La vue guéloukpa authentique du Dzogchen

[Dharmadhatu]

(...)The Authenticity of the Traditions of the Dohas and Dzogchen

The First Panchen Lama decisively states, "They are in no way incorrect texts."

A similar question arose with regard to dzogchen in the collection of Kaydrubjey's Answers to Questions in his Miscellanous Writings. Someone had remarked that certain people at that time were denigrating practitioners of dzogchen, and had asked whether the dzogchen teachings were pure. Kaydrubjey has answered, "The dzogchen teachings are definitely pure. The criticism of dzogchen practitioners is because there are certain individuals among them who practice a contrived version of dzogchen that they have made up from their misunderstanding. Basically, however, dzogchen presents a path that is harmonious with that of anuttarayoga tantra."

A certain Indian translator in Tibet at that time, Kaydrubjey continues, "had seen certain dzogchen texts in Magadha in the possession of some learned Indian masters there. Furthermore, many excellent practitioners in Tibet have achieved advanced pathway minds and bodhisattva levels based on dzogchen practice. Therefore repudiation of these teachings is an appropriate cause a fall to rebirth in one of the three worse forms of life."

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Sa Sainteté, The Gelug/Kagyü Tradition of Mahamudra (p. 241).

Khédroup Djé est l'un des deux proches disciples de Djé Tsongkhapa, fondateurs (avec Gyeltsap Djé) de l'école Guélouk du Bouddhisme tibétain. Je lis un texte de Khédroup Djé en ce moment et il est loin d'avoir la langue dans sa poche. Si le Dzogchen n'était pas un enseignement bouddhiste authentique, il l'aurait verbalement massacré.

[Dharmadhatu]

En français:

L'authenticité des traditions des Dohas et du Dzogchen

Le 1er Panchen Lama déclare décisivement: "Ce ne sont en aucune manière des textes incorrects."

Une question similaire advint au regard du Dzogchen dans la collection des Réponses de Khédroup Djé, dans ses Miscellanées. Quelqu'un avait remarqué que des gens de l'époque dénigraient des pratiquants du Dzogchen, et avaient demandé si les enseignements dzogchens étaient purs. Khédroup Djé a répondu: "Les enseignements dzogchens sont définitivement purs. Les critiques à l'encontre de pratiquants dzogchenpas sont là parce que certains individus parmi eux pratiquent une version artificielle du Dzogchen qu'ils sont inventée à cause de leur erreur de compréhension. Mais fondamentalement, le Dzogchen présente une voie qui est en harmonie avec celle de l'Anuttarayoga Tantra."

Un certain traducteur indien, venu au Tibet à cette époque, continue Khédroup Djé, "avait vu des textes dzogchens en possession de quelques Maîtres érudits indiens au Magadha. De plus, de nombreux excellents pratiquants au Tibet ont achevé des stades intérieurs avancés, ainsi que les terres de Bodhisattva, en se basant sur la pratique du Dzogchen. Par conséquent, la répudiation de ces enseignements est une cause appropriée de chute par la renaissance dans l'un des trois pires états d'existence."

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Sa Sainteté, The Gelug/Kagyü Tradition of Mahamudra (p. 241).

[ted]

N'empêche, il faut bien reconnaître qu'avec toutes ces écoles, toutes ces vues différentes, toutes ces initiations, toutes ces transmissions, le bouddhisme tibétain n'est pas simple à appréhender pour qui le découvre. ;)

[ardjopa]

La vue guéloukpa authentique du Dzogchen

le bouddhisme tibétain n'est pas simple à appréhender pour qui le découvre.;)

Rien que lire ou prononcer les mots tibétain (dzogchen etc), trop compliqué pour certains qui abandonnent déjà là
Alors que dans la pratique est d'une simplicité infinie, trop simple souvent pour certains qui abandonnent aussi

[kum]

En français:

L'authenticité des traditions des Dohas et du Dzogchen

Par conséquent, la répudiation de ces enseignements est une cause appropriée de chute par la renaissance dans l'un des trois pires états d'existence."

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Sa Sainteté, The Gelug/Kagyü Tradition of Mahamudra (p. 241).

C'est vraiment une manie chez certains religieux de menacer d'enfer ceux qui ne veulent pas suivre leurs enseignements.

[ardjopa]

C'est vraiment une manie chez certains religieux de menacer d'enfer ceux qui ne veulent pas suivre leurs enseignements.

Du genre : "Mes chers amis, je suis là pour votre bien ! et si vous ne m'écoutez pas, vous irez griller en enfer"

[Dharmadhatu]

En français:

L'authenticité des traditions des Dohas et du Dzogchen

Par conséquent, la répudiation de ces enseignements est une cause appropriée de chute par la renaissance dans l'un des trois pires états d'existence."

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Sa Sainteté, The Gelug/Kagyü Tradition of Mahamudra (p. 241).

C'est vraiment une manie chez certains religieux de menacer d'enfer ceux qui ne veulent pas suivre leurs enseignements.

Malgré la première apparence, qui a lu Khédroup Djé peut voir qu'il n'a pas sa langue dans sa poche et qu'il est surtout un excellent défenseur de la cohérence logique associée à des sources scripturales qui font autorité.

C'est juste un rappel de la causalité karmique pour ceux qui comprendraient de travers la vérité ultime comme oblitérant les lois conventionnelles.

Pour qui examine la véritable cause de nos sempiternels soucis il est clair que tout vient d'une vue distordue de la réalité. Entretenir de telles vues ne peut mener à bonne destination. Ecarter ces vues afin de méditer sur la réalité telle qu'elle est permet de renverser la vapeur et de faire craqueler le samsara à la racine, c-à-d les murs qu'on a dans la tête.

Manjushri a un formidable outil pour écraser le mur: l'épée de la connaissance valide.



Amitié

[ted]

Pour qui examine la véritable cause de nos sempiternels soucis il est clair que tout vient d'une vue distordue de la réalité. Entretenir de telles vues ne peut mener à bonne destination. Ecarter ces vues afin de méditer sur la réalité telle qu'elle est permet de renverser la vapeur et de faire craqueler le samsara à la racine, c-à-d les murs qu'on a dans la tête.

Christophe,

Peut-on vraiment dire que, dans Dzogchen, on écarte les vues erronées ?
Ecarte t'on quoi que ce soit dans cette tradition ?

[Dharmadhatu]

Peut-on vraiment dire que, dans Dzogchen, on écarte les vues erronées ?

S'il y a une pratique véritable du Dzogchen, celle-ci commence par la vue (qui n'est pas forcément la même vue ontologique que dans le Madhyamaka soutrique, elle relève de la vue des Tantras: la claire lumière sujet). Or dès qu'il y a réalisation de la vue, celle-ci tranche de fait toute vue qui n'est pas elle, or comme elle est sensée être juste, toute autre vue est forcément fausse et donc écartée.

En épistémologie, les Tibétains disent que s'il y a réalisation (tib. rtogs.pa) d'un objet, toute surimposition à l'égard de celui-ci est tranchée (drodog tcheupa).

Ecarte t'on quoi que ce soit dans cette tradition ?

Oui, l'ignorance par exemple. Sauf que la méthode n'est pas forcément celle analytique du Madhyamaka, bien qu'elle puisse aussi l'être, comme le rappelle Sa Sainteté lorsqu'il évoque la "recherche de la faille cachée de l'esprit" (Cf. La Grande paix de l'esprit ou encore Dzogchen, l'essence du coeur de la Grande Perfection, enseignements Dzogchen de Sa Sainteté).

[Dharmadhatu]

Ce matin Dzogchèn Pönlop Rinpotché a évoqué la méditation analytique permettant de déconstruire le soi. Vraiment excellent !