
Quelles difficultés rencontrées pour adhérer au Bouddhisme ?
Jean est ce que les conditions psychologiques de l'époque n'était justement pas celles d'un élève prêt à apprendre ? en attente de réponses très précises, d'un cadre ?
"élève prêt" ne me semble pas vouloir dire forcément dire "élève qui est en demande de savoir" ... mais plutôt "élève qui est en disposition psychologique favorable à la compréhension, l'acquisition de nouveauté...
Pour avoir suffisamment d'"élèves" sous les yeux, il y a des enfants qui veulent apprendre, parce qu'ils savent qu'ils le doivent en toute logique, mais dont l'état émotionnel pour diverses raisons ne les rend absolument pas prêt à apprendre... et tout l'art d'enseigner du monde n'y fera rien...
"élève prêt" ne me semble pas vouloir dire forcément dire "élève qui est en demande de savoir" ... mais plutôt "élève qui est en disposition psychologique favorable à la compréhension, l'acquisition de nouveauté...
Pour avoir suffisamment d'"élèves" sous les yeux, il y a des enfants qui veulent apprendre, parce qu'ils savent qu'ils le doivent en toute logique, mais dont l'état émotionnel pour diverses raisons ne les rend absolument pas prêt à apprendre... et tout l'art d'enseigner du monde n'y fera rien...
Erratum a écrit
On peut aussi considérer la phrase "Quand l'élève est prêt..." un peu comme l'oeuf et la poule
Parce qu'il y la question qui n'est pas absurde : Qu'est ce que peut faire l'élève pour être "Prêt"?
Il lui faut un maître pour lui montrer comment se préparer pour être prêt à l'arrivée du maître!
Damned! On n'en finit pas!
Dans mon étrange karma, il m'est arrivé de demander à un Lama des informations car j'en avais besoin pour comprendre les tenant et les aboutissants des pratiques .
Et le lama de me répondre "Ah non! Pas possible! Secret défense! Classified!" Il fallait que j'apprenne le Tibétain, que je fasse les 4 fois 100 000 pratiques préliminaires et que je parte en retraite de 3 ans et hop!... Matériellement cela m'était impossible.
3 mois plus tard, je trouvais un autre Lama qui répondait à toutes mes questions. Et ces réponses ont dispersé de la confusion dans ma pratique et permis de mieux pratiquer.
Pourtant, comme Julio Iglesias, "Yo n'avais pas changé!"
Depuis, les pratique préliminaires, je les ai faîtes, à part les offrandes de mandala.
C'est sûr que les textes traditionnels sont la base de référence, mais pour autant, il ne faut pas laisser tomber son propre instinct ou sa propre intuition.
En plus, le fait de changer de crèmerie sans aucun état d'âme m'a permis plusieurs fois de n'être pas impliqué dans des histoires de conflit entre Lamas ou écoles,
Juste la réflexion cynique : "Tiens, si j'étais marchand d'armes, je pourrais faire fortune, il y a un créneau". Mais je n'ai aucun sens du business.
De plus le statut d'être un ancien retraitant peut constituer un piège. Il y en a qui sont tombés dedans, d'autres que non. Être un notable ne serait-ce que dans un microcosme. Le piège est subtil surtout si on vit dans ce microcosme. Peut-être j'y serai tombé dedans. Les compliments sur le ramage et le plumage et le chant des sirènes c'est dur d'y être imperméable. Il faut une très grande honnêteté vis à vis de soi-même et vis à vis des autres pour ne pas en être victime.
Comme le dit un journaliste à la télé : "Ainsi va le monde"...avec son positif et son négatif.
Oui certainement. L'époque joue aussi un rôle.Jean est ce que les conditions psychologiques de l'époque n'était justement pas celles d'un élève prêt à apprendre ? en attente de réponses très précises, d'un cadre ?
On peut aussi considérer la phrase "Quand l'élève est prêt..." un peu comme l'oeuf et la poule

Parce qu'il y la question qui n'est pas absurde : Qu'est ce que peut faire l'élève pour être "Prêt"?
Il lui faut un maître pour lui montrer comment se préparer pour être prêt à l'arrivée du maître!
Damned! On n'en finit pas!
Dans mon étrange karma, il m'est arrivé de demander à un Lama des informations car j'en avais besoin pour comprendre les tenant et les aboutissants des pratiques .
Et le lama de me répondre "Ah non! Pas possible! Secret défense! Classified!" Il fallait que j'apprenne le Tibétain, que je fasse les 4 fois 100 000 pratiques préliminaires et que je parte en retraite de 3 ans et hop!... Matériellement cela m'était impossible.
3 mois plus tard, je trouvais un autre Lama qui répondait à toutes mes questions. Et ces réponses ont dispersé de la confusion dans ma pratique et permis de mieux pratiquer.
Pourtant, comme Julio Iglesias, "Yo n'avais pas changé!"

Depuis, les pratique préliminaires, je les ai faîtes, à part les offrandes de mandala.
C'est sûr que les textes traditionnels sont la base de référence, mais pour autant, il ne faut pas laisser tomber son propre instinct ou sa propre intuition.
En plus, le fait de changer de crèmerie sans aucun état d'âme m'a permis plusieurs fois de n'être pas impliqué dans des histoires de conflit entre Lamas ou écoles,
Juste la réflexion cynique : "Tiens, si j'étais marchand d'armes, je pourrais faire fortune, il y a un créneau". Mais je n'ai aucun sens du business.

De plus le statut d'être un ancien retraitant peut constituer un piège. Il y en a qui sont tombés dedans, d'autres que non. Être un notable ne serait-ce que dans un microcosme. Le piège est subtil surtout si on vit dans ce microcosme. Peut-être j'y serai tombé dedans. Les compliments sur le ramage et le plumage et le chant des sirènes c'est dur d'y être imperméable. Il faut une très grande honnêteté vis à vis de soi-même et vis à vis des autres pour ne pas en être victime.
Comme le dit un journaliste à la télé : "Ainsi va le monde"...avec son positif et son négatif.

Dernière modification par Jean le 23 décembre 2012, 18:28, modifié 1 fois.
Je vais me faire lyncher mais je crois que certains maitres aiment conserver ou sacraliser ce qu'ils savent pour se valoriser et rester celui qui sait shuuuut_8 et j'ai parfois l'impression que dans certaines branches du bouddhisme, on joue un peu à ce petit jeu de dupes : "tu dois mériter avant de savoir ce que je sais... " or le mérite n'a rien à voir non plus avec le fait d'être prêt... Si longtemps on n'a pas appris au "petit peuple" les lettres, c'était aussi pour le maintenir ignorant et corvéable...
Alors qu'au final si je ne suis pas prête à comprendre, je peux quand même entendre la réponse, et alors le concept fait son chemin. Il me parait hallucinant de vouloir accéder directement au concept juste sans tâtonner auparavant...Comme quoi il y a aussi de mauvais maitres chez les bouddhistes
Alors qu'au final si je ne suis pas prête à comprendre, je peux quand même entendre la réponse, et alors le concept fait son chemin. Il me parait hallucinant de vouloir accéder directement au concept juste sans tâtonner auparavant...Comme quoi il y a aussi de mauvais maitres chez les bouddhistes

Un "maitre" est une invention humaine, pour faire "d'autres êtres" des élèves (moutons ?
)
Tous les êtres sont les élèves de la vie, et les maitres de la leur, dans l'idéal !
Déjà les gamin à leur arrivée, comprennent vite qu'ils devront acquiser sans broncher au moins quelques temps,
et parfois plus de temps que prévu, jusqu'aux patrons etc ! Certains dépendances ont la vie dure
Bouddha je crois disait que beaucoup dans ce monde sont des aveugles "guidant" d'autres aveugles, ou les trompant;
Lui qui conseillait à chacun être sa propre lumière
Quand il fait nuit, et personne autour, soit on s'endort, soit on allume une lumière, physique ou spirituelle


Tous les êtres sont les élèves de la vie, et les maitres de la leur, dans l'idéal !
Déjà les gamin à leur arrivée, comprennent vite qu'ils devront acquiser sans broncher au moins quelques temps,
et parfois plus de temps que prévu, jusqu'aux patrons etc ! Certains dépendances ont la vie dure
Bouddha je crois disait que beaucoup dans ce monde sont des aveugles "guidant" d'autres aveugles, ou les trompant;
Lui qui conseillait à chacun être sa propre lumière
Quand il fait nuit, et personne autour, soit on s'endort, soit on allume une lumière, physique ou spirituelle
eveil_333 ou love3ardjopa a écrit : Bouddha je crois disait que beaucoup dans ce monde sont des aveugles "guidant" d'autres aveugles, ou les trompant;
Lui qui conseillait à chacun être sa propre lumière
Quand il fait nuit, et personne autour, soit on s'endort, soit on allume une lumière, physique ou spirituelle
Il a bien raison, mais ce n'est pas un scoop...
Pour en revenir à la préhistoire ( oui j'aime bien



Tout à fait d'accord; la transmission de savoirs est une belle chose et une base qui à permis aux premiers "hominidés" à survivre, vivre et s'adapter;le principe de transmission était déjà présent chez homo habilis, dès qu'il avait compris une technique il cherchait à la partager... ce qui est devenu parfois une belle fumisterie était à la base un joli geste de partage...
Depuis la taille du silex et des "alènes" (pour coudre leurs tipis et habits), jusqu'au feu, l'invention de la roue, les techniques de cueillette, pêche, etc, du tressage des cordes, de la conservation des aliments (fumage, salage, séchage etc)
Ensuite les revers de la médaille, c'est souvent "l'argent" qui a corrompu en parti ces partages, les abus de pouvoirs aussi, le recherche de pouvoir et profits sur les autres, faisant d'une forme d'entraide et d'échances de connaissances, une sorte de jeu peu équitable, entre décideurs et suiveurs

Le pouvoir plus que l'argent, même si les deux sont liés...ardjopa a écrit :Tout à fait d'accord; la transmission de savoirs est une belle chose et une base qui à permis aux premiers "hominidés" à survivre, vivre et s'adapter;le principe de transmission était déjà présent chez homo habilis, dès qu'il avait compris une technique il cherchait à la partager... ce qui est devenu parfois une belle fumisterie était à la base un joli geste de partage...
Depuis la taille du silex et des "alènes" (pour coudre leurs tipis et habits), jusqu'au feu, l'invention de la roue, les techniques de cueillette, pêche, etc, du tressage des cordes, de la conservation des aliments (fumage, salage, séchage etc)
Ensuite les revers de la médaille, c'est souvent "l'argent" qui a corrompu en parti ces partages, les abus de pouvoirs aussi, le recherche de pouvoir et profits sur les autres, faisant d'une forme d'entraide et d'échances de connaissances, une sorte de jeu peu équitable, entre décideurs et suiveurs

D'accoird avec ce que tu dis Arjopa
Tout s'apprend mais dans certains domaines il faut quelqu'un pour enseigner, dans d'autres non.
Le chemin spirituel n'est pas un chemin facile. Si on a lu un seul livre sur la spiritualité, c'est ce livre qui aura été le maître.
TWR parle du "sens du sacré". le sens du sacré est la sensation qui diffère quand on visite un musée ou que l'on rentre dans un temple, un dojo, ou un jardin japonais.
Ainsi il y a des expériences intérieures que l'on ressent au début comme sacrées, d'autres comme ordinaires.
Le maître étant celui qui enseigne comment se relier à ces expériences sacrées devient ainsi sacré (comme un texte ou une musique). Du coup il s'écrit avec avec un M majuscule.
Il y a donc une étape ou il y a les choses qui sont sacrées et d'autres qui ne le sont pas.
Puis il y a l'étape où tout est sacré. (Cela me rappelle un passage du poeme Howl de Ginsberg)
D'un autre coté, si tout est sacré, plus la peine de le dire!
C'est vrai que dans la phase où certaines choses sont sacrées et où d'autres ne le sont pas, il y a certains "maîtres" qui jouent là dessus et qui manipulent. Certains,... pas tous.
Pour moi une définition du "Bon maître", c'est celui qui rend son disciple autonome le plus rapidement possible car tant que son disciple est dépendant, sont disciple est en danger, vulnérable.
Ensuite le disciple peut être reconnaissant à son Maître de lui avoir donné les moyens d'accéder à sa dimension essentielle, "sacrée" et à la "sacralité" du monde. Ce monde sacré, c'est la terre du Bouddha ou c'est le monde perçu avec un esprit pur.
On peut chanter le nom du Maitre (Poete, prends ta lyre)
ou on peut juste dire merci du fond du cœur.
Il y a des traditions, des cultures qui dans ce domaine sont démonstratives, d'autres qui le sont moins.
Tout s'apprend mais dans certains domaines il faut quelqu'un pour enseigner, dans d'autres non.
Le chemin spirituel n'est pas un chemin facile. Si on a lu un seul livre sur la spiritualité, c'est ce livre qui aura été le maître.
TWR parle du "sens du sacré". le sens du sacré est la sensation qui diffère quand on visite un musée ou que l'on rentre dans un temple, un dojo, ou un jardin japonais.
Ainsi il y a des expériences intérieures que l'on ressent au début comme sacrées, d'autres comme ordinaires.
Le maître étant celui qui enseigne comment se relier à ces expériences sacrées devient ainsi sacré (comme un texte ou une musique). Du coup il s'écrit avec avec un M majuscule.
Il y a donc une étape ou il y a les choses qui sont sacrées et d'autres qui ne le sont pas.
Puis il y a l'étape où tout est sacré. (Cela me rappelle un passage du poeme Howl de Ginsberg)
D'un autre coté, si tout est sacré, plus la peine de le dire!
C'est vrai que dans la phase où certaines choses sont sacrées et où d'autres ne le sont pas, il y a certains "maîtres" qui jouent là dessus et qui manipulent. Certains,... pas tous.
Pour moi une définition du "Bon maître", c'est celui qui rend son disciple autonome le plus rapidement possible car tant que son disciple est dépendant, sont disciple est en danger, vulnérable.
Ensuite le disciple peut être reconnaissant à son Maître de lui avoir donné les moyens d'accéder à sa dimension essentielle, "sacrée" et à la "sacralité" du monde. Ce monde sacré, c'est la terre du Bouddha ou c'est le monde perçu avec un esprit pur.
On peut chanter le nom du Maitre (Poete, prends ta lyre)
ou on peut juste dire merci du fond du cœur.
Il y a des traditions, des cultures qui dans ce domaine sont démonstratives, d'autres qui le sont moins.
On peut se dire : "La prochaine fois que je pense à une personne qui a eu un impact positif sur ma vie, j'allumerai un bâton d'encens et je lui dédirai"
On peut se le dire, comme on peut se dire que le fait de se souvenir de cette personne suffit amplement, pas la peine d'en rajouter. Au choix et au feeling de chacun.
On peut se le dire, comme on peut se dire que le fait de se souvenir de cette personne suffit amplement, pas la peine d'en rajouter. Au choix et au feeling de chacun.