En introduisant la notion de personne (tu renais à chaque instant... c'est toi qui parle....) tu introduis la confusion entre la description d'un phénomène et le lieu où il apparait pour ne plus réfléchir et penser qu'au niveau du ressenti qu'éventuellement il suggère.
Ce faisant tu introduis ce que DOGEN nomme l'enchevêtrement des lianes (lire notions/concepts) avec les risques de réification qu'ils entrainent pour l'agent qui les génère et les subit dans un bardo illusoire dont, contrairement à ce que tu affirmes je ne parle pas "sans cesse", d'autant que je soutiens que les concepts vie/mort sont également illusoires... même si c'était le cas, je ne vois pas quelle réalité cette "parlotte" lui donnerait; c'est donc une critique pour rien.
Incidemment, je te signale que la contradiction que tu crois remarquer n'est que la conséquence du filtre ( ton "je") que tu introduis dans la description des phénomènes alors qu'il n'est lui-même que vacuité.

