L'oeil qui observe l'arbre et l'arbre qui est observé sont tous deux impermanents, KU.
<<metta>>
KU - La Vacuité
Bonjour ShakhyamShakhyam a écrit : Si je comprends bien et en vertu de la dualité absolue qui semble régner dans ces colonnes si Ted n'agresse pas les filles, il agresse les garçons...
non

Je n'agresse pas les filles, parce que j'ai un conditionnement qui me pousse à avoir toujours une forme de retenue envers elles. Si c'est pas bien, tant pis, j'assume mon éducation.
Je suis parfois tenté d'agresser des garcons, mais là, la pratique bouddhiste prend le relais, en principe (je dis bien en principe, parce que je ne suis pas parfait).

Si tu ne veux pas reconnaitre que tu es une fille alors que tu donnes de toi une image un peu masculine, c'est ton droit. Mais c'est un noeud d'attachement intéressant du point de vue de la pratique bouddhiste,

Pour en revenir au sujet :
tu cites des stances de Nagarjuna, tu les extraies de leur contexte, et tu en tires des conclusions personnelles bien souvent opposées aux principes fondamentaux du Bouddhisme. En clair : tu utilises le Bouddhisme pour réfuter le Bouddhisme.
C'est un brillant exercice d'équilibriste, (je ne sais pas si c'est un boulot à plein temps


Je ne pense pas que Nangpa ait vocation de diffuser des vues erronées. On nous a déjà suffisamment reproché notre liberté d'expression dont tu profites à fond ici.
Cela dit, si tu restes ouverte aux remarques des autres et si tu cesses d'utiliser la logique seulement à ton profit, tout en la déniant à tes contradicteurs, il y a possibilité de bâtir un échange qui soit profitable à tous.

<<metta>>
[quote="ted"][quote="Shakhyam"]
Si tu ne veux pas reconnaitre que tu es une fille alors que tu donnes de toi une image un peu masculine, c'est ton droit. Mais c'est un noeud d'attachement intéressant du point de vue de la pratique bouddhiste,
et le dénouer serait sans doute plus profitable que de théoriser sur la vacuité ? Mais ça ne me regarde pas.
Plus profitable que de théoriser sur la vacuité serait sans doute de se demander la raison pour laquelle, toi et un certain nombre, "régurgittent" la question du sexe ? Est-ce qu'un argument aurait plus de pertinence dans la bouche d'une femme ou réciproquement ? Est-ce que le noeud d'attachement ne serait pas précisément dù à celui/ceux qui posent les rapports humains et nos dialogues dans cette optique ?
Et çà ! çà te regarde.
Pour en revenir au sujet :
tu cites des stances de Nagarjuna, tu les extraies de leur contexte, et tu en tires des conclusions personnelles bien souvent opposées aux principes fondamentaux du Bouddhisme. En clair : tu utilises le Bouddhisme pour réfuter le Bouddhisme.
Démonstration ! il ne suffit pas d'affirmer, il faut démontrer. Il est vrai que je ne cite que des extraits (le livre entier serait ridicule ici puisqu'il est en librairie) et si je n'en citais pas de conclusions personnelles - à démontrer - à quoi ce forum servirait-il ? En quoi sont-elles " bien souvent opposées aux principes fondamentaux du Bouddhisme ?"
C'est un brillant exercice d'équilibriste, (je ne sais pas si c'est un boulot à plein temps
) qui pourrait s'inscrire dans un débat instructif, si tu n'ignorais pas systématiquement les arguments et rectifications qui ne vont pas dans le sens de tes conclusions. Bref, ça semble virer au monologue pour imposer une vue erronée du bouddhisme.
Il me semble là encore qu'il y a une vue biaisée du dialogue. Non seulement je n'ignore pas les arguments etc etc .... mais j'y réponds. On n'est pas contraint d'être d'accord avec ce que je dis mais répondre n'est pas nécessairement convaincant, notamment lorsqu'on aborde le dialogue avec les notions de "monologue" et de "vue erronée" qui, je le rappelle reste à démontrer.
Je ne pense pas que Nangpa ait vocation de diffuser des vues erronées. On nous a déjà suffisamment reproché notre liberté d'expression dont tu profites à fond ici.
Qui çà "ON" ? qu'est-ce qu'une liberté dont ne profiterai qu'à moitié ? une liberté surveillée dont tu profites également largement ! et je n'y vois aucun inconvénient... elle est donc totale pour toi aussi.
Cela dit, si tu restes ouverte aux remarques des autres et si tu cesses d'utiliser la logique seulement à ton profit, tout en la déniant à tes contradicteurs, il y a possibilité de bâtir un échange qui soit profitable à tous.
Affirmation gratuite cher ami à laquelle j'ai déjà répondu. C'est une affaire de logique (tu sais qu'il y en a plusieurs ?)

Si tu ne veux pas reconnaitre que tu es une fille alors que tu donnes de toi une image un peu masculine, c'est ton droit. Mais c'est un noeud d'attachement intéressant du point de vue de la pratique bouddhiste,

Plus profitable que de théoriser sur la vacuité serait sans doute de se demander la raison pour laquelle, toi et un certain nombre, "régurgittent" la question du sexe ? Est-ce qu'un argument aurait plus de pertinence dans la bouche d'une femme ou réciproquement ? Est-ce que le noeud d'attachement ne serait pas précisément dù à celui/ceux qui posent les rapports humains et nos dialogues dans cette optique ?
Et çà ! çà te regarde.
Pour en revenir au sujet :
tu cites des stances de Nagarjuna, tu les extraies de leur contexte, et tu en tires des conclusions personnelles bien souvent opposées aux principes fondamentaux du Bouddhisme. En clair : tu utilises le Bouddhisme pour réfuter le Bouddhisme.
Démonstration ! il ne suffit pas d'affirmer, il faut démontrer. Il est vrai que je ne cite que des extraits (le livre entier serait ridicule ici puisqu'il est en librairie) et si je n'en citais pas de conclusions personnelles - à démontrer - à quoi ce forum servirait-il ? En quoi sont-elles " bien souvent opposées aux principes fondamentaux du Bouddhisme ?"
C'est un brillant exercice d'équilibriste, (je ne sais pas si c'est un boulot à plein temps


Il me semble là encore qu'il y a une vue biaisée du dialogue. Non seulement je n'ignore pas les arguments etc etc .... mais j'y réponds. On n'est pas contraint d'être d'accord avec ce que je dis mais répondre n'est pas nécessairement convaincant, notamment lorsqu'on aborde le dialogue avec les notions de "monologue" et de "vue erronée" qui, je le rappelle reste à démontrer.
Je ne pense pas que Nangpa ait vocation de diffuser des vues erronées. On nous a déjà suffisamment reproché notre liberté d'expression dont tu profites à fond ici.
Qui çà "ON" ? qu'est-ce qu'une liberté dont ne profiterai qu'à moitié ? une liberté surveillée dont tu profites également largement ! et je n'y vois aucun inconvénient... elle est donc totale pour toi aussi.
Cela dit, si tu restes ouverte aux remarques des autres et si tu cesses d'utiliser la logique seulement à ton profit, tout en la déniant à tes contradicteurs, il y a possibilité de bâtir un échange qui soit profitable à tous.
Affirmation gratuite cher ami à laquelle j'ai déjà répondu. C'est une affaire de logique (tu sais qu'il y en a plusieurs ?)


Ca me rappelle une blague qu'on fait aux petits quand il y'a deux parts de tarte, une grande et une plus petite :ted :
Si toto n'aime pas les grands, ça ne veut pas dire forcément qu'il aime les petits.
"Laquelle tu veux, oh! joie de ma vie ? love2 la moins grande ou la plus petite ?"

Et en plus, ça marche aussi bien sur les petites filles que sur les petits garçons... Smiley_dance
Mais de toutes façons, c'est comme avec les koans, on a l'impression d'être coincé, mais en fait le truc, c'est qu'on peut toujours s'en sortir.
Par exemple, moi, quand j'ai voulu faire le malin devant mon neveu, à ma question, "est-ce que tu veux la moins grande ou la plus petite ? ", il m'a répondu en désignant la plus grande : J'veux celle là ! eveil_333
<<metta>>
Elle est bonne celle de la tarte...
et il me semble avoir déjà entendu des histoires de gosses qui y ont réagi comme ton neveu.
doivent flairer le piège !!!
ou alors, c'est plus rapide que l'emploi des superlatifs...
et il me semble avoir déjà entendu des histoires de gosses qui y ont réagi comme ton neveu.

ou alors, c'est plus rapide que l'emploi des superlatifs...
Il y a une époque, où une femme intellectuelle était peu crédible et où elles prenaient des pseudonymes masculins pour publier.Shakhyam a écrit :Est-ce qu'un argument aurait plus de pertinence dans la bouche d'une femme ou réciproquement ?
Mais cette époque est révolue, à mon avis. Ou alors, je fais preuve de naïveté...

Le 5 Déc à 20h38 Jules dit : L'oeil qui observe l'arbre et l'arbre qui est observé sont tous deux impermanents, KU.
Le 5 Déc à 20h53 Shakhyam dit : Ouai ! et qui le dit ?
Le 5 Déc à 21h36 Jules dit : Moi
SUPERBE ! tout modestement. Se trouvent ici précisément réalisé l'existence et l'inexistence du monde au travers des perceptions que nous en avons dans l'interdépendance (l'oeil, l'arbre, moi) et l'impermanence telle que décrite par la vacuité.
L'oeil et sa fonction de vision pose l'arbre dont une de ses fonctions en l'occurence est d'être vu.
Sans l'action de l'oeil l'arbre n'existerait pas et sans l'arbre l'oeil ne remplirait pas sa fonction de vision, ce qui n'empèche aucunement que constitutivement ils n'ont aucune existence autonome et que cependant ils produisent des effets

Le 5 Déc à 20h53 Shakhyam dit : Ouai ! et qui le dit ?
Le 5 Déc à 21h36 Jules dit : Moi
SUPERBE ! tout modestement. Se trouvent ici précisément réalisé l'existence et l'inexistence du monde au travers des perceptions que nous en avons dans l'interdépendance (l'oeil, l'arbre, moi) et l'impermanence telle que décrite par la vacuité.
L'oeil et sa fonction de vision pose l'arbre dont une de ses fonctions en l'occurence est d'être vu.
Sans l'action de l'oeil l'arbre n'existerait pas et sans l'arbre l'oeil ne remplirait pas sa fonction de vision, ce qui n'empèche aucunement que constitutivement ils n'ont aucune existence autonome et que cependant ils produisent des effets


21, 11 cd - C'est sous l'effet d'un leurre qu'on voit des êtres apparaître et disparaître.
21, 12 - Un être ne naît pas d'un être. Un être ne naît pas d'un non-être. Un non-être ne nait pas d'un non-être. Un non-être ne naît pas d'un être.
1 - Un être ne naît pas d'un être car il est "inutile que ce qui est réalisé naisse de nouveau"
2 - Un être ne naît pas d'un non-être, car "un fils pourrait naître de la fille d'une femme stérile"
3 - Un non-être ne naît pas d'un non-être. Sinon "le nirvana aussi aurait la puissance d'être la cause d'un effet"
4 - Un non-être ne naît pas d'un être. Sinon la lumière naîtrait aussi des ténèbres.
21, 20 - Dès lors que ce qui est en cours de destruction et ce qui est en train de naître ne peuvent coïncider, comment soutenir que les groupes d'appropriation au moment de la mort sont ceux-là mêmes dans lesquels on va (re)naître ?
Nous avons déjà étudié cet aspect "groupes d'appropriation" précédemment au travers de la stance 16, 3 sous l'angle de la privation des-dits groupes alors qu'ici même il s'agit de leur pérennisation improbable au moment du décès et au-delà. Dans les deux cas, démonstration est apportée que non seulement la re-naissance d'une personne individuée est une fantasmagorie non liée à un interdit "karmique" mais au contraire à la constitution propre de son être-là.
Pour saisir cette évidence il importe de se défaire de tout esprit d'appropriation et de domination et se placer soi-même au niveau du non-né, non-devenu en cessant de réifier les phénomènes vides d'en soi car c'est sous l'effet "d'un leurre" qu'ils apparaissent/disparaissent.
NAGARJUNA - Madhyamaka-karikas

