Voir le Dharma au quotidien

[Lupka]

ba11

[ted]

C'est pas drôle Lupka. Chaque fois qu'un fil de message crée un climat particulier qui pourrait intéresser le lecteur et le tourner vers la pratique, tu interviens en faisant une bonne grosse blague ou en mettant une image un peu limite.
Même si ça ne me choque pas, ça pourrait choquer de nouveaux membres qui ne s'attendent pas à trouver ce genre de choses sur un forum bouddhiste.

Voilà. Tu comprends ?

EDIT :
Ardjopa, si tu effaces tes messages, on ne comprend pas pourquoi je dis certaines choses... C'est un peu pénible.

[Lupka]

T'inquietes pas Ted ... tu me supportes plus que quelques jours et après ......... je ne serais plus que pissenlit sur la tombe fleurie de Nangpa

Promis d'ici la j'vais y aller molo sur l'engrais

NB: tu connais pas le véhicule de la blague transcendante ? le bigardayana (aller c'était la dernière quoi !)

[ted]

T'inquietes pas Ted ... tu me supportes plus que quelques jours et après ......... je ne serais plus que pissenlit sur la tombe fleurie de Nangpa

Promis d'ici la j'vais y aller molo sur l'engrais

NB: tu connais pas le véhicule de la blague transcendante ? le bigardayana

La tombe de Nangpa ? C'est quoi ça ?
On va se faire hacker comme l'été dernier ? T'as des tuyaux ?
Bon, je te laisse déconner. J'ai mieux à faire.

[Flocon]

Comme tous les vendredis, je suis en train de faire la cuisine pour un repas du soir un peu spécial, le repas de shabbat (ce n'est pas bouddhiste, je sais). Un point important consiste dans la préparation des pains qui seront bénis, les hallot. Ces pains sont pétris à la main, puis façonnés en structures un peu compliquées symbolisant l'amour, et la continuité de la tradition juive.
Ma pâte a mal levé (pas assez pétrie), s'est fendue, et j'ai raté le façonnage faute de patience.
Très bonne occasion d'observer la colère et le découragement : j'ai tendance à m'auto-dévaloriser chaque fois que je commets ce type d'erreur, ce qui se manifeste en sensations et en pensées désagréables et se reporte toujours sur la tâche suivante. J'ai donc failli renoncer, par dépit, à ma séance de recherche, prévue pendant que les pains lèvent une seconde fois... Mais j'ai réussi à calmer le jeu du mental par l'observation, et j'ai résisté à l'envie de manger un carré de chocolat pour me consoler : la fausse faim et/ou l'attrait du plaisir comme dérivatif à une souffrance, c'est bien ça, Ted, et ça marche même sans jeûner, enfin chez moi.
Bref, j'ai pris un peu de distance. Ce n'est déjà pas si mal et c'est un bon rappel du dharma.

Allez, j'enfourne dans une demi-heure et d'ici là, je dois écrire une page entière. Si je n'explose pas avant...

[Dharmadhatu]

Merci pour vos réactions les amis.

Je trouve ce sujet intéressant parce qu'il permet de voir que le Dharma est bien vivant et que les situations de la vie (spirituelle ou pas) sont des rappels lorsqu'on les voit ainsi.

[tongra]

Merci Gogol

On peut redéfinir une peur, conceptualiser à nouveau, et reprogrammer les intentions et la façon de penser liées à cette peur ?

Bon, je vais chercher fraîcheur. Bon aprêm.

Oui Katly, ça m’interroge aussi ?


Je ne vois pas comment s'attaquer aux effets d'une peur et surtout par une reprogrammation vont pouvoir permettre à la "peur-racine" d'être atteinte.
Vos divers témoignages, Ted et sa faim, Flocon et ses sensations et pensées désagréables montrent qu'il ne suffit pas d'évacuer le symptôme ou de le contourner par un subterfuge quelconque. Si la racine de l'émotion n'est pas mise à jour, même si on lui met un bouchon, elle réapparaitra constamment sous une forme ou une autre.

[ardjopa]

Très bonne occasion d'observer la colère et le découragement : j'ai tendance à m'auto-dévaloriser chaque fois que je commets ce type d'erreur, ce qui se manifeste en sensations et en pensées désagréables et se reporte toujours sur la tâche suivante. J'ai donc failli renoncer, par dépit, à ma séance de recherche, prévue pendant que les pains lèvent une seconde fois...

Les "implications traditionnelles", quelqu'elles soient, (judaisme, bouddhisme, chrétiennes, parti politique, ou nationalité) religieuse ou autre, impliquent souvent une "reconnaissance" ou valorisation qui peut être positive, mais
aussi des responsabilités et une pression, (la peur de décevoir "sa communauté" ou ceux qui attendent quelquechose de toi), que j'ai toujours pris soin d'éviter, ou de fuir;
N'être de "nulle part", ni d'aucune religions définies, c'est à la fois n'avoir "aucune aide, soutien, fraternité, conviction, ou "confirmation" extérieure, ce qui peut être parfois dur à vivre, mais aussi avoir une plus grande liberté, sans les "devoirs et responsabilités" lorsqu'on fait "parti d'un truc" ou système;
Pour ma part, je pense que notre "égo" est déjà assez chargé à alleger, et qu'il est inutile d'y ajouter les charges de traditions, éducations, "obligations sociales", ou autres; Se "dévaloriser" c'est souvent le risque quand on ne croit pas être à la hauteur de la tradition qu'on est censé représenter, ou en se comparant à la soit disant "norme", par rapport aux autres;
Mais au-delà des conseils de "sages", orthodoxes ou iconoclastes, un de mes plus grand enseignant, a été et est encore la nature, qui nous rappelle par sa valeur universelle, à nous liberer des conditionnements et contraintes sociales, pour retrouver notre vraie nature;
Comme l'oiseau détaché des soucis des hommes, comme l'arbre qui ne fait qu 'un avec le ciel, comme le dauphin des mers du sud, qui n'a que faire des "rites" et autres; Il trace son sillage, libre comme l'étoile, ni plus ni moins

[Katly]

Le rappel... au beau milieu d'une conversation, en écrivant, en épluchant les légumes, en marchant... etc
Les sons, un oiseau, un enfant, ou un pétale de fleur, le balancement d'une branche d'arbre... et la cloche ! elle est sur mon ordinateur.
gliiiiiinngggg
Cet après-midi, "la cloche" a été le tonnerre, la couleur des nuages, qui me rappelaient de ne pas rêvasser, de quitter la pelouse du jardin botanique, où j'étais étendue ( discret pour méditer ). Ce que j'ai eu un peu de mal à faire, tant j'étais bien-là. J'ai eu ce que je cherchais, sur le retour, en marche rapide et consciente, une bonne averse. Mais arrivée chez moi, quand j'ai constaté que j'étais bien à l'abri et voyant maintenant le gros déluge, j'ai pensé d'un coup à tous les visages, les gens que j'avais croisé. Une inquiétude m'a traversé. Mais j'ai essayé de me rassurer, en me disant qu'ils étaient sous la pagode, ou dans leurs voitures.

[rester zen.]

Tu as eu de la chance pas comme moi crysmiley .
Je venais d'entrer dans un parc d'attraction pour mon neuveu quand il se mets à pleuvoir .
Le point positif que je me suis dit c'est les pauvres bêtes qui avait se sont rafraichi