Le jeûne... Hors Bouddhisme

Jean

Désole, mais je fais un petit rappel sur le lien précédent.

C'est un document vidéo long, plus d'une heure, mais qui débouche sur la spiritualité, les pratiques ancestrales, les corps subtils, la physique quantique.

dans le jeûne, il y a vraiment anguille sous roche.

Cette vidéo donne un grand nombre d'informations.

Sur Sangha forum, Sonam a donné l'information suivante :
Dans certains enseignements de Chögyal Namkhai Norbu, il est parlé de pratiques avec shulen (progressif jusqu'à ne plus absorber de shulen - pilules - non plus).

Avec les Sambhogakaya shulen on finit par n'absorber que de l'eau. Avec les dharmakaya shulen on finit par seulement respirer. Lorsqu'on intègre la nature de l'eau, l'absorption d'eau n'est plus nécessaire.
La pratique de shulen élimine toutes dépendances.

Sönam
Et j'avais vu un documentaire sur un moine Thailandais qui ne se nourrissait que d'oranges.

On retrouve donc le jeûne dans les traditions chamaniques, Taoistes, Hindouistes, Bouddhistes, Chrétiennes, Musulmanes, New Age.

C'est donc quelque chose d'important, sans être une voie obligée.
ted

Merci Jean

Je lis ceci sur Wikipedia, à propos du respirianisme :
Deux Français habitant Nantes prétendent être des chamanes n'ayant pas mangé depuis des années : Isabelle Hercelin depuis 2009 et Henri Monfort depuis 2002.Henri Monfort établit une différence entre le fait de se nourrir d'énergie (prâna) et le jeûne. Selon lui, contrairement au jeûne, la "nourriture pranique" aurait trois conséquences : une stabilisation du poids (et non une perte constante), une diminution du temps de sommeil (alors que le jeûne aurait pour effet une augmentation) ainsi qu'une énergie soutenue (contrairement à l'affaiblissement caractéristique du jeûne).Bien qu'il ait écrit un livre, il dit ne pas encourager les gens à arrêter de manger mais seulement accompagner ceux qui souhaitent s'initier à la méthode qu'il pratique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3%A9die

Ca m'a l'air faux, parce que, pratiquant des jeûnes assez souvent (max 15 jours), je constate à chaque fois :
- une diminution du temps de sommeil
- une augmentation de l'énergie et du dynamisme

Je ne crois pas que ces signes soient caractéristiques du "respirianisme"...

En revanche, il y a peut être quelque chose qui s'enclenche, à travers le jeûne, et qui déboucherait sur un autre mode d'être ?
Quelque chose de latent ?
Mais le Bouddha a déconseillé les pratiques ascétiques extrêmes.
Or, pour arriver au respirianisme, il faut rester 7 jours sans manger, mais surtout 7 jours sans boire !
C'est peut être possible pour un yogi très avancé qui maitrise les pranayamas et qui a déjà dénoué pas mal de noeuds.
Mais pour le premier venu, ça doit être aussi destructeur qu'une montée de kundalini sauvage ! :D


A mon avis, le respirianisme ne peut pas s'inscrire dans un cadre bouddhiste.
Le jeûne, oui.

Bon, maintenant, il y a quand même cette pratique de Shulen que Sonam cite. Je suis curieux de savoir quels sont les prérequis.
ted

Il y a quand même un sutta où le Bouddha semble indiquer qu'on doit se détacher des éléments.

  • SN 14.35
    Abhinanda Sutta

    Rechercher la félicité dans les éléments ne mène pas à la libération.

    A Sāvatthī.

    Bhikkhus, celui qui recherche la félicité dans l'élément terre recherche la félicité dans la souffrance. Je dis que celui qui recherche la félicité dans la souffrance n'est pas libéré de la souffrance.

    Celui qui recherche la félicité dans l'élément eau recherche la félicité dans la souffrance. Je dis que celui qui recherche la félicité dans la souffrance n'est pas libéré de la souffrance.

    Celui qui recherche la félicité dans l'élément chaleur recherche la félicité dans la souffrance. Je dis que celui qui recherche la félicité dans la souffrance n'est pas libéré de la souffrance.

    Celui qui recherche la félicité dans l'élément air recherche la félicité dans la souffrance. Je dis que celui qui recherche la félicité dans la souffrance n'est pas libéré de la souffrance.
http://www.buddha-vacana.org/fr/sutta/s ... 4-035.html
tongra

Chulen :
Cela relève plus de la section "jeûne et bouddhisme".

Il n'y a aucun prérequis si ce n'est de recevoir la transmission et de suivre les instructions données. Cette pratique s'adjoint gnéralement à un rituel. Chögyal Namkhai Norbu, par exemple, la conseille avec une pratique de longue vie, particulièrement Mandarava.
Le pratiquant règle les prises de la substance et la durée du jeûne selon ses propres capacités et possibilités.
tongra

ted a écrit :Merci Jean

Je lis ceci sur Wikipedia, à propos du respirianisme :
Deux Français habitant Nantes prétendent être des chamanes n'ayant pas mangé depuis des années : Isabelle Hercelin depuis 2009 et Henri Monfort depuis 2002.Henri Monfort établit une différence entre le fait de se nourrir d'énergie (prâna) et le jeûne. Selon lui, contrairement au jeûne, la "nourriture pranique" aurait trois conséquences : une stabilisation du poids (et non une perte constante), une diminution du temps de sommeil (alors que le jeûne aurait pour effet une augmentation) ainsi qu'une énergie soutenue (contrairement à l'affaiblissement caractéristique du jeûne).Bien qu'il ait écrit un livre, il dit ne pas encourager les gens à arrêter de manger mais seulement accompagner ceux qui souhaitent s'initier à la méthode qu'il pratique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/In%C3%A9die

Ca m'a l'air faux, parce que, pratiquant des jeûnes assez souvent (max 15 jours), je constate à chaque fois :
- une diminution du temps de sommeil
- une augmentation de l'énergie et du dynamisme

Je ne crois pas que ces signes soient caractéristiques du "respirianisme"...
Un ami qui a fait un stage avec Montfort m'a dit qu'il explique que la tendance "pranique" est déjà plus ou moins inscrite dans l'individu. C'est-à-dire que chacun a son propre potentiel et qui n'est pas également réparti entre les individus. Par exemple des personnes qui n'ont jamais fait de jeûne ont montré facilité et les quatre signes caractéristiques de la qualité pranique. D'autres pourtant habitués au jeûne n'ont pas toutes ces caractéristiques et vivent, étonnament, parfois assez mal cette démarche plus particulière. Montfort ne demande pas de se priver pas de boisson.

Cette explication vaut ce qu'elle vaut, mais pourquoi pas ... Donc il se peut que tu aies déjà cette qualité développée. Au moins ça, Hein !!! :D
Jean

ce qui m'étonne dans la vidéo sur le jeune très longue durée c'est qu'il y a certains pratiquants qui sont maigres, d'autres normaux, d'autres bien enveloppés (la chamane russe).

A la page 33 du livre "Morts, état intermédiaire et la renaissance dans le BT". Il est dit qu'il y a quelques éons les êtres avaient les caractéristiques suivantes :

Naissance spontanée, durée de vie incommensurable, facultés sensorielles complètes, corps imprégné de sa propre lumière, ornementation semblables et secondaires d'un Bouddha, sustentation par la nourriture de la joie sans ingestion d'aliments grossiers et déplacement dans l'espace par magie.

Puis à causes de prédispositions tout cela a dégénéré....

C'est un enseignement classique qui est donné dans le BT, je l'ai entendu de la part d'autres Lamas.

Le jeune total serait un état de retour à cet état

Milarepa le super yogi Tibétain se nourrissait quand même d'orties. Je ne connais dans le détail la vie des yogis qui sont morts en transformant leur corps en arc-en-ciel. Jusqu'à présent je n'ai pas entendu ou lu qu'ils y étaient arrivés après un jeune total.

Par contre j'avais vu un reportage sur de moines Bouddhistes qui s'étaient laissés mourir de faim pour absorber le mauvais karma des gens qui vivaient dans une région où sévissait la famine. Leur corps s'était momifié.

Il y a aussi un reportage sur un grand Lama Mongol, expert en médecine dont la momie présente toujours une peau souple.

Nous autres petits scarabées nous avons toujours beaucoup de choses à apprendre et à réaliser...et la vie et courte (mais les journées sont longues).
ardjopa

Re: Le jeûne... Hors Bouddhisme
Faut pas exagerer, le jeune n'existe pas que hors bouddhisme !
ted

Jean a écrit :Par contre j'avais vu un reportage sur des moines Bouddhistes qui s'étaient laissés mourir de faim pour absorber le mauvais karma des gens qui vivaient dans une région où sévissait la famine. Leur corps s'était momifié
Là, je suis sceptique. Non pas sur la momification, mais sur le fait qu'on puisse prendre le karma des autres sur soi, un peu comme Jesus a pris sur lui les péchés du monde. J'avais cru comprendre que personne ne pouvait purger notre karma à notre place. :oops:
Jean

Je ne sais pas en effet si ça a marché, si la famine a cessé après la mort des moines (Tibétains et Japonais).

Mais toute personne qui en aide une autre prend sur elle le mauvais karma de l'autre. Au lieu de faire la fête ou ce qui lui plait, elle consacre son temps à aider l'autre. Et l'autre est temporairement ou définitivement soulagé de la souffrance, de son mauvais karma.

En tout cas c'est une croyance.

J'ai entendu souvent, à propos de "saints" Bouddhistes ou pas, morts de maladie qu'ils étaient décédé d'avoir pris la maladie des autres.

D'un autre coté, dans le Bouddhisme Tibétain, avec toutes ces pratiques d'auto guérison, je me demande pourquoi il y a des lamas qui tombent malades???? Logiquement, ils devraient vivre tous centenaires. Je pense au XVI Karmapa, à Kalu Tinpoché, à lama Yéshé. Mais les médecins occidentaux avaient été quand même étonnés part leur résistance à la maladie. D'après eux, ils auraient du mourir beaucoup plus tôt. Du point de vue du Karma, la mort de Jagom Kontrul dans un accident de voiture ou l'attaque cérébrale de lama Zopa m'ont étonné. Là aussi , certaines explications ont été émises, mais bon;, pt'être ben que oui, pt'être bien que non...

Chez certains guérisseurs, il y a des pratiques de purification qu'ils effectuent sur eux-même après avoir traité leurs malades.

Est-ce vrai, est-ce pas vrai, j'en sais rien.
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