Ah non, hein !
Arrêtez de jeter la pierre à cette pauvre pomme qui vous a rien fait !
http://www.info-bible.org/lsg/01.Genese.html#3
Sérieusement... Y'a rien de sexuel dans cette histoire de fruit.
Par contre, un tabou sur la connaissance et l'intelligence, ça oui.
Avant de bouffer ce fruit, Adam et Eve sont comme les enfants = ils ne se posent pas de questions.
Après, ils s'en posent.
Grave erreur ! Ca leur fait perdre... Le paradis qu'était leur petite tranquillité d'esprit.
Et puisque tu as posté sur Jésus ce matin, Ardjopa...
Il n'a pas dit = "bien heureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux est à eux ?"
On retrouve ton histoire de serpent, d'arbre et tout ça...
L'ennui, Arjopa, c'est qu'il ne faut pas chercher le coupable que du coté des pères de l'Eglise et de la Bible.
Malgré les apparences...
Les penseurs de l'Antiquité n'étaient pas tous très emballés par l'homsexualité.
Dans la société grecque, où elle a été répandue bien avant de l'être à Rome, l'homosexualité serait plutôt à qualifier de "bi-sexualité".
Le citoyen lambda, jeune homme, a une relation avec un homme plus âgé, qui lui-même a femme et enfants. Il peut leur arriver de s'éloigner ensemble de la cité (voyage, expédition guerrière) ça ne troublera pas grand-chose de plus que leurs occupations ordinaires ne le font. Puis il se marie, se consacre un temps à son épouse et à faire naître de futurs petits citoyens "lambda". Après quoi, pendant que sa femme est overbookée par la marmaille, lui devient un homme mûr et va prendre à son tour un jeune amant. La boucle est bouclée et ça ne gêne personne.
Seulement, il y avait des hommes qui négligeaient un peu trop leur famille et mettaient par là en danger l'équilibre de la cité = aussitôt ça attire les pamphlets et tout ça. Homo les grecs ? Mais pas trop...
A Rome, où on aimait pas trop les familles nombreuses, ça a été un peu pareil... Mais avec un effet froncement de sourcil très brutal chez certains