral, parfaitement légitime par ailleurs, c'est que c'est un trait culturel chrétien (Gould le savait bien, étant chrétien lui-même, et c'est pour cela qu'il s'en méfiait particulièrement dans le domaine scientifique) : c'est le thème du péché originel, tout simplement. L'homme est supposé frappé d'une tare intrinsèque, qui le sépare du reste du monde vivant tout en lui valant un destin unique -lui seul porte le poids du péché, lui seul est appelé à la rédemption. Sans vouloir critiquer le christianisme, j'avoue que ce n'est pas ma tasse de thé. Mais chacun ses idées.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.

Kong Tseu
ted

Différence entre l'humain et "'les animaux"
Aucun humain ne m'a jamais mordu pendant que je faisais mon footing... :mrgreen:
onmyway

Mon avis et vision à ce sujet, n'est pas du tout chrétienne , d'autant que je ne suis pas chrétien, pas même baptisé, et toujours été assez éloigné des "opinions sociales" et influences religieuses;
Mon avis, est un simple parti pris personnel, plus proche d'ailleurs de la vision des amérindiens; c'est à dire l'inverse un peu de ce que tu dis;
L'humain est un être vivant parmi d'autres, qui a vécu ou pourrait encore vivre en harmonie avec la nature, avec la vie, et "l'esprit" de l'univers, mais il se sépare de lui même de la vie libre et naturelle, et dans ce cas, il devient un fléau pour le vivant, et donc il va à l'encontre des valeurs d'harmonie, de paix, de respect de toutes formes de vie (qui sont frères et sœurs, ni plus ni moins) de liberté etc;
Mais cet avis de "justice" est le même que quand je vois un gars ou une fille innoncents se faire tabasser par une bandes de conna****, c'est à dire un jugement venant d'un sens de l'injustice, et au delà des apparences, des "catégories" humain, animal, noir, blanc, homme, femme, musulman, juif, chrétien, amerindien, ou des frontières fictives entre les êtres vivants, humains, animaux etc, mais par rapport à leur souffrance et l'irrespect de la vie;
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