Les grands guides actuels des écoles bouddhistes

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komyo
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Inscription : 23 novembre 2005, 21:11

Dans le shingon, pour moi c'est mon maitre dans cette voie yukai sensei, d'aussi loin que je le connaisse (plus de 30ans) il n'a jamais dévié de son ascèse.
Sa principale motivation a toujours été de devenir bouddha en une vie (shokunshin jobutsu) et à pratiquer intensément pour. A ce jour il a fait 10 fois l'ascèse du gumanji, qui reproduit les 50 jours de sakyamuni sous l'arbre de la boddhi est extremement dure et faite seulement par une poignée de gens.
En résumé, il vit pour sa pratique et sa vie est entièrement conduite par celle ci. Cela fait que c'est quelqu'un d’extrêmement intuitif et attentif aux autres, mais en même temps il est très éloigné du dharma mondain et rejette farouchement tout ce qui pourrait le limiter dans sa pratique quotidienne.

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Au japon un des plus grands maitres vivant dans cette voie est yamasaki Taiko sensei, qui est un spécialiste du Ajikan ou méditation sur la lettre A


Gassho
komyo
Katly

Sympathique la photo du monsieur. :D jap_8

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Gyalwang Drukpa

J'aime bien ce maître ( peut-être cité déjà :oops: ). Ce matin une bonne émission Sagesse Bouddhiste avec lui. :D jap_8
Il fait faire du kung-fu aux femmes ! :D
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tirru...
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Ayya Khema

  • Ayya Khema est une très grande dame qui a laissé, à un niveau international, une empreinte mémorable
    dans la tradition du Théravada, notamment pour les nonnes...

    ...Née à Berlin en 1923 de parents juifs, elle dut quitter l’Allemagne nazie en 1938 avec un transport de deux cents autres enfants et fut emmenée à Glasgow en Ecosse. Ses parents partirent pour la Chine et, deux ans plus tard, Ayya Khema les rejoignit à Shanghai. Au début de la guerre, cependant, la famille fut mise dans un camp de prisonniers de guerre japonais, et c’est là que son père mourut...


Toute la biographie ici


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Ayya Khema a écrit :On croit souvent que la doctrine du bouddha enseigne que la souffrance va disparaître quand on aura médité assez longtemps ou quand on verra les choses différemment. Ce n'est pas du tout cela. La souffrance ne va pas s'en aller; c'est celui qui souffre qui s'en va.
Quelques enseignements d'Ayya Kema ici

<<metta>>
------------------------------------------------------------------------------ Image Sabba danam dhammadanam jinati - Le don du Dhamma surpasse tout autre don ImageDhammapada
Katly

tirru... a écrit :
Ayya Khema a écrit :On croit souvent que la doctrine du bouddha enseigne que la souffrance va disparaître quand on aura médité assez longtemps ou quand on verra les choses différemment. Ce n'est pas du tout cela. La souffrance ne va pas s'en aller; c'est celui qui souffre qui s'en va.
<<metta>>
jap_8 FleurDeLotus
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komyo
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Inscription : 23 novembre 2005, 21:11

De belles personnes que ces enseignants, sinon (in mémoriam) une photo de mon premier enseignant.

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Raymond Lambert, Kotaï, dont j'ai un bon souvenir. Quelqu'un d'entier entier et généreux dont l'enseignement portait sur le zazen, ou le yoga qu'il a enseigné de nombreuses années rue des grands augustins a paris. Pas mal de gens dans le zen en France l'ont côtoyé ou sont passés par son école !

http://www.accorps.free.fr/raymond_index.html
ted

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      • Peter Fenner
Moine bouddhiste pendant 9 ans, Peter Fenner a été initié par de grands maîtres tibétains tels Sa Sainteté le Dalaï-Lama, Lama Thubten Yeshe, Lama Zopa Rinpoché, Lama Sogyal Rinpoché et Chögyal Namkhaï Norbu.
Docteur en philosophie psychologique de l’école Madhyamika - Bouddhisme Mahayana - il a enseigné le Bouddhisme pendant plus de 25 ans dans différentes universités et centres d'éducation au bouddhisme.
Son enseignement actuel est à la fois fruit de son parcours personnel et fruit de l’enseignement qu’il a dispensé au niveau international au cours des trente dernières années à la demande de Lama Thubten Yeshe.
Peter a ainsi développé une forme de questionnement, pure et directe, amenant à la sagesse libératrice à laquelle se réfère le bouddhisme et les traditions non duelles. Il propose une pratique innovante reflétant, sous une forme occidentalisée, les enseignements des grands maîtres asiatiques.
http://consciencesansobjet.blogspot.fr/ ... enner.html
Katly

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Jack Kornfield

Né aux Etats-Unis en 1945, Jack Kornfield a reçu une formation de moine bouddhiste en Thaïlande, en Birmanie et en Inde. L'essentiel de son travail consiste à intégrer de façon vivante les grands enseignements spirituels d'Extrême-Orient pour qu'ils deviennent accessibles aux étudiants et à la société occidentale contemporaine. Il est également marié, père de famille, psychothérapeute et fondateur de la Insight Meditation Society et de Spirit Rock Center. Il a publié plusieurs livres aux Etats-Unis.

http://www.vipassana.fr/Bibliographie/J ... essive.htm
http://psychologie-meditation.blogspot. ... field.html
http://consciencesansobjet.blogspot.fr/ ... field.html
ted

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Docteur en philosophie et directeur de l’université de Kelaniya, au Sri-Lanka, le Vénérable Walpola Rahula (1906-1997) a vécu vingt cinq ans en France où il a enseigné le Dharma. Sa prodigieuse érudition, tant dans la langue pâlie que dans le canon orthodoxe, lui a valu de recevoir le titre de Agamaha Pandita, la plus haute distinction en Birmanie.

Le Bouddhisme est fondé sur la grande compassion, mahakaruna et la grande sagesse, mahaa pannaa. En termes généraux, la compassion signifie l’amour, la générosité, la gentillesse, la pitié et la tolérance ainsi que d’autres émotions ou qualités nobles. La sagesse représente le coté intellectuel, la faculté de voir les choses telles qu’elles sont ou encore les qualités de l’esprit. Afin d’être parfait nous avons besoin de développer les deux pareillement.

L’enseignement du Bouddha est fondé sur le vaste concept de l’amour et de la compassion universelle envers tous les êtres vivants et c’est de là que découle le comportement éthique des bouddhistes que cela soit dans le domaine social, économique ou politique. Il est regrettable que de nombreux érudits oublient ce grand idéal de l’enseignement du Bouddha et s’adonnent à des analyses philosophiques et métaphysiques qui restent très abstraites quand ils parlent et écrivent sur le bouddhisme. Le Bouddha a enseigné pour le bien et le bonheur de tous, par compassion pour le monde. Dans le comportement éthique qui se base sur l’amour et la compassion est inclus le juste moyen d’existence. Cela signifie que l’on doit s’abstenir de gagner sa vie par une profession qui nuit aux autres comme : fabriquer et faire du commerce d’armes, de poisons mortels et autres armements. Il faut plutôt gagner sa vie dans une profession qui est honorable, sans fautes et qui ne nuit pas aux autres. Ici on voit très clairement que le bouddhisme est opposé à toute guerre, quand il est dit que le commerce avec des armes mortelles et du poison est un moyen vil et injuste de gagner sa vie.


source : http://www.buddhachannel.tv/portail/spi ... rticle2153
Jean

Une retraite avec Pema Chödrön

http://vimeo.com/ondemand/givingourbest
IT’S NOT AN ENDURANCE TRIAL

We might also ask, Given my present situation, how long should I stay with uncomfortable feelings? This is a good question, yet there is no right answer. We simply get accustomed to coming back to the present just as it is for a second, for a minute, for an hour—whatever is currently natural—without its becoming an endurance trial. Just pausing for two to three breaths is a perfect way to stay present. This is a good use of our life. Indeed, it is an excellent, joyful use of our life.
Ce n'est pas une épreuve d'endurance

Vous pouvons aussi nous demander, en fonction de notre situation présente, "Combien de temps devrai-je rester avec des sensations désagréables?" C'est une bonne question, bien qu'il n'y ait pas de réponse correcte. Nous prenons simplement l'habitude de revenir au présent tel qu'il est pour une seconde, une minute, une heure - de quelque manière habituellement naturelle - sans que ce soit une épreuve d'endurance. Juste une pause de deux ou trois respirations est parfaite pour rester présent. C'est un bonne manière d'utiliser notre vie. En effet, c'est une manière excellente et joyeuse d'utiliser notre vie.
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