C'est logique personne ne l'a pensé il me semble , enfin je ne sais pas
Et une connaissance discursive , de ce que n'est pas Rigpa ?
La permanence dans le bouddhisme: Attention à la confusion !
...
donc, pour le "réaliser "
... delphinus
je parle un peu de "réaliser" parce que , même si ça n'est pas libérateur, ça doit quand même soulager , et j'avoue que c'est pas à chaques instants de ma journée que j'y pense, à c'tt' affaire....



je parle un peu de "réaliser" parce que , même si ça n'est pas libérateur, ça doit quand même soulager , et j'avoue que c'est pas à chaques instants de ma journée que j'y pense, à c'tt' affaire....


Dernière modification par passager le 01 octobre 2011, 00:29, modifié 1 fois.
- Dharmadhatu
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Sönam a écrit :Et sur ce point particulier, la connaissance intellectuelle de Rig-Pa, Chögyal Namkhai Norbu Rinpoché a bien expliqué dans son enseignement d'aujourd'hui, en long, en large et en travers, qu'essayer d'avoir une compréhension intellectuelle de Rig-Pa était un non sens et que cela ne pouvait marcher ... ceux qui se sont donné la peine (la joie) de l'écouter savent maintenant ce qu'il en est.antodume a écrit :Manifestement, ta compréhension des choses n'est qu'intellectuelle. Ce qui signifie que sur ce plan particulier, c'est une non-compréhension.
Sönam

Je n'ai pour ma part qu'une vague (re-)connaissance de ce qu'est la nature conventionnelle de l'esprit, ou peut-être "l'esprit grossier de claire lumière" comme il l'appelle dans The Gelug/Kagyü Tradition of Mahamudra (que j'encourage à lire pour tout chercheur en Dharma) et ne l'aie jamais acquise par le pouvoir de la raison, ça doit être une appréhension directe.
Bonne nuit.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Pour comprendre ce que n'est pas Rigpa, il faut comprendre (ou avoir une connaissance de) ce qu'est Rigpa. Sinon, on ne comprend pas.Passagère a écrit :Et une connaissance discursive , de ce que n'est pas Rigpa ?
Quand le Bouddha montra une fleur à Kashyapa, ce dernier sourit et le Bouddha sut qu'il avait compris et lui transmis le Dharma.
Plusieurs siècles plus tard, Nansen coupa un chat en deux et Joshu posa ses sandales sur sa tête. Nansen sut que Joshu avait compris et lui transmis le Dharma
Puis quand on demanda à Joshu ce qu'était le sens profond du bouddhisme, il répondit "Le cyprès dans la cour" et certains comprirent et reçurent le Dharma.
Plusieurs siècles plus tard, Hakuin dit "le son d'une seule main" et certains comprirent et reçurent le Dharma.
Quand Passagère demande ce qu'est Rigpa et qu'on lui répond "Pieds, silence, aile". Passagère ne comprend pas. Elle ne peut pas comprendre si elle ne possède pas la clé de ce langage. Pour posséder la clé de ce langage, il faut réaliser Rigpa. Donc, tant qu'on ne sait pas ce qu'est Rigpa, on ne peut pas comprendre. Et si X ou Y dit, "mais non Rigpa, ce n'est pas "Pieds, silence, aile" mais c'est :".. (et X ou Y donne une bonne définition de Rigpa)". Mais ce n'est pas Rigpa. Pour comprendre ce qu'est ou n'est pas Rigpa, il faut comprendre la fleur de Kashyapa, le chat pourfendu de Nansen, le cyprès dans la cour de Joshu... pieds, silence, aile. Ou encore 1,2,3,4,5. Et comment savoir si tu comprends "pieds, silence, aile" ? Autrement dit comment savoir si tu sais ce qu'est Rigpa ? Tu dois répondre à qui te pose la question : "voiture, corbeau, cheval". Comprends-tu ? Je suppose que tu penses que je me moque de toi, mais ce n'est pas ça du tout. Et d'autres vont se marrer, prétendant que je noies le poisson histoire de t'embrouiller. Et là tu comprends que si tu vois Rigpa et si tu ne rencontres pas rapidement un maître qui te réponde "voiture, corbeau" quand tu lui dis "pieds, silence, aile"... tu es seule, tu es triste. Et tu n'as de cesse de chercher quelqu'un qui comprenne ton langage. Et quand tu rencontres ce quelqu'un, que ce quelqu'un est un maître de lignée et qu'il te sourit comme Kashyapa sourit au Bouddha, tu comprends que tu n'es pas toute seule. Que tu parles un langage que d'autres connaissent. C'est cela la transmission. Et quand quelqu'un te demande ce qu'est Rigpa, tu vas lui répondre "cheveu, sucre, cuillère". Et s'il te répond "herbe, feu, nuage", tu sais qu'il sait. C'est cela savoir que l'on sait et savoir quand on ne sait pas. Voilà pourquoi il est facile pour qui sait de savoir qui ne sait pas comme de savoir qui sait.
Je ne cherche pas à compendre Rigpa mais à ce mettre en valeur ce qui pourrait y mèner .
J'ai la fortune d'avoir un Maitre qui me sourit . Tu ne sais rien de moi . Je ne sais rien de toi .

J'ai la fortune d'avoir un Maitre qui me sourit . Tu ne sais rien de moi . Je ne sais rien de toi .

Tu prends le problème à l'envers. C'est comme si tu me disais que ce n'est pas d'aller à Paris qui t'intéresse mais de faire en sorte que la route que tu prends (et dont tu ne sais pas où elle mène) te mène bien à Paris. En d'autres termes, tu veux forcer Paris à se trouver sur ton chemin. C'est ce qu'on appelle "s'égarer".Passagère a écrit :Je ne cherche pas à compendre Rigpa mais à ce mettre en valeur ce qui pourrait y mèner .
Avé, Julesil s'accompli de lui-même.

peux-tu s'il te plait m'écclairer la dessus, parce que avec ces histoires de pas de soi , pas de ci ,pas d'auto création,.... je ne sais plus trop comment interpréter les phrases , même les plus courtes...


Dernière modification par passager le 01 octobre 2011, 12:53, modifié 1 fois.