Voici donc une nouvelle alliance avec laquelle je vais tenter de collaborer, si les conditions spirituelles et psychologiques s'y prêtent.
Subarys
Citation : «
Le terme employée par le Bouddha en Pâli est "Ponobhavikā" signifie littéralement "une nouvelle fois à naître (au sens de repasser par la matrice (womb)"
Peu de chose à ajouter. … »
Au contraire ! «
une nouvelle fois à naître » veut dire qu'à chaque instant il y a apparition/disparition et que ce processus sans commencement ni fin représente le réel qui s'actualise dans de multiples formes. «
Repasser par la matrice » est identique à la formulation taoiste selon laquelle Lao-tseu a mis 80 ans pour redevenir un enfançon et rentrer dans le ventre de sa mère (comprendre la Nature)
Ainsi l'ensemble des exemples cités par le texte comme étant paroles de buddha ( !!!) renvoie à l'interprétation que je rappelle : Ainsi donc, au lieu de supposer que la Renaissance implique le passage de vies en vies après de multiples décès, la Renaissance et/ou la Transmigration s'effectue au cours d'une seule et même vie (il n'y en a qu'une d'ailleurs) au travers du triple monde tant que sont reliés par l'égo la pensée d'avant, la pensée d'après et la pensée du milieu. (MAZU)
C'est bien d'ailleurs ce que signale ta citation que je rappelle :
"Le disciple séculier Sudatta, Ānanda, par la destruction des trois saṃyojanānas inférieurs et l'atténuation de l'appétence, de l'aversion et de l'ignorance, est devenu sakadāgāmī, et est destiné à mettre fin à la souffrance après être retourné une fois encore dans ce monde."
Le disciple en question, par l'attenuation de ses défauts va mettre fin à sa souffrance en retournant dans ce monde mais dans CETTE SEULE VIE, dans cet Univers ci, ainsi que le rappelle le texte proposé dans le chapitre : la libération finale
"Il a atteint l'état de cessation de Saññā et Vedanā." Je considère donc que les disciples et nous mêmes sommes identiques au Principe de buddha et que notre existence, soit progressivement soit abruptement selon le Zen de l'Ecole du Sud réalise cet état de cessation
Se trouvent ainsi posée les premisses de la réponse à ta première question : Que se passe t-il à la mort ?
Rien, puisque de mort il n'y a point au sens de fin de vie qui s'opposerait à la naissance. Comme dit précédemment, la vie se manifeste par l'apparaitre/disparaitre et n'en déplaise à Dhamadhatu, je ne peux que te conseiller de lire sur ce forum l'article sur la MORT que tu trouveras sans problème sur les sommaires. Les êtres éveillés s'éteignent comme les galaxies faute de carburant (désirs), les autres de cessations partielles en cessations globalisantes continuent « à ramer » tant que leur esprit ne sera pas sorti du cycle de la discrimination et de la non-contradiction aristotélicienne
Quant à l'articulation des deux vérités, je répondrais comme le fit le buddha dans le texte communiqué au chapitre : Une mousson dans le village de Veḷuva
«
J'ai exposé le Dhamma sans distinguer aucuns enseignements ésotériques et exotériques. »
Plus prosaïquement, je dirais que chacun est en capacité d'articuler les deux vérités et qu'en toute occurrence, je n'ai aucun conseil à donner. Qui serai-je/qui suis-je pour prétendre à cela ?
Dharmadatu,
Je ne me souviens pas t'avoir accordé l'autorisation de te conduire en Professeur vis à vis d'une élève qui ne lui aurais pas remis un devoir. Je ne suis quant à moi aucunement le représentant d'une pensée quelconque, pas même de la pensée de Dogen, même si je m'y réfère souvent, et ne prétend aucunement faire prévaloir un quelconque courant. Par contre j'ai une sainte horreur des Ayatollahs du Bouddhisme qui le confondent, sans réflexion, avec les archaïsmes des pensées d'un autre âge que par ailleurs tu défends parfaitement bien, sans apporter malheureusement la moindre démonstration de ton vécu karmique et de ta présente renaissance.
Cela étant dit, il est des éléments de la pensée de Dogen que je ne partage pas sur lesquels je ne t'apporterait aucune information dans la mesure où ta propre pensée est imperméable à cette dialectique. La réponse précédente t'indiquera tout de même le cas que je fais des distinctions nihilistes/absolutismes qui ne représentent que des stratifications d'une pensée figée incapable d'évoluer sans une référence tibéto-tibétaine pour la justifier.
Dernière précision – Tu me reproches de faire la leçon (çà c'est banal quand on a rien à dire) en faisant comme d'habitude (ma) ta pub. C'est vraiment ce qu'il nous fallait pour apprécier une pensée mesquine, petite, étroite, renfermée, incapable d'écouter une pensée différente, sans compassion ni équanimité alors qu'il serait tout simple de constater que le rappel d'un article permet à l'interlocuteur de trouver des éléments de réponse déjà donnés.
Evidemment, c'est trop simple pour toi et il te faut nécessairement choisir l'option la plus détestable pour essayer de te grandir un peu.
Au fait, et même si c'était le cas – ce qui n'est pas – qui es-tu pour te permettre une telle interrogation, une telle affirmation ? Que je sache, tu n'es n'y modérateur, ni organisateur, ni responsable de quoi que ce soit, tout juste de tes écrits. Ne t'inquiète pas, malgré ce qui précède, je ne demanderai pas MOI (vive l'égo !!!) ton interdiction totale et partielle de ces colonnnes.... ce que tu ne peux certes pas dire !!!

delphinus