Si je perds un livre cela m'attriste un peu. Si c'est mes notes, mon journal personnel cela m'angoisse.
Comme j'ai besoin de garder un lien avec la pratique, j'ai toujours un livre et un carnet sur moi, au cas ou il m'arrive une tuile, si j'ai perdu mes clés et que je dois passer la nuit dehors sous un pont. ::mr yellow:: Ou perdue en forêt.
.J'ai des prières. 
Il y a un objet auquel je tiens beaucoup c'est mon parapluie, comme piéton par tous les temps, c'est utile ( comme sa voiture, ses chaussures. ) Il est beau, très solide fait en armature comme les ombrelles chinoises, il fait canne dans les petites rues tortueuses, éventuellement arme, si besoin.
Je l'ai depuis près d'un an et l'ai souvent perdu, oublié à l'entrée du supermarché, de la librairie, de la poste, au café. Quand, je commençais à me dire à me dire qu'il était bien perdu, et que c'était un bon parapluie, 
et peut-être servant à quelqu'un d'autre maintenant, 
que c'est ainsi... je me rappelais ! je le retrouvais ! Quand des choses par deux sont séparés c'est plus embêtant, les boucles d'oreilles, les chaussettes, les gants, y a comme un équilibre perdu. Le remplacement est dépareillé pendant un temps jusqu'à ce qu'on retrouve une paire.
Lorsqu'on perd quelque chose, on ne devrait pas être trop inquiet, il n'y a pas vraiment de perte, car soit on le retrouve, soit on trouve autre chose qu'il faut accueillir. Si on perd sa maison après une tornade, on trouve un espace.
shuuuuuuuuuuuuttttt Bien-sûr, si on perd un mala, un bouddha c'est encore autre chose. L'histoire du moine et du bol est belle et touchante, et très beau ce poème de Ryokan.
En attendant ce "jour béni" comme dit Jean....
Ps: mon porte-clé est un Winnie l'ourson peluche, j'espère que ce n'est pas grave. Et vous ? avez-vous un porte-clés ?
Exemple d'attachement aux choses ?
Le village a tellement changé depuis mon enfance... C'est pas un abri. Plutôt un point de chute. Des fois, je suis amenée à rester là-bas une nuit ou quelques jours... Mais en général, je viens juste la journée.