Je ne crois pas avoir jamais lu ça nulle part dans l'enseignement du Bouddha...Florent a écrit : C'est donc la conscience qui est la principale pourvoyeuse d'appropriation ou d'identification.
voila.

Je ne crois pas avoir jamais lu ça nulle part dans l'enseignement du Bouddha...Florent a écrit : C'est donc la conscience qui est la principale pourvoyeuse d'appropriation ou d'identification.
voila.
kum a écrit :Florent,
Lorsque Bouddha dit qu’il n’y a pas de soi dans les agrégats, il s’agit d’une stratégie de désidentification, pour purifier notamment notre conscience ou notre être. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas une identité individuelle qui fait l’expérience des agrégats. Et c’est cette identité ou conscience individuelle qui te fait dire que tu as des agrégats. Par contre, certains en arrivent à la conclusion qu’il n’y pas de soi et qu’il n’y a rien en dehors des agrégats. Pour les adeptes de cette théorie, cela devient très compliqué parce qu’ils sont dans l’incapacité de dire qui se libère et quel est ce on qui constate que le soi n’est pas dans les agrégats. Dans ce cas, tout ce qui se réfère au je, au soi devient tabou.
Je vois seulement cette histoire de non soi comme un moyen de se libérer de la souffrance. Et c’est bien chacun de nous en tant qu’être humain qui nous libérons de la souffrance et avançons vers la lumière. Ce n’est pas juste une histoire d’agrégats qui n’aurait rien à voir avec nous-mêmes.
Je me rappelle ces paroles de Thanissaro Bikku : « lorsque vous faites l’expérience du non né, on s’en fout qu’il y ait un soi ou pas. »
Ah ouais ?kum a écrit :Lorsque Bouddha dit qu’il n’y a pas de soi dans les agrégats, il s’agit d’une stratégie de désidentification, pour purifier notamment notre conscience ou notre être. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas une identité individuelle qui fait l’expérience des agrégats. Et c’est cette identité ou conscience individuelle qui te fait dire que tu as des agrégats. Par contre, certains en arrivent à la conclusion qu’il n’y pas de soi et qu’il n’y a rien en dehors des agrégats.
Tu as raison : on est dans l'incapacité de le dire. Parce que ce n'est pas un état qui s'exprime. Et non parce que ce serait tabou ou je ne sais quoi...kum a écrit :Pour les adeptes de cette théorie, cela devient très compliqué parce qu’ils sont dans l’incapacité de dire qui se libère et quel est ce on qui constate que le soi n’est pas dans les agrégats. Dans ce cas, tout ce qui se réfère au je, au soi devient tabou.
Bien sûr, il y a une identité individuelle, unique. Elle peut être étriquée, sujette à la souffrance, heureuse, plus large, sujette à la peur, endoctrinée, traversée par une forme de transcendance, vide et lumineuse, etc…C’est notre conscience, l"état de ce que l'on est. Notre conscience peut être sujette à la souffrance ou à la félicité. Cela nous appartient à chacun de découvrir la nature profonde de notre conscience ou de ce que l’on est. C’est dans ce sens que la stratégie du non soi permet de se désidentifier de la souffrance ou d'identifications lourdes et limitées. Mais cela ne veut pas dire qu’on n’existe pas. Le nirvana ou l’éveil , c’est pour qui à ton avis ?Ah ouais ?
Donc, si je te suis bien, il y a un soi, c'est ça ?
Et il y a quelque chose en dehors des agrégats ?
Et pourquoi on ne pourrait pas l’exprimer ? En vertu de quelle règle? Ce serait très intéressant parce que cela touche au plus profond de ce que nous sommes.Tu as raison : on est dans l'incapacité de le dire. Parce que ce n'est pas un état qui s'exprime. Et non parce que ce serait tabou ou je ne sais quoi...![]()