Je lisais ceci, sur un fil posté dans la section "Bouddhisme Tibétain-Vajrayana" viewtopic.php?f=87&t=6915L'amour véritable est désintéressé.
Comment peut-on être désintéressé en agissant ?
Car si on fait une action qu'on estime "correcte" :
1) On a premièrement le désir de faire quelque chose de "juste" et pas quelque chose "d'injuste" : premier intérêt, duel.
2) On s'intéresse un minimum, je suppose , à ceux qu'on aide/qu'on aime : intérêt vis à vis des autres.
3) On attend forcément quelque chose en retour, pas forcément de ceux qu'on a aidés/aimés, mais aussi par rapport à notre conscience, à nos valeurs : notre intérêt étant d'avancer sur la voie, vers l'éveil. Donc troisième intérêt.
Donc, l'amour "désintéressé", je ne vois pas ce que c'est.
J'en conclus que je ne sais rien de l'amour "véritable".
D'abord c'est une question que je me suis posée longtemps, et qui m'a frappé. et aussi est-ce qu'il existe ? j'en étais arrivée aussi à me dire que l'amour désintéressé m'intéressait, la recherche spirituelle n'y étant pas étrangère.
L'amour désintéressé est celui qui intéresse tout le monde au plus profond de lui-même je pense, mais tout le monde se trompe, ne le sait pass'illusionne. Cela n'existe pas vraiment.
Il y a des attentes, amour réciproque, pas forcément que ça oui, mais quelque chose qui dépasse cela, qui fait grandir, donne des ailes, nourrisse le meilleur de sa nature humaine, libère. Cela rend profondément heureux et heureux de voir les autres l'être aussi.
Je doute cependant que toutes les mères soient toujours d'un amour, si parfaitement désintéressée. Ma mère n'est pas ainsi et depuis fort longtemps, illusionnée et mal toute sa vie.
Lorsque l'on tombe vraiment amoureux(se), on sait assez peu chose, mis à part un regard, un visage, un corps, le désir sensuel, tout n'est pas écrit sur la personne, si elle malade, en bonne santé, riche ou pauvre plus ou moins... Ou on est un peu idiot(e) comme tout amoureux(se) ou peut-être inconscient(e) ? C'est après... que l'on voit intérêts ou non-intérêts, et qu'on complique parfois.
Dire qu'une personne pauvre est forcément toujours intéressée, s'agissant de quelqu'un de riche. Ou dire qu'une personne riche est forcément toujours intéressée par le sexe, s'agissant de quelqu'un de pauvre. Je trouve cela pas toujours juste, réducteur et simpliste.
Ce n'est pas que l'intérêt, ou le non intérêt n'existe ou pas, l'important c'est de le reconnaître d'être clair, de discerner et d'être honnête, conscient(e) sur "son amour" ses sentiments et de savoir ce qu'on veut ou ne veut pas, apporter à l'autre et recevoir de l'autre. C'est peut-être une approche de cet "amour véritable". J'appelerai ça alors, "l'amour dépouillé"... ou "non souillé" pour employer un terme bouddhiste. Pas de dualité pur/impur, une reconnaissance, tout embrasser.
Hé oui, les romans, les films en sont pleins de ces histoires : Orgueil et préjugés, Tess, Jane Eyre... etc etc Ce n'est pas par hasard, que cela fait couler de l'encre et dérouler des bobines.
Je crois que je ne sais plus trop ce qu'il y a derrière les mots…et que je ne sais pas non plus s'il faut décortiquer les mots "à la façon d'une noix à éplucher"… l'amour désintéressé ce sera forcément une image, une construction…il n'y a que des mouvements et des élans…et ce qu'il y aura derrière sera toujours indescriptible, souvent complexe et certainement indicible…ça appartient sans doute à chacun…
Mais bon, ce n'est pas un discours très pragmatique.... certainement... oiseau2julie
C'est vrai que les mots racontent une vie ou tentent de pointer ...quelquefois on parle d'ouverture du coeur, de compassion ou de metta ou d'autre chose...ce sont des mots bien utiles pour partager une réalité...après, ça dépend encore de ce que chacun y appose...finalement on se pose beaucoup de questions aussi... shuuuuuuuuuuuuttttt
Cinq clefs pour la parole correcte :
- dire au bon moment, prononcer en vérité, de façon affectueuse, bénéfique et dans un esprit de bonne volonté."
L'amour désintéressé c'est quand l'ego a été pris de court. Un enfant tombe devant soi, on l'aide à se relever, pas de calcul. Ca n'a pas eu le temps d'être un enfant gentil, méchant, qui le mérite, qui ne fait que des bêtises, qui est imprudent, qui est mignon ou quoi que ce soit ... on a fait tout simplement ce qui était une évidence ... avant que le film de notre mental ne se mette en route.
Il y a pas mal de situations où l'on est presque surpris d'être remercié ou attaqué pour ce que l'on a fait, car le film de celui qui est en face a démarré avant le notre.
L'amour désintéressé c'est quand l'ego a été pris de court. Un enfant tombe devant soi, on l'aide à se relever, pas de calcul. Ca n'a pas eu le temps d'être un enfant gentil, méchant, qui le mérite, qui ne fait que des bêtises, qui est imprudent, qui est mignon ou quoi que ce soit ... on a fait tout simplement ce qui était une évidence ... avant que le film de notre mental ne se mette en route.
Il y a pas mal de situations où l'on est presque surpris d'être remercié ou attaqué pour ce que l'on a fait, car le film de celui qui est en face a démarré avant le notre.
C'est pas bête que tu dis tongra ...
Mais pourquoi relever/aider une personne spontanément, et non lui filer un bon coup de pied spontanément ? Est ce qu'il n'y a pas déjà une discrimination qui se manifeste et qui fait un choix ? Choix "intéressé" par le résultat ?
A mon avis, notre geste vers l'enfant n'est pas de l'ordre de l'amour désintéressé mais de l'ordre du réflexe...
C'est une chanson du Village des Pruniers, qui me sert de rappel à moi comme aux autres.
Mais il faut l'écouter ( sur le blog La pluie du Dharma http://www.lapluiedudharma.fr/article-l ... 24546.html ) c'est beaucoup plus joli et cela touche le coeur.
Cela n'empêche pas l'union.
, à ceux qu'on aide/qu'on aime : intérêt vis à vis des autres.
