La contradiction c’est ton péché mignon, ta tasse de thé. La contradiction, pour moi, c’est l’expression de notre liberté foncière qui n’a cure de nos catégories issues du « Moi » personnel que tu trimballes avec obstination en oubliant que l’erreur consiste à vouloir réparer l’erreur (cf . viewtopic.php?f=86&t=7522&start=120) le 25 Janvier 18h09
C’est pas pour rien d’ailleurs que le zen nous apprend que le bien et le mal sont la maladie de l’esprit.
Notre liberté foncière casse les attitudes et discours trop bien huilées et sous réserve que NAGARJUNA récuse un tétralemme à l’affirmative ( sans doute la raison pour laquelle tu en fais une affirmation) je maintiens mes précédents dires.
La Pratique maintenue (cf. Le Shobogenzo) exprime par le mot « dôkan » (l’anneau de la loi) la continuité ininterrompue du Réel – que sans cesse tu réduis à une opposition - qui se caractérise par l’articulation dynamique de l’atemporel et du temporel, ce qui veut dire : ultime et conventionnel, vide et formel, ku et shiki pour reprendre quelques vocables connus.
Rechercher une quelconque opposition entre ces différentes images du réel ressort d’un esprit dominé par la peur de l’existence qu’il essaie désespérément de contenir dans les limites du préhensible (samskaras) au détriment du compréhensible. Bien évidemment tu vas me répondre, comme déjà dit, que le tiers inclus « n'est autre qu'un magnifique spécimen de ces artefacts spirituels et mentaux dont tu parles » mais ce faisant, nous réaliserons ensemble, même si tu la récuses, cette pratique maintenue de Prajna « la Sagesse » à l’insu de ton plein gré puisque tu te bloques, et en ce qui me concerne en " pleine conscience" de l’instant évanescent éternellement présent et renouvelé.

