Tongra a écrit :Dzogchen n'est rien de ce qu'on peut définir.
Faire tomber la Vue dans la Conduite : une erreur classique
- Dharmadhatu
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apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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tongra
ted a écrit :Tongra pense sans doute qu'un Dzogchenpa est insensible au "ping pong mental".![]()
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Pas du tout, un dzogchenpa voit et ressent toute émotion, pensée, évènement ... (c'est peut-être cela le fait d'être présent) mais il ne va pas chercher à en faire quoique ce soit. Il va simplement rester dans l'intensité de ce qui se passe, le voir le traverser, l'emporter ou simplement le laisser paisible. Rien d'autre.
Dernière modification par tongra le 25 juillet 2012, 18:25, modifié 1 fois.
Ted :
Mais je persiste à affirmer que l'ennemi principal du dzogchenpa est la distraction.
Merci Ted, je ne connais rien au dzogchen, mais en ce qui concerne la distraction, elle ne fait clairement pas bon ménage avec le tacte, la délicatesse, la gentillesse, la politesse etc. Bref tous ces éléments qui n'en sont en réalité qu'un seul et qui proviennent d'une attention accrue et particulière, source d'une conduite profitant aux autres comme à soi-même. Quand on sent une blessure égotique, c'est probablement que nous n'avons pas été attentifs à cette petite musique universelle si je puis dire, peut-être a t'elle un nom cette petite musique dans le dzogchen, ou peut-être, est-ce le dzogchen lui même qui chante cette universalité
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tongra
Ce que tu décris c'est uniquement pour pouvoir voir que l'agitation, non seulement n'est pas un problème, qu'elle ne vient pas de l'extérieur mais qu'elle peut très bien être là sans déranger le moins du monde.ted a écrit :Oui Tongra. Tu as raison. Ca, c'est le discours convenu.
Ne pas être distrait ne dépend pas de l'agitation autour.
C'est pour ça qu'on commence par s'isoler pour pratiquer.
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tongra
Je ne sais pas si je suis le con venu mais chose est sûre c'est que je dois partirted a écrit :Ca, c'est le (discours) convenu.
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tongra
Je pense que les définitions aident autant qu'elles induisent en erreur. Si on commence à croire aux définitions on passe à côté ... Un peu comme pour la vacuitéDharmadhatu a écrit :Tongra a écrit :Dzogchen n'est rien de ce qu'on peut définir.Comme tout le reste: le goût de la mangue n'est rien de ce qu'on peut définir, mais avouons que les définitions aident bien, sinon personne (ni même toi) ne parlerait par exemple de distinction entre esprit ordinaire et état naturel.
- Dharmadhatu
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Tongra a écrit :Je pense que les définitions aident autant qu'elles induisent en erreur. Si on commence à croire aux définitions on passe à côté ... Un peu comme pour la vacuité
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ardjopa
Contrairement à ce que disent certains sur le dzogchen, j'aurais au contraire tendance à dire que dans le dzogchen, comme tous les enseignements "non-duel", les distractions exterieures (comme interieures) sont tout sauf un obstacle, elles ne sont ni recherchées ni refusées; La méditation dzogchen, c'est justement une pratique d'intégration de la "vue méditative" à toutes les activités; Comme dans les tantras, on y considère que tous les phénomènes (du mental ou physique, du monde) sont purs et parfaits par nature;
Donc la pratique d'autolibération en méditation, lorsqu'elle est bien pratiquée, a justement sa raison d'être dans sa poursuite dans l'action quotidienne;
Je dirais au contraire, que c'est plutot chez les theravadins (entre autre) où l'éthique est bien plus importante, dualiste, qu'on retrouve plus souvent cet "évitement" des lieux "dits néfastes" à la culture méditative, et qu'on préfère se mettre à l'écart des distractions, activités mondaines, et autres actions futiles comme les forums ;

Donc la pratique d'autolibération en méditation, lorsqu'elle est bien pratiquée, a justement sa raison d'être dans sa poursuite dans l'action quotidienne;
Je dirais au contraire, que c'est plutot chez les theravadins (entre autre) où l'éthique est bien plus importante, dualiste, qu'on retrouve plus souvent cet "évitement" des lieux "dits néfastes" à la culture méditative, et qu'on préfère se mettre à l'écart des distractions, activités mondaines, et autres actions futiles comme les forums ;
- Dharmadhatu
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