On pourrait ouvrir un fil intéressant sur le rapport entre moquerie et colère.
Pour moi, l'usage de la première est toujours un signe de la présence de la seconde, ou du moins d'une forme de malveillance larvée ; mais c'est en rapport avec ma propre psychologie, donc une projection personnelle : je n'emploie personnellement la moquerie (c'est-à-dire le rire dirigé "contre" quelqu'un ou quelque chose) que quand je suis en colère.
Il me semble que le bouddhisme associe parfois les deux (j'ai le souvenir d'un sutta où il était question de l'"enfer du rire", expression qui pourrait aller dans ce sens, dont nous avions discuté dans le forum).
Mais c'est un peu HS. Je vais simplement creuser le sujet de mon côté.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu