Après la signature ou la participation à un certain nombre d'articles :
Sans Renaissance quel est l'intérêt du Dharma
Paramita et Karma
Renaissance qu'est-ce qui nous attend 1 et 2
Purifier son karma
Dharmadhatu récidive avec "Dharma light" versus "Dharma intégral" qui n'est finalement que la retranscription d'un article « pioché » ailleurs.
C'est évidemment son droit le plus strict tout comme c'est le mien, en vertu de mon vœu de soulager la souffrance et ses causes, de signaler combien ce « point de vue » communément nommé : Renaissance est erroné tant en ce qui concerne sa finalité que ses conditions de réalisation sans que l'on m'objecte « une habitude » transformée en règle impérative qui consisterait, selon ses défenseurs, à ne jamais faire état d'un quelconque désaccord avec les exposés à composante « tibétaine » notamment - Au passage je signale que ce site est ouvert à toutes les sensibilités bouddhistes, ce qui implique l'expression de différentes opinions jusqu'à la critique tant qu'elle est argumentée. La mienne le sera, comme elle le fut précédemment.
Je n'ai aucunement l'intention de reprendre l'ensemble des arguments que j'ai développé dans les fils déjà cités. Cependant les questions de fond demeurent notamment l'articulation entre l'Impermanence, la Vacuité, le Karma et le Dharma, qu'il soit ligt ou intégral, à partir de la constatation suivante :
La Renaissance, comme toute action, est assimilable à une information qui elle-même nécessite un support quel qu'il soit pour être transmissible. Si l'on suppose que le Dharma s'exprime également par le karma, il faut admettre le transport de l'information par un vecteur susceptible de la conserver, notamment après l'évènement que nous appelons : mort. Quand on sait de plus que non seulement cette information se modifie le temps passant ainsi que « l'agent » qui l'a généré, il faut nécessairement postuler un « invariant » comme le souligne FA qui en permettra la reconnaissance au bout de multiples morts et... renaissances.
Indépendamment du fait qu'en vertu de l'impermanence, TOUT se modifie, il est postulé un continuum de pensée qui pourrait jouer ce rôle et par conséquent resterait inchangé ; c'est la 8ème conscience, l'Alayavijnaya dite encore conscience du tréfonds. D'autres prétendent même que l'impermanence « instantanée » possèderait une certaine continuité fonctionnelle en omettant simplement de préciser qu'alors elle ne serait plus l'impermanence.
Il apparaît qu'aucune des réponses fournies par les adeptes de la Renaissance n'est satisfaisante pour au moins deux raisons : Ils sont incapables d'en fournir la moindre démonstration expérimentale pour et par eux-mêmes (en soi et par soi dirait Hegel) et, c'est la seconde raison, s'ils le faisaient ils contrediraient l'Unité corps-esprit en supposant qu'une entité (l'Atman) transfère d'une existence à une autre, ce qui à son tour contredirait un autre principe, celui d'absence d'âme (anatman)
En conséquence, rien ne change au sein de l'ignorance et ce ne sont pas les digressions multiples sur le corpus tantrique et le souffle subtil ou bien l'asticot, le ver de terre ou le pissenlit qui éclaireront notre lanterne. Par ailleurs nulle part je ne vois ni ne lis le terme de compassion ni celui de l'Eveil... Peut être me dira t-on qu'ils vont de soi et qu'il est inutile de les nommer ? Mais je doute d'avoir ce plaisir sur ces colonnes car alors cela voudrait dire qu'ils sont « Présent » à chaque instant et.... que l'Univers se réalise comme Présence, sans discrimination ni interprétation univoque et critique à partir d'un désaccord (un de plus) selon lequel il serait « énorme » de prétendre que "toutes les paramitas sont des prajñaparamitas », ce qu'elles sont cependant.
Encore faut-il être capable de s'élever et distinguer, INCLUSivement, rivières et océan dans leur unité, paramitas et objet des paramitas unis dans un seul et même ensemble et s'apercevoir de l'inanité des pratiques Bôn

