Ca, je le lis et l'entends trés fréquemment surtout dans tout ce qui touche au bouddhisme. J'entends aussi parler de libre arbitre et de conditionnement.
Si nous avons tant le choix et que nous sommes si libres de décisions, qu'est-ce qui fait que nous tournons encore dans la roue des existences ?
... je sens que je vais lire des choses sur l'ignorance...
En gros sommes-nous conditionnés ou des libres arbitres de nos vies ?(ne me répondez pas "aux chiottes l'arbitre" !)
... nous avons le choix de nos actions ...
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Katly
Libre de nos choix, oui, mais lequel ?Boubou a écrit :Ca, je le lis et l'entends trés fréquemment surtout dans tout ce qui touche au bouddhisme. J'entends aussi parler de libre arbitre et de conditionnement.
Si nous avons tant le choix et que nous sommes si libres de décisions, qu'est-ce qui fait que nous tournons encore dans la roue des existences ?
... je sens que je vais lire des choses sur l'ignorance...
En gros sommes-nous conditionnés ou des libres arbitres de nos vies ?(ne me répondez pas "aux chiottes l'arbitre" !)
Pour moi, ce soir, là c'est pause, Boubou, mais au plaisir de revenir sur le sujet.
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Dharmadhatu
- Messages : 3690
- Inscription : 02 juillet 2008, 18:07
Bonne pioche, Boubou ! Il s'agit bien de l'ignorance qui nous propulse dans le cycle des renaissances conditionnées.Cependant, nous avons, au fil de ces renaissances, certaines occasions de nous réveiller un peu, comme lorsque nous obtenons une précieuse existence humaine. La nature fondamentale de notre esprit nous permet cette liberté de comprendre ce qui nous arrive et de trouver une sortie de secours.
Hélas, il n'est pas facile d'obtenir ce genre d'existence humaine et encore moins de mettre un terme au karma et aux renaissances douloureuses.
Mais un peu de réveil au cours d'une existence + un peu de réveil au cours d'une autre existence etc. feront qu'un jour nous pourrons mettre un terme à ce cercle vicieux.
apratītya samutpanno dharmaḥ kaścin na vidyate /
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
yasmāt tasmād aśūnyo hi dharmaḥ kaścin na vidyate
Puisqu'il n'est rien qui ne soit dépendant,
Il n'est rien qui ne soit vide.
Ārya Nāgārjuna (Madhyamakaśhāstra; XXIV, 19).
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FA
Mais si tu réalises la vacuité, tu découvres que ta nature fondamentale étant non-née, elle ne peut mourir. Elle ne peut pas non-plus renaître, puisqu'elle n'est jamais née.Quelques fois, je me pose cette question: si je meurs sans avoir réussi à me libérer, ce qui est d'une très forte probabilité, est-ce que c'est vraiment vers une terre pure de Bouddha que je préfère aller ou une renaissance humaine
Et donc tu te rends compte que tous tes questionnements au sujet des terres-pures et autres écrans de fumée, sont sans-objet.
Mieux vaut s'interroger sur la manière de pratiquer l'éveil, plutôt que de nourrir l'ego, et spéculant sur ses renaissances futures...
Fa
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ardjopa
Tout à fait d'accord,Mais si tu réalises la vacuité, tu découvres que ta nature fondamentale étant non-née, elle ne peut mourir. Elle ne peut pas non-plus renaître, puisqu'elle n'est jamais née.
Et donc tu te rends compte que tous tes questionnements au sujet des terres-pures et autres écrans de fumée, sont sans-objet.
Mieux vaut s'interroger sur la manière de pratiquer l'éveil, plutôt que de nourrir l'ego, et spéculant sur ses renaissances futures...
Fa
En général je n'aime pas trop participer aux "débats" sans fin, sur le karma, dukkha, les renaissances, les "paradis et enfers", sur "qui y a t-il après la mort" , vies antérieures etc,
Tous ces questionnements et pensées sont celles de l'égo; et entretiennent l'illusion;
Quand l'égo n'est plus (son illusion réalisée, et notre vraie nature "retrouvée"), il n'y a plus ni karma, dukkha, ni renaissances, ni paradis et enfers, ni futur, ni passé, ... etc; Juste la réalité toujours présente;
Ce qui me rappelle un pote qui a dit un jour en revenant du bistro "Ceux qui sont vigilants ne meurent pas, ceux qui sont négligents (inattentifs) sont déjà morts;
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ted
Franchement, c'est pas un peu facile de répondre des choses pareilles ?FA a écrit : Mais si tu réalises la vacuité, tu découvres que ta nature fondamentale étant non-née, elle ne peut mourir. Elle ne peut pas non-plus renaître, puisqu'elle n'est jamais née.
Et donc tu te rends compte que tous tes questionnements au sujet des terres-pures et autres écrans de fumée, sont sans-objet.
Réaliser la vacuité (d'abord du soi puis des phénomènes) c'est quasiment s'éveiller.Donc, FA, ta réponse c'est de dire à Klesha : "Si tu t'éveilles, tu ne te poseras plus de questions".
Wahh ! On aurait pu chercher longtemps avant de trouver une réponse comme ça...
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Jean
Quelques fois il est possible de trouver la réponse à un questionnement dans le silence de la méditation.