Peut-on faire le bonheur d'autrui malgré lui ?

Sourire

kay a écrit :Ah non je ne vais pas me taire comme ça.

J'ai connu des personnes qui se sont suicidés.
Il y a aussi des personnes qui vous ferait crever à petit feu parce qu'elles crèvent elle-même ou sont déjà mortes et froides à l'intérieur et qui s'approprient votre vie, une vraie petite entreprise de destruction.
Mais d'autres qui chantent "Ô capitaine mon capitaine". Jardiniers de Bodhiccita FleurDeLotus.

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FleurDeLotus
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yudo
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Dans beaucoup de cas, le suicide est un mode de punition pour ceux ou/et celles qui l'ont provoqué. Le garçon se suicide pour punir son père d'avoir été trop exigeant sans la moindre contrepartie. Le vieux monsieur se suicide pour punir les femmes qui le torturent. Celui qui vient d'attraper le sida se tue pour ne pas devoir souffrir davantage mais surtout par manque de confiance en son entourage (parfois justifié).

Le suicide m'est souvent passé par l'esprit, à l'adolescence. Pour toutes sortes de raisons. Mais à chaque fois, ce qui m'a retenu, c'est d'imaginer l'horreur que ressentiraient mes proches en découvrant la chose.
La responsabilité des élèves est d'empêcher le maître de se "prendre pour un maître".
Cathrine

Le suicide.......................j'en parle en connaisseuse, en récidiviste. Tous "loupés" biens sûr, sinon je ne serais pas ici.
Adolescente victime de violences ( je vous laisse imaginer), j'ai tenté de mourir plusieurs fois.
Appel au secours sans doute,mais surtout énorme désir que tout s'arrête, cette vie on n'en veut plus, on la rejette, on la vomit. Mais pour en revenir au sujet, je n'ai jamais pensé aux autres à ces moments là, je n'ai pensé qu'à moi et mon envie d'en finir.
On ne peut pas " faire le bonheur" de quelqu'un, le bonheur c'est dans la tête. mais on peut faire que des conditions matérielles atroces le soient un peu moins. On DOIT le faire.
kay

Soit c'est quelqu'un qui croit qu'il n'y a pas d'autre issu que celle-là.
Soit c'est "pour punir", "haine de soi, contre soi et haine des autres" et c'est pour ça que que l'on ressent parfois une immense colère mêlée de chagrin contre des proches qui se sont suicidés. C'est une ignorance de la compassion et de l'amour en chacun de nous. C'est nier l'autre. C'est très destructeur. Oui une horreur.

Il y a pourtant un amour de la vie qui dépasse la mort...

Il y a en qui n'abandonne pas, ne se taisent pas, cultivent la vie en eux et donneraient leur chemise, qui donnerait leur vie, risqueraient leur peau pour sauver une autre vie. C'est un lien fort qui dépasse toutes frontières du temps, tout obstacles.
kay

Et il faut savoir se pardonner si on a pas pu sauver, rien faire.
passagère

Tiens je viens d'aller faire une livraison et j'écoute la radio . Un monsieur , auteur d'un livre été interrogé sur le suicide des enfants , rares mais d'actualité malheureusement dernièrement . Comment un enfant pouvait il en arriver là . le Monsieur a répondu que c'est du à une conjoncture , un ensemble de causes . Parmi ces causes , ces conditions constatées , il a cité en premier lieu l'isolement affectif ( sensoriel /mère ) dès les premiers temps de la vie comme trés déterminante , et puis d'autres aussi , ... tout ce qui sera obstacle pour l'enfant à une sécurité affective

La chronique :
http://www.france-info.com/chroniques-l ... 1-184.html
kay

FleurDeLotus
J'aime beaucoup Boris Cirulnick...

jap_8
ardjopa

Personnellement, je ne suis ni pour "ensencer" la vie, ni la mort, les deux sont aussi naturelles
Jour, nuit, vie , mort.
Pourquoi il serait plus ou moins lache, de "vouloir vivre" que de "vouloir mourir" ?
La vie est parfois aussi "un lent suicide inconscient", et elle contient souvent beaucoup de souffrances;
Parfois je me demande si les gens qui veulent "faire des gamins", ne sont pas un peu maso, ou sado, histoire de "refiler" la vie, qui est parfois une "maladie mortelle sexuellement transmissible" ;-)
Et le suicide est une des "rares libertés" qu'ont les êtres, car ils n'ont généralement choisi ni leur naissance,
ni le lieu, ni leurs "rencontres" , bonnes ou mauvaises, ni la maladie, ni la vieillesse, ou les aléas de la vie
Chacun à sa manière "d'aller vers la mort", certains la prefère rapide et volontaire, en sautant de je ne sais où, et d'autres préfèrent "se tuer" au travail, ou en société, ou en allant vers des contraintes sociales ou des choses qui les "tuent de mort lente"
Chacun ses choix, chacun sa vie
Le mieux est encore d'aller 'au-delà de la vie et de la mort' ;-)

Le plus beau présent de la vie est la liberté qu'elle vous laisse d'en sortir à votre heure.
André Breton
passager

:roll: ....est-ce qu'on est tiré d'affaire pour autant ?... :roll:
FleurDeLotus
ted

Ardjopa, le sujet du fil, c'est quand même un peu "le bonheur". Apparemment, se suicider n'apporte aucun bonheur.
C'est plutôt une fausse solution pour la fin de la souffrance. :oops:

Le Bouddha a donné le chemin de la fin de la souffrance : c'est l'éveil, pas le suicide.
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