La permanence dans le bouddhisme: Attention à la confusion !
Soman tu me sembles vraiment prétentieux ,et ce n'est pas la 1ere fois, chaque personne peut très bien comprendre un concept il suffit de bien lui expliquer c'est tout si tu ne t'en sens pas la motivation soit mais refuser le dialogue à quelqu'un parce qu'il n'a pas reçu d"introduction" est il me semble une insulte à l'intelligence de la personne à qui tu t'adresse. Un peu de modestie serai le bienvenu...
Il m'arrive de lire des concepts mais grace à des réponses comme ceux de Sönam, je n'y met pas toute mon attention (par choix), j'apprend des choses ... Et ne suis pas frustrer d'avoir perdu mon temps à lire et analysé alors que cela m'aurait pas servi, n'étant pas conscient que cela n'est pas aussi simple.
Maintenant, si on a envie de prendre le risque de pratiquer tel ou tel enseignement, on achète des livres...

Maintenant, si on a envie de prendre le risque de pratiquer tel ou tel enseignement, on achète des livres...

- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07

Rigpa est transmis régulièrement aux disciples pratiquant aussi les Tantras supérieurs (sauf qu'il porte un autre nom) lors de la 4ème initiation, mais ce n'est pas pour ça que les disciples le reconnaissent. Il peut l'être selon plusieurs modalités dans le Dzogchen, de simples à complexes et parfois rien que méditer à côté d'un Maître Dzogchen peut suffire, mais les conditions internes des disciples pour reconnaître rigpa sont indispensables et à mon humble avis il est très facile de se leurrer et de n'avoir reconnu que l'alaya. Quoi qu'il en soit, ceux qui ont reconnu rigpa et qui le maintiennent (prennent soin du bébé dira Longchenpa) n'en parlent pas au tout venant.
C'était juste un petit rappel.
Bonne journée à tous.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Là je ne suis pas d'accord Dharmadhatu. On peut en causer. Sachant que pour l'expérimenter, il faut s'approcher un maximum de la simplicité, il faut passer par "Être juste un Etre Humain".
Par exemple:
Je regarde ma chienne dans les yeux, je lui dit "Je t'aime, tu m'aimes, reconnais cet état". Sissi (c'est son nom) remue la queue. Transmission reçue.
Mais c'est une chienne de nature très inquiète, elle perd le bébé, alors il faut recommencer. Massage préliminaire pour la détendre, etc
Je
Par exemple:
Je regarde ma chienne dans les yeux, je lui dit "Je t'aime, tu m'aimes, reconnais cet état". Sissi (c'est son nom) remue la queue. Transmission reçue.
Mais c'est une chienne de nature très inquiète, elle perd le bébé, alors il faut recommencer. Massage préliminaire pour la détendre, etc
Je

tb ornot tb a écrit :Maintenant, si on a envie de prendre le risque de pratiquer tel ou tel enseignement, on achète des livres...

Donc si on a envie de pratiquer correctement tel ou tel enseignement, on va voir un Maître.

...En revanche , balancer des textes tantriques par-ci par là...sönam a écrit :il est oiseux, pour un pratiquant Dzogchenpa, de discuter Dzogchen avec ceux qui, manifestement, n'ont pas reçu d'introduction directe.


On voit clairement qu'il y a là une méconnaissance réelle de ce qu'est (ou n'est pas) Dzogchen ... c'est une des raisons pour laquelle il est recommandé de ne pas entrer dans des discussions à ce sujet.Dharmadhatu a écrit :Il est bon de noter que recevoir la transmission d'un Maître n'est pas forcément un gage de la reconnaissance de rigpa. Le Maître doit encore confirmer que le disciple a bien reconnu rigpa.
Rigpa est transmis régulièrement aux disciples pratiquant aussi les Tantras supérieurs (sauf qu'il porte un autre nom) lors de la 4ème initiation, mais ce n'est pas pour ça que les disciples le reconnaissent. Il peut l'être selon plusieurs modalités dans le Dzogchen, de simples à complexes et parfois rien que méditer à côté d'un Maître Dzogchen peut suffire, mais les conditions internes des disciples pour reconnaître rigpa sont indispensables et à mon humble avis il est très facile de se leurrer et de n'avoir reconnu que l'alaya. Quoi qu'il en soit, ceux qui ont reconnu rigpa et qui le maintiennent (prennent soin du bébé dira Longchenpa) n'en parlent pas au tout venant.
C'était juste un petit rappel.
Bonne journée à tous.
bonne continuation à tous ...
Sönam
Mais de toute façon pourquoi s'alarmer puique la discussion ne portait pas sur ce qui est Dzogchen ou pas 

Dernière modification par passagère le 29 septembre 2011, 11:17, modifié 1 fois.
Ca fait un peu : "Je sais tout, mais je ne dirai rien - signé : Sonam"
Sonam, il me semble que ceux qui détiennent des éléments de progression sur le chemin, s'efforcent généralement de les transmettre, de les partager avec d'autres. Le Bouddha n'a rien gardé dans son poing fermé.
Bien sur, il ne s'agit pas de discuter de choses secrètes avec des non-initiés, mais de donner des indications, de montrer la lune du doigt, de laisser deviner/comprendre qu'il existe une autre possibilité, un autre mode d'être.
Qualifier une telle démarche de "oiseuse", me semble contraire à l'esprit d'éveil. Y a t'il quelque chose de précieux, en notre possession, que nous pourrions perdre ?
Un exercice pratique consiste à prononcer des insultes et des injures pour les intégrer à l'état naturel. C'est à chaque pratiquant d'être conscient de ses actes.
Pourquoi ChNN dispenserait-il un enseignement en Webcast, en mode introduction directe, à 2000 gogos vautrés sur leurs canapés, derrière leur ordi, tandis que
des initiés s'abandonnent à l'écoute pure et reçoivent une transmission ?

Sonam, il me semble que ceux qui détiennent des éléments de progression sur le chemin, s'efforcent généralement de les transmettre, de les partager avec d'autres. Le Bouddha n'a rien gardé dans son poing fermé.
Bien sur, il ne s'agit pas de discuter de choses secrètes avec des non-initiés, mais de donner des indications, de montrer la lune du doigt, de laisser deviner/comprendre qu'il existe une autre possibilité, un autre mode d'être.
Qualifier une telle démarche de "oiseuse", me semble contraire à l'esprit d'éveil. Y a t'il quelque chose de précieux, en notre possession, que nous pourrions perdre ?
Un exercice pratique consiste à prononcer des insultes et des injures pour les intégrer à l'état naturel. C'est à chaque pratiquant d'être conscient de ses actes.
Pourquoi ChNN dispenserait-il un enseignement en Webcast, en mode introduction directe, à 2000 gogos vautrés sur leurs canapés, derrière leur ordi, tandis que
des initiés s'abandonnent à l'écoute pure et reçoivent une transmission ?

Dernière modification par ted le 29 septembre 2011, 11:19, modifié 2 fois.
Un peu quand même. Depuis 3 pages, ça tourne autour de l'attitude vis à vis de l'enseignement et du rapport au quotidien : foi, étude, écoute, présence, méditation analytique, établissement en rigpa...passagère a écrit :Mais de toute façon pourquoi s'alarmer puique la discussion ne portait pas sur ce qui est Dzogchen ou pas