La véritable nature des ces 5 agrégats c'est d'être anicca et anatta. Les 5 agrégats contaminer sont source de dukkha leur extinction ''contaminer'' est paix.
<<metta>>
A propos du "j'ai" ou "mien"
Je m'étais informé là-dessus, mais ayant déjà un vtt personnel "rodé" et habitué, en parti "renforcé" pour des virées ou périples plus ou moins chargé,y compris pour les sacs etc, je n'ai pas voulu choisir cette option;J'avais oublié de te dire qu'en Thaïlande, tu peux très bien acheter un vtt et tout le matériel pour circuler comme tu veux
Bien sûr sur bangkok ou peut-être ailleurs, vélocistes "fiables" etc, on peut trouver des fois du bon matériel (quoique les "exportations chinoises" à bas cout et les contre façons sont courantes aussi);Et je savais aussi que certains le font sur place, mais généralement pour de courts périples sur place, avant de revendre le vélo et ses accessoires, qui, si on veut quelquechose de fiable et ne se déglingue pas au fil des kms, doit aussi être réfléchi et demande du temps et de l'investissement (à moins de prendre un vtt d'occas et des poches de supermarché fixés au cadre avec des cordes en raphia

Les jantes doubles paroies et la qualité du rayonnage par exemple sont des éléments importants si on commence à charger un vélo, et des "sacoches ou sac" un minimum étanches et costauds, si on ne veut pas se retrouver avec un sac de couchage détrempé par la mousson !
Et vu que j'avais déjà du matériel de "meilleure qualité" à mon sens, que j'utilise en france, ça n'a pas pu se faire pour cette fois, mais j'en profiterai pour refaire des virées d'entrainements moins "loin", voire carrement essayer de poursuivre, et y revenir si possible, sans toujours prendre l'avion, ses contraintes de bagages, et sa pollution, etc

Mais privilégier plutot vélo, trains, bus, bateaux, voile... et plus si affinités
C'est sur que je n'ai pas vu le "meilleur" du pays cette fois, mais j'aime un minimum d'independance et surtout des lieux de nature, où qu'ils soient, en europe comme ailleurs
De plus il y a d'autres coins et pays qui m'interessent et moins éloignés d'ici, comme la grece,corse..., etc, et vu que j'ai du temps, ça me convient
Ceci dit, je ferme la parenthèse de roues libres, et méditons !

Ardjopa dit bien que la réalité est "indicible". Indicible veut dire : qui ne peut être dit, ni exprimé.kum a écrit :C'est ça le défi profondément enthousiasmant, c'est de découvrir la réalité. Rester coincés par des concepts pour tenter de décrire la réalité ne mène pas bien loin.Ardjopa a écrit :Chacune de ces visions est encore limitée à des concepts, la réalité est indicible et insaisissable;
http://atilf.atilf.fr/dendien/scripts/t ... 3542903700;INDICIBLE, adj.
[En parlant d'un sentiment, d'une attitude, d'une qualité ou d'un défaut, d'un événement, d'une atmosphère] Qui ne peut être dit, traduit par des mots, à cause de son caractère intense, étrange, extraordinaire.
Et puis, "qui" reste coincé dans des concepts en essayant de décrire la réalité ? Tu en connais des gens comme ça toi ?
Et comment peut on savoir qu'ils sont coincés dans des concepts ?

A kum,ted a écrit :Et ils la définissent ?kum a écrit :Ceux qui font l'expérience de leur véritable nature n'ont pas de mal à s'exprimer et à en parler.
Cette véritable nature, appelée aussi "Nature de Bouddha" (tathāgatagarbha) est un potentiel.kum a écrit : Ensuite, tu dis qu' en dehors des agrégats, il n'y a rien. La conscience étant un des 5 agrégats. Mais tu parles aussi de véritable nature. Tu la situes à quel niveau la véritable nature par rapport aux 5 agrégats?
C'est un peu comme si tu me demandais de désigner, de situer, l'amour qui est en nous.
C'est vrai que c'est indicible, kum, pourquoi vouloir toujours tout dire, exprimer, parler ? dès qu'il y a des mots, ce n'est déjà plus ce que c'est. Cela se vit. Cela s'exprime de lui-même.
Bref, à quoi, bon...


Katly,Katly a écrit : A kum,
C'est vrai que c'est indicible, kum, pourquoi vouloir toujours tout dire, exprimer, parler ? dès qu'il y a des mots, ce n'est déjà plus ce que c'est. Cela se vit. Cela s'exprime de lui-même.
Bref, à quoi, bon...![]()
Il est possible que le thème de cette discussion ne t'intéresse pas, ce que je peux très bien comprendre.
Les mots et l'expression permettent de communiquer aussi le vécu. Certains peuvent y trouver de l'intérêt. Il ne s'agit pas d'une volonté de tout expliquer, mais plutôt d'une joie de partager ce que l'on vit et comprend. Il n'y a pas d'incompatibilité entre le vécu ou le ressenti et les mots et l'expression. Ce sont des choses différentes qui ne sont pas en opposition. Ce qui est indicible pour l'un ne l'est peut être pas pour un autre. Chacun a sa manière de s'exprimer. Certains s'expriment de telle manière par rapport à un domaine, d'autres d'une autre manière par rapport à un autre domaine. Il n'y a pas une règle fixe du genre "cela ça se vit, cela ne peut être exprimé par des mots".
Le soleil est déjà levé ici. La lumière est magnifique.
- michel_paix
- Messages : 1188
- Inscription : 09 novembre 2008, 21:58
Dire que la réalité est indicible ou que la création baigne dans le mystère de Dieu sont des formulations qui reviens a rien dire du tout, du moin a mon sens...
Selon l'enseignement du Buddha la réalité sera présenté sous la présentation d'une vue juste et d'une vue erroné, il y aura aussi la présentation d'une réalité conventionnelle et d'une réalité ultime, les traités philosophiques dans le mahayana sont nombreux a aborder ce sujet.
<<metta>>
Selon l'enseignement du Buddha la réalité sera présenté sous la présentation d'une vue juste et d'une vue erroné, il y aura aussi la présentation d'une réalité conventionnelle et d'une réalité ultime, les traités philosophiques dans le mahayana sont nombreux a aborder ce sujet.
<<metta>>
:)
kum a écrit :Katly,Katly a écrit : A kum,
C'est vrai que c'est indicible, kum, pourquoi vouloir toujours tout dire, exprimer, parler ? dès qu'il y a des mots, ce n'est déjà plus ce que c'est. Cela se vit. Cela s'exprime de lui-même.
Bref, à quoi, bon...![]()
Il est possible que le thème de cette discussion ne t'intéresse pas, ce que je peux très bien comprendre.
Les mots et l'expression permettent de communiquer aussi le vécu. Certains peuvent y trouver de l'intérêt. Il ne s'agit pas d'une volonté de tout expliquer, mais plutôt d'une joie de partager ce que l'on vit et comprend[/b]. Il n'y a pas d'incompatibilité entre le vécu ou le ressenti et les mots et l'expression. Ce sont des choses différentes qui ne sont pas en opposition. Ce qui est indicible pour l'un ne l'est peut être pas pour un autre. Chacun a sa manière de s'exprimer. Certains s'expriment de telle manière par rapport à un domaine, d'autres d'une autre manière par rapport à un autre domaine. Il n'y a pas une règle fixe du genre "cela ça se vit, cela ne peut être exprimé par des mots".
Le soleil est déjà levé ici. La lumière est magnifique.

viewtopic.php?f=61&t=7703&p=23405#p23405

- Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Florent a écrit :Est-ce que le "je" ou l'égo fait partie de l'agrégat conscience (vinnanakkhandha), ou bien fait-il partie d'un des agrégats d'appropriations (pancupadanakkhandha) ?

Ca dépend: il y a le simple je nominal qui est un existant; et il y a l'ego ou la conception erronée d'un soi. Dans ce cas, cette conception appréhende le je nominal désigné en dépendance des agrégats et lui surimpose une existence en soi: il s'agit alors de satkayadrishthi, la vue [erronée] en rapport aux agrégats d'appropriation.Peut être est-il même (le moi, le je) l'agrégat d'appropriation par excellence.
Si tu lis l'anglais, il y a de bonnes explications dans un petit livre intitulé Chandrakirti's Sevenfold Reasoning - Meditation on the Selflessness of the Person, de Joe Wilson (LTWA).

Le moi (atma) et le mien (atmya) y sont conventionnellement distingués même si le raisonnement s'y applique tout pareil.

apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
Excusez moi si je me trompe mais savoir ce qui est bon de dire pour rester sans doute en pleine conscience c'est oublié que chercher son moi dans ses agregats ou ailleur n'a aucun sens.
Tout ce qui fait ce monde est en intéraction permanente, nous sommes interdependants. Sans certains composants essentiels (comme l'oxygene, l'eau, le soleil, la terre...), notre moi ne survivrait pas ou peut être ailleur sous une autre forme.
Dire "j'ai" ou "mien" ou tout autre chose n'est que du son sorti de notre bouche pour communiquer avec nos semblables, un vent qui passe dans les cordes...
J'ai l'impression que certains cherchent l'excellence du Bouddisme comme gravir la plus haute montagne; la-haut j'ai trouvé un message de bouddha :
"Je ne suis pas là. Tu peux redescendre."
Tout ce qui fait ce monde est en intéraction permanente, nous sommes interdependants. Sans certains composants essentiels (comme l'oxygene, l'eau, le soleil, la terre...), notre moi ne survivrait pas ou peut être ailleur sous une autre forme.
Dire "j'ai" ou "mien" ou tout autre chose n'est que du son sorti de notre bouche pour communiquer avec nos semblables, un vent qui passe dans les cordes...
J'ai l'impression que certains cherchent l'excellence du Bouddisme comme gravir la plus haute montagne; la-haut j'ai trouvé un message de bouddha :
"Je ne suis pas là. Tu peux redescendre."