Relation d'aide professionnelle et pratique bouddhiste

fifi

tobeornottobe a écrit :Il y a donc qu'a attendre, espérer mais surtout croire en un changement de situation professionnelle, etc, En attendant, pour le moment se qui nous motiverai ce serait d'avoir des témoignages de personnes ayant eu plusieurs années de conflit professionnel et que ceux-ci ont eu un impact différent avec la pratique de la méditation.

Ce post, par le titre, n'indique pas cette direction?Il y a donc qu'a attendre, espérer mais surtout croire en un changement de situation professionnelle, etc, En attendant, pour le moment se qui nous motiverai ce serait d'avoir des témoignages de personnes ayant eu plusieurs années de conflit professionnel et que ceux-ci ont eu un impact différent avec la pratique de la méditation.

Ce post, par le titre, n'indique pas cette direction?
Tu veux dire que j'attends un changement qui vienne des autres ? Quelque part, ça me réglerait mon problème, c'est certain mais si je suis réaliste cette possibilité est évacuée dès les premières secondes de réflexion. Si on veut être réaliste, on peut pratiquement tous dire que l'on passe beaucoup de temps sur le net et à lire des enseignements et des bouquins mais que la mise en pratique reste difficile. C'est le cas ici! Comment passer de la théorie à la pratique sans perdre de vue que toute expérience est le fondement même de la pratique ? Puisque le bouddhisme est fondé sur l'expérience, comment se fait-il que nous avons la fâcheuse tendance d'aborder la théorie et de se dire que ce n'est pas applicable dans la réalité :shock: ? Y'a bien un truc qui cloche, non ? ba19

L'intitulé du post, il est plutôt dans ce sens là ;-)
tobeornottobe

fifi a écrit :. C'est le cas ici! Comment passer de la théorie à la pratique sans perdre de vue que toute expérience est le fondement même de la pratique ? Puisque le bouddhisme est fondé sur l'expérience, comment se fait-il que nous avons la fâcheuse tendance d'aborder la théorie et de se dire que ce n'est pas applicable dans la réalité :shock: ? Y'a bien un truc qui cloche, non ? ba19

L'intitulé du post, il est plutôt dans ce sens là ;-)
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non, rien ne cloche, le dharma dit bien que la réalité n'est que souffrance et qu'il faut, pour ne plus souffrir, pratiquer et ne plus renaitre dans le samsara... la réalité, ton problème de travail n'est lié qu'à une illusion, elle n'existe que parce que tu as les effets de causes négatives de ton "passé". Il faut donc accepter, je sais c'est difficile, et acquérir des mérites (pour cela angoisser, se fatiguer au travail..) et pratiquer le dharma.

Moi, de mon côté, je n'arrive pas à l'intégrer totalement mais je comprend maintenant pourquoi dume a aussi raison...

anjalimetta
lausm

Pas d'accord avec ce qui est une récupération fataliste de la théorie du karma.
Si on paye de vieilles dettes, ce n'est pas une raison pour se résigner à la fatalité de ce genre de situations.
Il nous faut changer les choses maintenant, sans attendre, car plus tard ce sera trop tard.
Je ne peux m'éterniser en explications, mais ce que je vois dans le boulot me le confirme : si je vois des choses, et attend que les autres le voient et interviennent, il est clair que là où je suis, c'est laisser les gens à leur solitide...et ils ne m'en voudront même pas : ils sont tellement habitués!
J'ai une gamine qui a une mucoviscidose, à qui je fais des perfs, mais qui ai-je appris, n'espère rien et attend de mourir...je fais quoi, moi?? J'encaisse les 50 euros que ça me rapporte par passage et me sucre sur un soin super lucratif que je sais vain parce qu'elle n'y croit pas? Ou je propose autre chose??
Je ne l'ai pas encore fait mais prend mon élan pour le faire....je n'en peux plus d'attendre qu'un autre propose ce que moi j'ai peur de proposer par manque de confiance, ou en considérant que ce sont les médecins qui devraient le faire, etc...........j'ai conscience d'un malaise, j'ai une réponse possible (dans mon cas c'est proposer du shiatsu)....donc il n'appartient à personne d'autre que moi d'assumer cela. Quand elle sera morte, je regretterai de ne rien avoir fait pour qu'elle vive mieux. Et en fait : elle n'est pas morte. Mais elle n'a pas envie de vivre. Elle attend, elle aussi, la mort, comme réponse d'ailleurs, pour la soulager de la souffrance de vivre.
Or, assumer cette souffrance de vivre, c'est ce qui permet de connaître ce qui est au-delà de la souffrance.
remind

lausm a écrit :Pas d'accord avec ce qui est une récupération fataliste de la théorie du karma.
J'incline à penser de même ... à partir du moment ou il y a prise de conscience du déroulement des évènements et de ses propres réactions le changement est déjà initié. Le cours des choses est déjà modifié, même en amont de la moindre action. Les croyances (qui rassurent sûrement) du genre c'est à cause de ... karma ou autres ...n'ont pas cours dans le moment présent ... pas plus que de nourrir des espoirs futurs d'une sortie du samsara. La sortie du samsara c'est maintenant, on a plus de chance en ne caressant pas l'espoir de douces utopies à venir et en vivant pragmatiquement, maintenant, la situation de l'instant.
tobeornottobe

remind a écrit :
lausm a écrit :Pas d'accord avec ce qui est une récupération fataliste de la théorie du karma.
J'incline à penser de même ... à partir du moment ou il y a prise de conscience du déroulement des évènements et de ses propres réactions le changement est déjà initié. Le cours des choses est déjà modifié, même en amont de la moindre action. Les croyances (qui rassurent sûrement) du genre c'est à cause de ... karma ou autres ...n'ont pas cours dans le moment présent ... pas plus que de nourrir des espoirs futurs d'une sortie du samsara. La sortie du samsara c'est maintenant, on a plus de chance en ne caressant pas l'espoir de douces utopies à venir et en vivant pragmatiquement, maintenant, la situation de l'instant.
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Nous essayons de savoir ce que la voie enseigne et non ce qu'il faut croire ou pas. C'est une autre histoire.

Le Karma existe, et dans les situations, il faut changer les évènements, oui, mais ce n'est pas par profit, etc, donc si on ne peut rien faire, on ne fait rien et on continue la pratique. Sinon, il y a pas de raison de croire qu'une partie du dharma..., on ne croit en rien alors.

Chacun est libre, mais sur un forum Bouddhiste, on peut quand même s'approcher d'une idée Bouddhiste, non?

anjalimetta
remind

Ce qu'il faut comprendre c'est que la vie est en prise directe, ça se passe chaque seconde. C'est seulement dans un deuxième temps que l'on va adopter une idée ou penser, pour justifier ce qui s'est passé, pour expliquer le déroulement des évènements de cette vie. Là on entre dans le domaine du mental. Il n'y a rien de mal, c'est comme ça que ça se passe.

Et puis comme on pense que la vie nous malmène, que nos idéaux ne collent pas à ce qu'elle nous offre on va chercher une voie, un principe qui nous sorte de cette impasse. Et cette voie va nous faire cheminer jusqu'à ce que nous voyions très clairement et nous réalisions totalement qu'il y avait une erreur de positionnement dès le départ, un manque de perspective.

Mais pour réaliser cela on doit faire ce cheminement. C'est ce qu'on appelle parfois le retour à la maison !
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