cgigi2, 22 juin, 15h33 a écrit :Citation:
Un "bouddhiste" n'est aucunement l'adepte d'un rite mystique ou de quelconque mouvement en marge de la société, qui nécessite une conversion. Même si, de nos jours, beaucoup de personnes qui se prétendent bouddhistes ont des modes d'existences et adoptent des coutumes qui s'éloignent radicalement de tout ce qui défini originellement ce terme, le "bouddhiste" est seulement une personne qui vit en accord avec les enseignements du dhamma. Si notre père se prénomme Pierre, qu'il nous donne des conseils et que nous appliquons ces conseils, à ce moment nous serons "pierristes". Également, nous serons "paulinistes" lorsque nous suivrons les conseils de notre mère Pauline. De la même manière, un "bouddhiste" n'est autre que celui qui applique un mode d'existence en accord avec les enseignements de Bouddha.
Il ne s'agit pas d'une pratique que nous intégrons de temps à autre dans notre existence, que nous intégrons quand nous avons un peu de "temps libre" à y consacrer. Il ne s'agit pas non plus d'une activité qui prendrait place dans nos loisirs, au même titre que la danse classique ou le tir à l'arc. C'est notre vie toute entière, jusqu'aux détails les plus reculés de notre quotidien, dont nous faisons notre pratique. Ainsi, la pratique "bouddhique" se traduit essentiellement par un mode de vie que l'on applique ou plutôt que l'on essaie d'appliquer, car cet entraînement est en définitive un essai permanent. Nous essayons chaque jour, chaque moment, selon l'effort que nous voulons bien y mettre, de parfaire cet entraînement de la vie, en s'appliquant à réduire et éviter ce qui est impur, malsain, inutile et défavorable, et en s'appliquant à développer et maintenir ce qui est pur, sain, utile et bénéfique.
De ce fait, il est tout aussi absurde d'affirmer : " Je suis bouddhiste mais pas pratiquant " que d'affirmer : " Je suis végétarien, mais je mange de la viande ".
Auteur : Vénérable Dhamma Sâmi
Source :
http://dhammadana.org/dhamma/pratique/laique.htm
viewtopic.php?f=62&t=6627&p=13638&hilit ... 2mi#p13638
Evidemment, tu peux t'imposer de temps à autre un jeûne. C'est ton choix...
On parle souvent des japonais qui foncent droit devant eux sans s'arrêter... Avez-vous remarqué qu'on ne prend jamais le temps de s'étonner qu'ils parviennent à ne pas se bousculer ?
En occident, alors que les gens vont plus lentement, et surtout quand les gens vont lentement, c'est la cohue, la bousculade, il est garanti sur facture qu'on finira écrabouillé.
Une application comme une autre de la "pleine conscience" au quotidien, je pense. Il foncent vers leur objectif, en analysant ce qui est autour. Ils ne pensent pas à autre chose.
Subarys s'étonne du fait qu'on poste ici des recettes.
Je n'en fais pas une habitude, que je sache.
Celle que j'ai postée l'autre jour était rattachée à une situation très particulière. Un cas d'urgence. On m'aurait fait un coup comme ça il y a dix ans, j'aurais fait une crise d'épilepsie direct, puis j'aurais dû aller me coucher et le pique-nique aurait été réglé avec une pizza ou une boite de macédoine... Sans compter que mes placards étant assez peu remplis, j'ai dû y aller du dépiautage de gros oignons avec énorme germe au milieu (en reste que la moitié à la fin), et de la cuisson d'abricots.
Mais au final, j'ai passé une super-soirée cuisine et mes petits bentos ont beaucoup plu. Que demander de plus ?
Oui... OK...

J'ai un peu le zen gastronomique, moi... Mais je sors à peine de plusieurs mois de régime "récupération de carence". La prise de sang a été presque satisfaisante, mais je suis encore supposée faire gaffe. Alors le jeûne, c'est pas encore pour moi.
Sinon... Jeune de trois jours avec seulement eau = c'est à ce régime que je suis quand je me chope une grosse migraine... C'est toujours très bon pour l'inspiration, mais pas trop pour la clarté de l'esprit, ni pour le bien-être du corps. Évidemment, c'est différent, je suppose, quand on le fait exprès.
Bref : une grosse bise, Ted... Et fais attention à toi.