@Antodume : je trouve que tu mets la barre très haut, pour pouvoir participer à un simple échange sur le web dans le cadre d'un forum...antodume a écrit :Je pense qu'il ne sert strictement à rien de comparer le Zen au Dzogchen ou au Théravada si on ne sait pas ce qu'est le "samadhi de Prajna" dans le Zen ou encore "l'état naturel" dans Dzogchen ou encore le "nibbana" dans le Théravada.

@Flocon : non, il s'agit bien de Dogen. Mais mes souvenirs remontent à la version papier que j'ai lue. Je vais essayer de retrouver le passage.
@ Kaikan : Merci pour ces textes.

@Sonam : si je comprends bien, tant qu'on n'a pas reçu l'introduction à l'état naturel par un maître qualifié, on ne pratique pas Dzogchen, c'est ça ? Pourtant, Dzogchen s'inscrit bien dans le cadre du bouddhisme, n'est ce pas ? Le maître est là pour guider, normalement, pas pour filtrer l'accès à la Voie ?
Tu veux dire que ce qui compte, c'est l'intention qui précède le lacher-prise ? Ajahn Brahms disait, en substance, qu'étudier les différents paliers de méditation laissait une trace, une empreinte dans l'esprit. Et qu'une fois laché-prise dans la contemplation, l'esprit poursuivait son élan en suivant les empreintes qu'on avait étudié (d'où l'importance de l'étude).Jean a écrit :Si un pratiquant Zen pratique Zazen, Zazen est une pratique Zen
Si un pratiquant Dzogchen pratique Zazen, Zazen est une pratique Dzogchen
L'atteinte d'un fruit particulier donne l'impression de passer par une sorte de programmation préalable de l'esprit. C'est le seul moment où on peut agir. Une fois assis, en privilégiant le non-agir, la détente, le lacher-prise, la présence spontanée, l'esprit, livré à lui même, va suivre les empreintes. Donc s'asseoir en Zazen, imprégné d'un discours Zen ne conduirait pas aux mêmes absorptions que s'asseoir en Zazen avec une Vue Dzogchen ?
On comprend mieux pourquoi certaines personnes voient le Christ ou la Vierge Marie à leur mort et d'autres, la Claire Lumière ?
De l'importance de la Vue dans le Bouddhisme ?