Les "mais" ou les "si", ne sont pas là pour contredire la pratique "non duelle" du dzogchen, mahamudra, ou zen d'une certaine façon, car ces mêmes "mises en garde" sur les prédispositions à ce genre de pratiques "effortless" (sans effort comme dirait JC Vandamme !) se retrouvent dans certains textes, si je ne me trompe pas, tibétains entre autre, comme ceux de Longchenpa (qui parle de capacités et temperamment différents de pratiquants, depuis le "sutrayana", mahayana, jusqu'au "tantrayana", indépendamment de tout jugement de valeurs), et des risques d'inéfficacité d'aborder directement la méditation non duelle, sans avoir pratiqué des "bases" comme samatha, vipassana, etc; D'ailleurs il me semble qu'il y a des préliminaires à la pratique "non-pratique" dzogchen, comme la méditation sur des bindus, visualisations, mantras etc; plus proche des tantras que des "termas" (pour les spécialistes

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Même lama Guendune rinpoché enseignait je crois les bases de chiné et lakhtong, avant d'aborder le mahamudra
Et mal pratiquer le dzogchen peut facilement devenir ne rien pratiquer du tout
