"Suivre la voie de bouddha, c'est s'abandonner soi-même, s'abandonner soi-même, c'est abandonner son corps et son coeur" - DOGEN
Ces deux extraits afin d'expliciter que malgré quelques accords mineurs, nos positions sont radicalement divergentes. Que ce soit les complexifications infinies du système mahamudra et les subtiles différences entre esprit grossier et subtil pour aboutir à une conscience pure de base et une conscience pure rayonnante ou bien l'affirmation selon laquelle : L'"esprit" désigne ici la conscience qui ne cesse de se perpétuer" il y a réification, chosification, fixation de processus de connaissance qui devraient se réduire, en dernière analyse, à l'inexistence formelle, mais que sa Sainteté et toi même transformez en dualisme valeureusement.
Dans la tradition du zen soto de DOGEN est rappelée l'histoire de l'hérésie Sénika sensée expliquer l'impossibilité d'une telle conscience qui ne cesse de se perpétuer... DOGEN dit : c'est "comme si" on disait qu'un homme sort indemne de sa maison en flammes... c'est impossible et même si tel est le cas physiquement sa conscience est nécessairement affecté et donc ne se perpétue plus à l'identique, ni ne se perpétue d'ailleurs.
Je ne peux donc que te conseiller à nouveau la lecture de NAGARJUNA et de KU - la VACUITE, bien que tu m'ai déjà expliqué que tu ne le ferais pas, car là sont la solution et le dénouement des entrelacements de réifications que vous effectuez, sa Sainteté et toi-même (désolé...)

