Inutile de m'abreuver de textes avec lesquels je suis en désaccord interprétatif avec toi. Nos échanges sont stériles et je considère que ta compréhension est totalement figée par un regard et un attachement névrotique aux textes qui ne devraient être que « moyens habiles » et non dogmes indiscutables. C'est ton droit le plus strict mais alors, en vertu de tes propres déclarations « l'objet dépend du sujet qui l'appréhende » je me permet de te suggérer un peu plus de modestie.
En outre, tu t'accordes le droit de mettre en doute mes connaissances alors que tu ne me connais pas, ne sais pas ce que je fais ou ai fait, mon niveau d'étude etc etc... à partir d'une constatation à laquelle tu réponds à côté – comme d'habitude – et qui n'apporte rien au débat. Quand on se souvient qu'il n'y a pas si longtemps tu m'accusais d'injures à ton encontre sans jamais être foutu d'en apporter la moindre démonstration, sauf par inférence évidemment, et ton incapacité à admettre que d'autres interprétations soient possibles quant à la Renaissance en vertu même du principe ci-dessus rappelé, il devient difficile de maintenir une saine relation de connaissance et de pratique, puisque tu n'en as aucune.
Qui plus est tu falsifies les déclarations pour les faire coller avec tes dires.
Exemple : Je le conteste cependant. Nagarjuna précise que Jamais nulle part on NE voit, NI d'autre...NI... NI...
C'est une affirmation globale qui affirme la négation de chaque hypothèse particulière et en l'espèce les inclut.
Pirouette cacahuète ! Les inclure dans une négation, c'est les exclure comme existants, donc le tiers inclus est nié par Nagarjuna. Ca n'existe pas.
Je ne les inclus pas dans une négation. Je les INCLUS dans une AFFIRMATION, ce qui change tout évidemment car chaque élément particulier est subordonné à l'affirmation d'ensemble qui précisément permet aux hommes non sectaires et de bonne fois de les inclure.
Quant au reste... citation : Je n'ai pas dit que l'expérience directe suffit …
Le 27 Juillet, tu me réponds à 17h46 : Pas besoin de démonstration, la perception directe suffit...
Ainsi donc, une fois oui, une fois non ! De toutes manières, l'important n'est pas là. Je te rappelle la phrase suivante, réponse à une de tes interrogations, à laquelle tu n'as évidemment toi même pas répondu :
Quant à l'origine de la souffrance ? C'est toujours la même ; le refus conscient ou inconscient du Réel « possible » au bénéfice du Réel « formaté » par l'ambition, le calcul, la domination des faibles par les forts qu'on présente comme « loi divine ». Rien de nouveau. C'est un marché de dupe symbolisé, lors de l' Eveil de Shakyamouni, par Mara qui lui offre ses filles et autres plaisirs possessifs et aliénants.
Dernier exemple quant à la perspicacité de Nagarjuna que je ne remet pas en cause, seulement l'optique dans laquelle tu t'en sers :
Certains affirment que la souffrance
Est créée par soi-même, par d'autres,
Des deux, ou apparaît sans cause;
Cela est absurde.
L'observation sereine des évênements, au lieu d'y voir des exclusions, permet d'y voir conventionnellement une accumulation INCLUSIVE. La souffrance est bien la résultante d'une attitude propre à soi-même, des actions des autres et des circonstances ou de causes inconnues à ceux qui les subissent ou pas.
Là encore, c'est bien l'inclusion qui règne. Tant que tu resteras à l'extérieur des évènements au prétexte d'objectivité, tu resteras sourd au monde et au Satori, ici et maintenant puisque l'un et l'autre sont des objectivités que tu te fixes, à terme alors qu'en ce qui me concerne, ces objectivations sont des actes toujours-déjà-là.
C'est, pour te répondre une dernière fois, ce que je perçois " en plus de toi." puisque tel semble être ton unique souci
Et "du plus" de toi ! J'en ai vraiment rien à foutre.

