Peut-on faire le bonheur d'autrui malgré lui ?

[tobeornottobe]

Ardjopa, le sujet du fil, c'est quand même un peu "le bonheur". Apparemment, se suicider n'apporte aucun bonheur.
C'est plutôt une fausse solution pour la fin de la souffrance.

Le Bouddha a donné le chemin de la fin de la souffrance : c'est l'éveil, pas le suicide.

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Je pense aussi, le suicide, quoique tantant, n'est qu'une fuite, n'oublions pas la réincarnation, c'est pour avoir pire ensuite?

Le seul moyen serait de ne plus manger.... et resté en méditation le plus longtemps possible... Ce qui doit poser le problème de causer une énorme souffrance, et donc, serait-on capable de ne pas arrêter de méditer pour mourrir plus vite? Il faut donc être pas loin d'être éveillé pour vouloir la mort (choisir le bien de tous mais maintenant)

[ardjopa]

@ted : je n'ai pas dit que le suicide apportait le bonheur, mais il peut mettre fin à certaines souffrances pour certains;

D'ailleurs, le "bonheur" n'existe pas

[passagère]

mais il peut mettre fin à certaines souffrances pour certains

disons que certains pensent pouvoir mettre fin aux souffrances ainsi

mais ,
d'un point de vue bouddhiste ,c'est malheureusement une ignorance de le croire . La souffrance ne s'arrête pas nécessairement à la mort , encore moins quand l'esprit au moment qui précéde la mort est souffrant , révolté , troublé , désespéré . Ce n'est pas un reproche , loin de là , c'est malheureusement la seule issue que la personne avec ces moyens a trouvé face à la souffrance mais ce n'est pas une fin des souffrances .

fifi avait donné cette réponse de Lama Thubten Yeshe

Que pense le bouddhisme du suicide ?

Lama Thubten Yeshe : Les personnes qui mettent fin à leurs jours n’ont pas compris l’intérêt ou la valeur d’être né en tant qu’être humain. Ils se tuent par ignorance. Ils ne peuvent trouver de satisfaction et pensent donc : « Je ne suis bon à rien. »

[ardjopa]

Pourquoi as-tu besoin de "suivre" l'avis des autres ou d'une religion, et ne peux tu pas penser et réaliser toi-même ?

[passagère]

L'avis n'est que pour donner à ceux qui le souhaite ou le cherche un éclairage .

et , c'est ce que je pense par moi même .

[ardjopa]

C'est surtout que tu "acceptes" d'emblée tout ce qui est "bouddhiste", et reste cloturée dans ses concepts
Pour être chrétien, il faut croire en l'existence de "dieu" et bien d'autres choses
Pour être bouddhiste, il faut "croire au karma", sangha, réincarnations etc
Pour être, il ne faut croire en rien, pas même en "soi"

[passagère]

Ce n'est pas une question d'être bouddhiste ou pas . Sortons de là et ne détournons pas le sujet .

Un de mes fils m'a dit il y a quelques jours : " Je suis nul , je suis bon à rien " . L'école est devenu trop pressante et source d'angoisse pour lui ces derniers jours . Il est malheureux . Pensez-vous qu'on puisse n'être qu'un bon à rien ? Est-ce juste ou erroné de penser cela de soi ? Est-ce fondé ? Est-ce source de joie ou de tristesse ?

[ardjopa]

Ton fils se sent "bon à rien", par rapport "aux autres" et aux normes et obligations "de la société", scolaires, courses aux diplomes etc
La compétition sociale est ainsi : elle "encense" certains, et dévalorise d'autres
Perso, j'ai preferé il y a bien longtemps quitter cette course folle et injuste, et me balader en dehors
"Bon à quelquechose", c'est encore être bien limité, bref une fonction "utilitaire"
Bon à "rien", c'est quoi ce "rien" ? Ce "rien" peut être "tout" aussi ou à ce qu'il aime vraiment

[Flocon]

Oui mais bon, on est dans un forum bouddhiste. Pour le bouddhisme, si, le bonheur existe, toutes écoles confondues : le Nibbana est "félicité suprême", les Bouddhas sont toujours dits "bienheureux". Affirmer le contraire me paraît être une lourde erreur, même en mettant le mot entre guillemets.
Passagère, j'espère que ça ira vite mieux pour ton fils Je suppose que tu as aller voir les enseignants, ils ont peut-être fait des bêtises... Bon courage. Evidemment, personne n'est nul ni bon à rien : ce n'est qu'une formule cruelle et fausse.

[ted]

Un de mes fils m'a dit il y a quelques jours : " Je suis nul , je suis bon à rien " . L'école est devenu trop pressante et source d'angoisse pour lui ces derniers jours . Il est malheureux . Pensez-vous qu'on puisse n'être qu'un bon à rien ? Est-ce juste ou erroné de penser cela de soi ? Est-ce fondé ? Est-ce source de joie ou de tristesse ?

Je ne sais pas, mais je suis un peu nul en bricolage. J'ai construit un mur en plaques de plâtre, la notice de Castorama disait deux jours, j'ai mis 14 jours ! Véridique.