sauver le monde

[Erratum]

Le monde est ce que les hommes en font, et nous en sommes assurément tous co-responsables.
Bien à toi, <<metta>>

Merci pour ces échanges

Le monde que nous percevons est effectivement ce que nous en faisons... sommes nous bien certains de le voir tel qu'il est ? J'accepte tout à fait le concept de responsabilité, dans une responsabilité directe de nos actes... mais généraliser le concept de responsabilité à la roue de l'univers si vaste que l'entendement humain a du mal à faire le tour... je persiste à trouver ça compliqué

Globalement la notion de responsabilité nait d'une situation jugée injuste ou lorsqu'un élément en particulier nous parait lésé... je m'interroge simplement sur cette notion d'injustice ou de déséquilibre... gardant en mémoire ce conte zen où un vieil homme trouve un cheval et dont au fond on ne sait trop jamais ce qu'il apporte de bien ou de mal...

Je ne dis pas que défendre certaines causes est illusoire et qu'il ne faut rien défendre non plus... je m'interroge simplement car je crois qu'au fond j' accepte difficilement de faire les choses par principe

[onmyway]

Pour ma part "j'ai mes propres principes" , et parfois même mon principe est de n'avoir aucun principe

Etre libertaire c'est suivre son propre chemin, sans contrainte venant de qui que ce soit, aider ou être aider quand on peut ou veut, mais vivre selon ses idéaux ou ce qu'on aime;
S'abstenir de nuire (à la terre, aux autres êtres vivants etc) est déjà une bonne base, pour "sauver le monde";
Cela peut passer logiquement par le boycott, la désobeissance civile (surtout quand on voit toutes les injustices et irrespects que le ou les systèmes humains causent à la planète, la nature, soi et les autres êtres)
Le refus de participer à cela est donc un bon début; Ca rejoint parfois le détachement bouddhiste d'ailleurs;
Ensuite, si on peut œuvrer et défendre activement certaines causes, pour le respect de la nature, aller vers un choix de vie personnel plus juste et sain, essayer de sauver de la misère les gens pauvres ou souffrants, soulager les douleurs d'autres êtres de diverses manières, c'est encore mieux;
et pour ceux qui croient au karma, tu te fais un stock de "good karma" en prime

delphinus

[Erratum]

Etre libertaire c'est suivre son propre chemin, sans contrainte venant de qui que ce soit, aider ou être aider quand on peut ou veut, mais vivre selon ses idéaux ou ce qu'on aime;
delphinus

je te comprends... mais c'est épuisant en fait, parce que tu vois bien, qu'au final, tu es quasi obligé de le justifier... parce que dès que tu dis "non" à quelque chose, y a toujours quelqu'un qui cherche pourquoi

Moi la première à mes propres interrogations... est ce que chercher à ne subir aucune contrainte n'en est pas une énorme ? color_3

[tirru...]

Pour ma part "j'ai mes propres principes" , et parfois même mon principe est de n'avoir aucun principe

C'est un sujet passionnant, d'autant qu'on commence à peine à le comprendre. Oui la question mérite débat, "JE" mérite t'il d'être au centre de mon monde ?

[onmyway]

Je ne sais pas comment tu vis (Erratum), mais pour ma part, "tracer ma propre route" sans devoir rien à personne, ni avoir des critiques ou choses imposées par d'autres (par d'autres que moi ! car logiquement quand on a pas ou peu de contraintes extérieures, il est préfèrable de se fixer soi meme ses propres obligations ou objectifs, c'est plus gratifiant et motivant et aussi pour ne pas tomber dans la paresse ou la facilité ) est bien moins contraignant que de devoir supporter un patron, ou des "devoirs familliaux" etc; Déjà en couple (union libre, pas plus) je supporte vite mal le fait de ne pas pouvoir faire ce que je veux quand je veux où je veux, et devoir tenir compte des choix ou présence de quelqu'un; alors je m'imagine mal vivre en couple sur une "longue durée" ou 24h sur 24 ! et de toute façon ça tombe bien, y a pas de prétendantes apparemment, ou alors elles n'osent pas

A Tirru, vivre "libre" ou sans contraintes des autres, n'est pas "être le centre du monde", parfois c'est même tout le contraire;
Beaucoup se "donnent de l'importance", à leur "Je", égo, justement dans les relations, pseudo"devoirs" et charges sociales ou familiales; Des parents autoritaires, un ministre qui aime parader ou imposer des choses, un salarié qui attends qu'on le gratifie d'une recompense pour travail bien fait; Tout cela est aussi le culte du "je",
Etre "seul" ou "libre, cela peut être "le roi du monde", comme le dernier mendiant du monde, tout dépend de notre point de vue ;)
La liberté n'a pas de prix
La liberté spirituelle ne depend aussi que de "soi"

[tirru...]

Bis Repetita

[Erratum]

Mais on peut être libre au milieu des autres color_3 c'est juste plus facile d'être libre loin des autres ::mr yellow::

[tirru...]

eaucoup se "donnent de l'importance", à leur "Je"

Je ne l'aurais pas mieux dit.

[Jean]

à 53 minutes 53, il y a une personne qui pose une question qui tourne autour de sauver le monde, la question suivante en est une variation.

Les 2 réponses de TWR sont intéressantes. Une autre approche du problème.

http://www.youtube.com/watch?v=ff3vvVqk ... e=youtu.be

[onmyway]

Le couple, est un domaine où les "égo" peuvent vite être "valorisés", gratifiés d'être "désirés ou aimés"; c'est aussi la premiere relation où les tiraillements,contraintes, justifications, hypocrisies, intérêts de chacun, désirs et mensonges, sont souvent les plus exhacerbés; Du désir à la haine, il n'y a que l'épaisseur d'un cheveux;

Etre seul, c'est avoir 360 degrés de champs libre, et personne avec qui échanger (parfois); On est donc un dieu, ou un atome; On peut autant tutoyer l'universel, que le fond de la mare; la plénitude ou la solitude infinie