Quelqu'un me le disait encore récemment : les pratiquants bouddhistes connaissent bien le fonctionnement de l'esprit, mais bien souvent hélas, ne connaissent pas le fonctionnement de leur propre esprit.
ted a écrit :Quelqu'un me le disait encore récemment : les pratiquants bouddhistes connaissent bien le fonctionnement de l'esprit, mais bien souvent hélas, ne connaissent pas le fonctionnement de leur propre esprit.
Bon...
J'ai abordé un sujet qui dérange. On peut comprendre pourquoi...
Je n'insiste pas...
Je n'ai pas compris en quoi le sujet serait dérangeant.
Ce que t'a dit ton ami(e) est très vrai (et l'image pour l'illustrer est excellente ba11 ).
C'est tout l'intérêt de la pratique que d'amener à prendre conscience de cette difficulté, non?
Cela dit, si j'insiste trop, désolée, on peut aussi bien laisser tomber. Mais
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Pour moi non plus, rien de choquant. C'est la dure réalité.
Mais on pourrait élargir à bien des domaines autres que le Bouddhisme :
"Les gens connaissent leur boulot, mais ils l’effectuent pas correctement". Cela est applicable à tous les corps de métiers, mais aussi aux parents, enfants, époux etc, etc.
Petite réserve pour les Bouddhistes :
Un débutant peut connaitre intellectuellement le fonctionnement de son esprit. (Il a reçu des enseignements, lu des livres) mais, expérimentalement, il connait peu son propre esprit, mais gardons espoir, à force de pratiquer, il va de mieux en mieux le connaître, jusqu'au jour ou il ne sera plus la marionnette des illusions que celui ci fabrique.
Dans la phrase, la personne dit "mais, bien souvent", elle ne dit pas "toujours". ce qui sous tend qu'il y a quand même quelques pratiquants qui sauvent l'honneur.
Pratiquer dans la mesure de ses capacités, et du mieux que l'on peut....Il y aura toujours des gens qui pratiqueront plus mal que soi, et des gens qui pratiqueront mieux. Pour les premiers : compassion et soutien, pour les seconds, admiration, réjouissance, inspiration, même un chouïa de jalousie, cela peut aiguillonner la motivation à pratiquer plus correctement.
Dernière modification par Jean le 12 février 2013, 10:13, modifié 1 fois.
De toute façon quand c'est trop compliqué, j'abandonne, je préfère revenir au bon vieux feeling. Avec l'âge mes cellules grises commencent à être en nombre limité. je les préserve.
J'y comprends rien... C'est quoi cette expression : "embrasser le cul de Fanny" ? Ca fait référence à un film ? ou quelque chose comme ça ?
Excusez-moi pour mon manque de culture... Ca a un rapport avec Marius, Fanny, etc...