Quand le bouddha énumère la "composition" des corps, composé de sang, os, chair, viscère, etc, il s'adresse à tout le monde, et ce n'est ni un "moyen habile" ou subterfuge, ni pessimiste, c'est juste la réalité, quasiment scientifique d'ailleurs !
Mais nous ne sommes pas "cela", (non-soi), ce qui n'empêche pas que ce monde est donc considéré comme dukkha, car "l'égo-entité qui le perçoit", est aussi dukkha
dukkha :toute vérité est difficile à entendre
En tout cas, en ce qui me concerne, pratiquant Zen, je ne trouve mon corps ni repoussant, ni non-repoussant. D'ailleurs, je ne le trouve même pas quand je le cherche.



Dernière modification par ted le 29 juillet 2012, 12:43, modifié 1 fois.
Mon message initial était de dire que la majorité des êtres (humains aussi), cherchent le bonheur dans un monde qui est fondamentalement souffrance; C"est là l'erreur et l'ignorance; C'est comme s'obstiner à chercher de l'eau à boire dans sa maison en flammes; Il vaut mieux sortir de la maison en feu, avant de penser à trouver de l'eau
Mais la plupart préfèrent essayer d'y installer un banquet et d'y servir des plats rafraichissants, jusqu'à finir par bruler quand même; Ils prennent la souffrance pour le bonheur;

Mais la plupart préfèrent essayer d'y installer un banquet et d'y servir des plats rafraichissants, jusqu'à finir par bruler quand même; Ils prennent la souffrance pour le bonheur;
Je crois que c'est pareil pour les pratiquants du Theravada. La méditation sur le cadavre est un moyen qu'on emploie à un stade assez peu avancé de la voie : après, on n'en a plus besoin.ted a écrit :D'ailleurs, je ne le trouve même pas quand je le cherche.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Le monde n est pas souffrance, c est notre perception egotique qui cree la souffrance adjacente.
C'est pour moi car c'est cela que je comprends du bouddhadharma un fossé abyssal entre nos visions de la réalité
C'est pour moi car c'est cela que je comprends du bouddhadharma un fossé abyssal entre nos visions de la réalité
ted a écrit :En tout cas, en ce qui me concerne, pratiquant Zen, je ne trouve mon corps ni repoussant, ni non-repoussant. D'ailleurs, je ne le trouve même pas quand je le cherche.![]()



Si si, Katly, ce que décrit Ted se produit au cours de la méditation, et même en dehors : c'est parfaitement normal pour un pratiquant bouddhiste. 

Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu

Flocon,
Il m'est arrivée de me sentir très légère au cours de quelques méditations, et l'esprit très présent cependant, mais pas à ce point là.


Je plaisante, mais j'en ai ressenti un avant-goût d'invisibilité, de transparence, assez fort.
Bah, tu verras bien si ça t'arrive : ce que je voulais dire (sérieusement), c'est que ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire dans le bouddhisme.
Quand on sonde les choses, les connaissances s'approfondissent.
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu
Les connaissances s'approfondissant, les désirs se purifient.
Les désirs une fois purifiés, le cœur se rectifie.
Le cœur étant rectifié, on peut réformer sa personne.
Kong Tseu