Peter Fenner : la libération naturelle

ted

tongra a écrit :Et les signes sont classiques, nul besoin d'interférer dans le déroulement des évènements, ni modifier, ni ajouter ni soustraire. L'instant est parfait en soi et vu dans une lucidité a-normale. Pas de réaction psychologique particulière et si cela se produit, c'est accueilli sans surajouter une problématique. Les écarts entre réalité de l'instant et les envies se réduisent ou se comblent, etc.
Et qui constate qu'on expérimente des signes classiques ? Parce que si c'est laissé à l'appréciation de chacun, n'y a t'il pas un risque de se croire dans l'état naturel, alors qu'on y est pas tout à fait ? Y aurait-il des signes plutôt concrets ? : des conséquences physiologiques ? des dons qui apparaissent ? etc... :oops:

Sonam avait participé à une rencontre avec Chogyal Namkhai Norbu. Il disait qu'il avait repéré, dans l'assistance, bien des gens qui étaient dans l'état naturel. Il doit donc y avoir un test simple ? :oops:
onmyway

Y aurait-il des signes plutôt concrets ? : des conséquences physiologiques ? des dons qui apparaissent ? etc...
A mon avis, ce genre de questionnements n'a pas de sens, et c'est inutile; C'est vouloir avoir des "preuves physiques", de quelquechose qui est au delà (du physique, du corps et des phénomènes)
Je dirais que c'est une question de "curieux" qui ne connait pas "l'état naturel" en question ;-)
et celui qui est effectivement dans cet état, ne porte plus aucun interet à ces "preuves secondaires"
De plus, éveillé ou pas, le corps reste éphémère, il nait, vit puis meurt;
Le seul "don" essentiel est surement la paix interieure, et la compassion pour les autres qui peut en être la conséquence
Le reste, les supers pouvoirs impressionnants etc, c'est de la nourrir pour l'égo
Sonam avait participé à une rencontre avec Chogyal Namkhai Norbu. Il disait qu'il avait repéré, dans l'assistance, bien des gens qui étaient dans l'état naturel. Il doit donc y avoir un test simple ?
La seule manière de le savoir c'est de le vivre soi-même
Et à moins que Sonan l'ait déjà vécu, je pense que c'est juste une supposition, ou une interprétration subjective
Personne ne goutera du sucre à ta place pour savoir quel gout ça a Butterfly_tenryu
tongra

La je dirais que de cette façon tu cultives une certaine ... négativité/négation... un peu pathologique ... (du moins dans le propos) en repoussant toujours non seulement le possible mais toute possibilité d'ouverture et ça peut finir par devenir une habitude, un toc. Ca débouche sur une certaine sclérose et des croyances lourdes, de véritables obstacles.

Il suffit simplement d'explorer, d'oser se laisser aller au ressenti et à l'expérience sans tout le bagage de restriction de ceux (et ils sont nombreux dans les centres et chez les certifiés conformes) qui veulent brider le système pour pouvoir conserver leur ascendant sur autrui.
Jean

@ Tongra

Quand du dis "Comprendre" tu parles de compréhension intellectuelle?

Car il y a aussi comprendre avec son corps, comprendre avec son coeur (aspect affectif et intuitif)...

On peut partir d'une compréhension intellectuelle et l'intégrer ensuite au corps et au coeur.

Si on discute en ce moment, on utilise des mots, c'est pour expliquer et le but d'expliquer c'est pour faire comprendre.

Sinon à quoi bon les discussions, les enseignements oraux, les livres etc?

Une des premières nonnes Bouddhistes occidentales, élève du XVI Karmapa, (excusez-moi du peu) après de nombreuses années de retraite avait déclaré lors d'un interview.

"Les gens sont tous des Bouddhas, mais ils ne le savent pas"

Comprendre est-il l'équivalent de savoir?

Je comprends cela (ouch!) comme voulant dire que les gens traversent dans la journée des tas d'états mentaux, dont des états mentaux libérés mais qu'ils ne les reconnaissent pas car ils ne savent pas les reconnaître. Si une personne leur fait reconnaitre comme par exemple par des méditations dirigées et leur explique l'importance de ces états, (la fameuse "introduction à la nature de l'esprit"?), à ce moment là, ils savent quels états mentaux cultiver et quels autres laisser passer.

Paradoxalement, il y a un travail à "faire" qui semble prendre du temps pour retourner à l'état "ne rien faire" pour que l'état "ne rien faire" devienne une habitude. ce qui correspondrait à la 3eme maxime de Garab Dordje :

1- Apercevoir la vérité elle-même

2- Acquérir la conviction unique

3- Atteindre l'assurance dans la libération

Cf "L'escalier de Cristal" - Tome II - Les trois maximes du Dzogchen - de Kunzang Péma Namgyèl - Editions Marpa.

(Les Tomes I -2 -3 sont 3 livres hautement recommandables pour les personnes intéressées par le Dzogchen)
lausm

En fait, ce que dit Onmyway n'est pas si négatif que ça, je trouve!
par contre, il ne faut pas dire à Ted qu'il n'a rien compris : on ne peut juger de ça, et je pense que cet état naturel s'enseigne plus par positivité que par négativité. Et si formulation négative il y a, elle concernera un contenu d'état, et pas la personne qui tente de comprendre.
Par exemple, Ted tente d'objectiver des signes de compréhension : c'est typiquement le truc qui fait qu'on ne peut comprendre ainsi l'état en question....car justement il est tout le temps là, il ne se perd pas, il ne s'acquiert pas, il s'agit juste d'être ce qu'on est.....ce qui nous est si difficile car on est super conditionnés à devenir autre chose, et même la foultitudes de pratiques qui existent servent aussi à ça!
Mais comme le faisait remarquer Onmyway, certains au terme d'enseignements graduels, balaient tout ça d'un revers de main pour dire qu'au final, tout est là, et qu'il n'y a rien à faire.
Fenner, se réfère au zen, mais il parle aussi du taoisme, du dzogchen, ainsi qu'à l'advaita vedanta...et le Madhyamika.
Ce qui m'intéresse dans tout ça, c'est justement de dépasser les clivages d'écoles, car justement comme disait Tongra, ces trucs nous renforcent dans la séparation tout en nous faisant croire qu'on est dans l'unité, et de voir que toutes ces traditions pointent vers cet état.
Le tout sans tout confondre, chaque forme de pratique a sa logique, liée à un contexte, un pays, une histoire...il faut tenir compte de cela, mais aussi voir ce qui est commun dans tout ça : la possibilité de vivre une humanité dans un mode qui cesse d'entretenir les conflits.
Donc, Ted, tu n'as pas en t'en faire : juste être présent à ce que tu expérimentes maintenant, même si c'est de la confusion, l'envie de chercher des signes de réalisation ailleurs, si c'est ça ton expérience, si tu y es présent et conscient, sans rien rajouter ni retirer, tu est dans cette conscience non duelle.

En fait c'est super simple, il faut juste essayer...et parfois voir tout ce qui en nous s'oppose à la possibilité que nous puissions croire en être capable.
onmyway

Mon message n'avait pas pour but de critiquer Ted (surtout que c'est un gars que j'aime bien !)
Mais de dire qu'à mon sens, toutes ces questions, et ces désirs de preuves tangibles voire scientifiques (beaucoup le font) sont aussi un obstacle pour le réaliser soi même, un attachement aux formes (si on cherche des preuves physiques ou d'attitudes chez les autres, c'est qu'on est soi même encore identifié au corps ou à notre mental) Alors que le but est de la vivre soi même; il n'y a d'après moi pas d'autres moyens de le savoir;
Dans un groupe de marcheurs, si un seul est allé sur un sommet, les autres vont le questionner, savoir comment c'est tout en haut, quelle vue, quelle impression et état d'esprit on a etc; Le marcheur arrivé en haut, pourra essayer de leur décrire, avec des mots etc; mais personne à part lui ne pourra savoir ce qu'il y a là haut, à moins de s'y rendre soi meme
tongra

@Jean
Quand du dis "Comprendre" tu parles de compréhension intellectuelle?

Car il y a aussi comprendre avec son corps, comprendre avec son coeur (aspect affectif et intuitif)...
Qu'est-ce qu'il y aurait d'autre que l'intellect pour comprendre ? Il n'y a que l'intellect pour "prendre avec". Le corps a son intelligence qui n'a pas besoin de prendre, de saisir.
On peut partir d'une compréhension intellectuelle et l'intégrer ensuite au corps et au coeur.
Hélas ça ne se passe pas dans ce sens, la compréhension intellectuelle ne fait que produire invariablement une représentation mentale, une image puis souvent un concept va en découler. Pour comprendre, le coeur n'a absolument pas besoin de conceptualisation.
Si on discute en ce moment, on utilise des mots, c'est pour expliquer et le but d'expliquer c'est pour faire comprendre.
Faire comprendre quoi ? Quelque chose qui ne sera jamais du domaine de la nature inconditionnée.
Sinon à quoi bon les discussions, les enseignements oraux, les livres etc?
Les livres, les enseignements, les discussions ne sont là que pour ouvrir une perspective mais en aucun cas on ne peut en tirer quelque chose. Parce que ce qui nous intéresse n'a rien à voir avec tout ce qui peut être dit, expliqué, démontré. Et le paradoxe c'est que c'en n'est pas séparé le moins du monde.

"Les gens sont tous des Bouddhas, mais ils ne le savent pas"
Oui, en quelques sortes selon ce qu'on veut attribuer au terme "Bouddha".
Comprendre est-il l'équivalent de savoir?

Je comprends cela (ouch!) comme voulant dire que les gens traversent dans la journée des tas d'états mentaux, dont des états mentaux libérés mais qu'ils ne les reconnaissent pas car ils ne savent pas les reconnaître. Si une personne leur fait reconnaitre comme par exemple par des méditations dirigées et leur explique l'importance de ces états, (la fameuse "introduction à la nature de l'esprit"?), à ce moment là, ils savent quels états mentaux cultiver et quels autres laisser passer.
La nature de l'esprit n'est pas un état mental. Un état mental est un état conditionné duquel on peut sortir et entrer le plus souvent involontairement. La nature de l'esprit ne peut être appréhendée en ayant l'impression de voir ou ressentir quelque chose de spécial. Parfois clarté, sensation (béatitude) et vacuité l'accompagnent mais ce ne sont que des porte d'accès ou encore des effets collatéraux qui n'ont rien à voir avec cette Nature qui ne peut être circonscrite.
Paradoxalement, il y a un travail à "faire" qui semble prendre du temps pour retourner à l'état "ne rien faire" pour que l'état "ne rien faire" devienne une habitude. ce qui correspondrait à la 3eme maxime de Garab Dordje :

1- Apercevoir la vérité elle-même

2- Acquérir la conviction unique

3- Atteindre l'assurance dans la libération

Cf "L'escalier de Cristal" - Tome II - Les trois maximes du Dzogchen - de Kunzang Péma Namgyèl - Editions Marpa.

(Les Tomes I -2 -3 sont 3 livres hautement recommandables pour les personnes intéressées par le Dzogchen)
Ca c'est tout à fait juste, très souvent il faut faire pour se rendre compte qu'il n'y avait pas besoin de bouger.
boudiiii !

tongra a écrit :
On peut partir d'une compréhension intellectuelle et l'intégrer ensuite au corps et au coeur.
Hélas ça ne se passe pas dans ce sens,
jap_8
c'est un processus physique , et uniquement physique !

(physique dans le sens énergétique)

L'intellect, c'est la cinquième roue du carrosse dans cette histoire
Jean

Jean a écrit
Comprendre est-il l'équivalent de savoir?

Je comprends cela (ouch!) comme voulant dire que les gens traversent dans la journée des tas d'états mentaux, dont des états mentaux libérés mais qu'ils ne les reconnaissent pas car ils ne savent pas les reconnaître. Si une personne leur fait reconnaitre comme par exemple par des méditations dirigées et leur explique l'importance de ces états, (la fameuse "introduction à la nature de l'esprit"?), à ce moment là, ils savent quels états mentaux cultiver et quels autres laisser passer.
Tongra a écrit
La nature de l'esprit n'est pas un état mental. Un état mental est un état conditionné duquel on peut sortir et entrer le plus souvent involontairement. La nature de l'esprit ne peut être appréhendée en ayant l'impression de voir ou ressentir quelque chose de spécial. Parfois clarté, sensation (béatitude) et vacuité l'accompagnent mais ce ne sont que des porte d'accès ou encore des effets collatéraux qui n'ont rien à voir avec cette Nature qui ne peut être circonscrite.
Mon clavier a fourché, je voulais dire "Etats de conscience"

Tongra a écrit
La nature de l'esprit n'est pas un état mental. Un état mental est un état conditionné duquel on peut sortir et entrer le plus souvent involontairement. La nature de l'esprit ne peut être appréhendée en ayant l'impression de voir ou ressentir quelque chose de spécial. Parfois clarté, sensation (béatitude) et vacuité l'accompagnent mais ce ne sont que des porte d'accès ou encore des effets collatéraux qui n'ont rien à voir avec cette Nature qui ne peut être circonscrite.
là je suis d'accord. et je suis d'accord pour l’appellation "portes d’accès"

Il y a des pratiques qui amènent à une porte d'accés et il y a des pratiques qui prennent de suite la porte d'accés par les cornes. par exemple dans les "3 Portes" de TWR, il aborde de suite le Calme, le silence, "l'espace". (Ils sont toujours présents, il faut les découvrir. Alors que dans d'autres progréssions, il faut créer ce calme, ce silence, cet espace par des pratiques.

La ou je ne suis pas d'accord, c'est qu'une représentation mentale est un cul de sac. Une représentation mentale est sous-tendue d'une image et cette image peut engendrer une expérience physique ou affective.

par exemple dans les méditations analytiques sur la vacuité, le pratiquant par raisonnement arrive à une représentation générique de celle-ci. Cette image va devenir son objet de méditation qui par la pratique va se transformer en expérience.

Idem pour la méthode de développement de la compassion classique de la voie progressive du BT, où le méditant pense que tous les êtres ont été ses mères au cours des ages, qu'ils souffrent, cela va déclencher une émotion de compassion, coeur ouvert, empathie etc. Cette émotion va servir d'objet de méditation qu'il va contempler ou dans lequel il va demeurer.

On pourrait dire que l'on se sert de l'intellect pour dépasser l'intellect.

Mais ça marche aussi dans un sens négatif

Une personne regardant l'actualité, étant au courant de pollution, etc peut élaborer tout un raisonnement qui aboutit à "C'est la catastrophe, l'humanité va disparaitre"". Il va créer une image plus ou moins précise de catastrophe. De là il peut produire une émotion d'angoisse qui va se traduire par un ulcère à l'estomac. Il sera passé de la sphère intellectuelle, à la sphère émotionnelle, puis physique.

Tongra a écrit:
Qu'est-ce qu'il y aurait d'autre que l'intellect pour comprendre ? Il n'y a que l'intellect pour "prendre avec". Le corps a son intelligence qui n'a pas besoin de prendre, de saisir.
Il y a un enseignement dans la statue de Bouddha qui peut être compris par l'intuition ou par l'intelligence corporelle. Un langage non-verbal mais langage quand même

En ouvrant les bras tournés, paumes tournées vers le ciel, Namkhay Norbu parle "d'être présent", Sogyal dit "Etre spacieux", TWR dit "d'être conscient, de gouter l'espace". Intuitivement, physiquement cela peut être à ce moment ressenti et compris.

Comme un maître Zen qui parle de ressentir, de se poser dans le hara et qui en fait la démonstration. C'est le même genre de transmission. le voyant faire, l'élève peut ressentir et comprendre ce qu'il veut dire.

Comme la démonstration d'un mouvement d'un maitre de Tai chi, le mouvement est compris ainsi que l'état de conscience qui effectue le mouvement.

Lausm a écrit :
Le tout sans tout confondre, chaque forme de pratique a sa logique, liée à un contexte, un pays, une histoire...
Normalement si c'est des bonnes pratiques, elles doivent amener à la même expérience mais avant le pratiquant passe par des expériences différentes qui sont particulières à la pratique qu'il fait et à sa condition.
tongra

Jean a écrit :La ou je ne suis pas d'accord, c'est qu'une représentation mentale est un cul de sac. Une représentation mentale est sous-tendue d'une image et cette image peut engendrer une expérience physique ou affective.
Une image, une représentation, ne peut rien engendrer du tout et même si c'est une expérience cela ne reste que dans le conditionné. Le vajrayana par exemple va utiliser le processus de création d’une image mentale, avec laquelle on va dealer selon tout un processus établi et bien précis, uniquement parce que cette image va retourner à sa base première dont elle est issue : la vacuité. On prend bien soin d’établir la vacuité, de développer la divinité et surtout de la dissoudre dans sa propre nature originelle. Là, l’union est consommée.
par exemple dans les méditations analytiques sur la vacuité, le pratiquant par raisonnement arrive à une représentation générique de celle-ci. Cette image va devenir son objet de méditation qui par la pratique va se transformer en expérience.
Le propre d'une méditation analytique n'est pas d'engendrer une image de la vacuité mais de dissoudre toute image, toute représentation, tout concept et toute idée que l'on pourrait s'en faire. La seule expérience que l'on puisse faire est justement l'arrêt total de toute volonté de réification, de compréhension. C'est cet état, cette dimension d'arrêt qui est la porte. Lorsqu'on est acculé à ne plus rien pouvoir en dire ni en penser : la logique a épuisé la logique.
Idem pour la méthode de développement de la compassion classique de la voie progressive du BT, où le méditant pense que tous les êtres ont été ses mères au cours des ages, qu'ils souffrent, cela va déclencher une émotion de compassion, coeur ouvert, empathie etc. Cette émotion va servir d'objet de méditation qu'il va contempler ou dans lequel il va demeurer.
La compassion fondamentale n'est pas mièvre, ce n'est non plus une construction permettant une sensiblerie larmoyante. L'approche progressive permet tout au plus de construire une société tenant à un certain civisme pour éviter l'anarchie ou le chaos. Et même certains maîtres ont joué cette carte à travers leurs enseignements et leurs textes car leur société avait besoin d'être pacifiée. Guru Rinpoche a bien compris à qui il avait affaire en arrivant au Tibet : des sauvages !

La compassion dans le dzogchen est traduite par "état totalement parfait" (dzogchen) ou état primordial, je ne vais pas commenter la nuance. Ce qui va sans dire qu'on ne peut que respecter profondément autrui en regard de ce qu'il est !
On pourrait dire que l'on se sert de l'intellect pour dépasser l'intellect.
Mais comme on l'a dit pas dans le sens que tu as donné au-dessus.
En ouvrant les bras tournés, paumes tournées vers le ciel, Namkhay Norbu parle "d'être présent", Sogyal dit "Etre spacieux", TWR dit "d'être conscient, de gouter l'espace". Intuitivement, physiquement cela peut être à ce moment ressenti et compris.

Normalement si c'est des bonnes pratiques, elles doivent amener à la même expérience mais avant le pratiquant passe par des expériences différentes qui sont particulières à la pratique qu'il fait et à sa condition.
Il n'y a pas de bonne pratique, seul la conjonction de celui qui pense pratiquer et le moment où il va lâcher ce mirage est la pratique !

Bien à toi Jean :D
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