Evidemment.Florent a écrit :Parce que à mon avis se sentir bien dans ses baskets ne fait pas d'une personne un pratiquant du dharma.

Bonne route, quoi qu'il en soit!

Evidemment.Florent a écrit :Parce que à mon avis se sentir bien dans ses baskets ne fait pas d'une personne un pratiquant du dharma.
Première chose, être bouddhiste ne veut pas dire être un robot et appliquer bêtement comme le font certains chrétiens musulmans et juifs les préceptes sans les comprendre ( et j'en connais un paquet) d'autre part être bouddhiste ne se résume pas à suivre les 5 préceptes laics (nb: aucun précepte interdit de manger de la viande, il interdit de tuer). A partir de la je te répondrai que je pratique le Dhamma mais que je suis encore sur la voie et que je ne vais pas devenir végétarien ou arrêter de boire une bière fraîche tant que je n'aurais pas assimilé le pourquoi du comment. Trop d'orthodoxie tue l'orthodoxie ...Florent a écrit :
dans ce que je lis il y a quand même une contradiction, comment peut-on se prétendre bouddhistes si on ne suit même pas la base des enseignements a savoir le respect des 5 préceptes? ( ce qui en fait veut dire que l'on suit le noble octuple sentier)
Je vous le demande?
Y'a une part de vérité la dedans color_3Flocon a écrit : Pour la viande et la bière : il est heureux que des bouddhistes en consomment, sinon on pourrait croire que le bouddhisme se réduit à un régime alimentaire, ou à une ascèse, alors qu'il s'agit de tout autre chose.Je dirais de la même façon qu'il est heureux qu'il y ait des Juifs qui mangent du porc. Ce n'est pas un bien en soi, mais la preuve que le judaïsme ne se résume pas à la casherout.
Citation:
Ne soyez pas quelque chose
par Ajahn Chah
On demanda un jour à Ajahn Chah s'il était parvenu à l'Eveil, et il répondit : «Comment puis-je le savoir ? Je suis comme un arbre, rempli de feuilles, de fleurs et de fruits. Les oiseaux y viennent construire leur nid et se nourrir. Cependant l'arbre ne se connaît pas lui-même. II ne fait que suivre sa nature ; c'est comme cela, sans plus. »
« Ecoutez-bien. Il n'y a pas une personne ici, devant vous, il n'y a que : cela. Pas de propriétaire, personne de vieux, personne de jeune, de bon ou de mauvais, de faible ou de fort. Simplement cela, c'est tout ; divers éléments de la nature se manifestant à l'extérieur, tous vides. Personne qui soit né, personne qui doive mourir. Ceux qui parlent de la mort parlent comme des enfants ignorants. Dans le langage du coeur, du Dhamma, il n'existe rien de tel.
Lorsque nous portons une charge, elle est pesante. Lorsqu'il n'y a personne pour la porter, il n'y a pas de problème dans le monde, Ne recherchez ni le bien ni le mal ou quoi que ce soit. Ne soyez pas quelque chose. Il n'y a rien de plus ; simplement cela. »
avec mettaCitation:
Un "bouddhiste" n'est aucunement l'adepte d'un rite mystique ou de quelconque mouvement en marge de la société, qui nécessite une conversion. Même si, de nos jours, beaucoup de personnes qui se prétendent bouddhistes ont des modes d'existences et adoptent des coutumes qui s'éloignent radicalement de tout ce qui défini originellement ce terme, le "bouddhiste" est seulement une personne qui vit en accord avec les enseignements du dhamma. Si notre père se prénomme Pierre, qu'il nous donne des conseils et que nous appliquons ces conseils, à ce moment nous serons "pierristes". Également, nous serons "paulinistes" lorsque nous suivrons les conseils de notre mère Pauline. De la même manière, un "bouddhiste" n'est autre que celui qui applique un mode d'existence en accord avec les enseignements de Bouddha.
Il ne s'agit pas d'une pratique que nous intégrons de temps à autre dans notre existence, que nous intégrons quand nous avons un peu de "temps libre" à y consacrer. Il ne s'agit pas non plus d'une activité qui prendrait place dans nos loisirs, au même titre que la danse classique ou le tir à l'arc. C'est notre vie toute entière, jusqu'aux détails les plus reculés de notre quotidien, dont nous faisons notre pratique. Ainsi, la pratique "bouddhique" se traduit essentiellement par un mode de vie que l'on applique ou plutôt que l'on essaie d'appliquer, car cet entraînement est en définitive un essai permanent. Nous essayons chaque jour, chaque moment, selon l'effort que nous voulons bien y mettre, de parfaire cet entraînement de la vie, en s'appliquant à réduire et éviter ce qui est impur, malsain, inutile et défavorable, et en s'appliquant à développer et maintenir ce qui est pur, sain, utile et bénéfique.
De ce fait, il est tout aussi absurde d'affirmer : " Je suis bouddhiste mais pas pratiquant " que d'affirmer : " Je suis végétarien, mais je mange de la viande ".
Auteur : Vénérable Dhamma Sâmi
Source : http://dhammadana.org/dhamma/pratique/laique.htm
Et même là, le précepte n'est pas un commandement: il est pratiquement impossible de ne pas tuer. Simplement, dans le respect des préceptes, on évite autant que possible de le faire. C'est une attitude. C'est pour cela qu'on dit que la personne éveillée ne se préoccupe plus de suivre les préceptes: non que ceux-ci n'existent plus, mais qu'il lui est devenu naturel de les respecter d'une façon, d'ailleurs, qui n'est pas nécessairement évidente aux yeux des autres.Lupka a écrit : (...) aucun précepte interdit de manger de la viande, il interdit de tuer).
yudo a écrit :Et même là, le précepte n'est pas un commandement: il est pratiquement impossible de ne pas tuer. Simplement, dans le respect des préceptes, on évite autant que possible de le faire. C'est une attitude. C'est pour cela qu'on dit que la personne éveillée ne se préoccupe plus de suivre les préceptes: non que ceux-ci n'existent plus, mais qu'il lui est devenu naturel de les respecter d'une façon, d'ailleurs, qui n'est pas nécessairement évidente aux yeux des autres.Lupka a écrit : (...) aucun précepte interdit de manger de la viande, il interdit de tuer).