Non mon amie ! Dhyana (Méditation seulement) est corrélée à Prajna (Sagesse) en équivalence de pratique, de pertinence et d'efficacité. La Sagesse en acte ne connaît, par définition, aucune carence ni obstacle et en conséquence zazen non plus, même si le vocabulaire a changé.
Que kinhin soit un intermède d'une autre forme de méditation dépend déjà d'une interprétation particulière (la tienne) mais ce n'est pas parce qu'il intervient entre deux assises qu'il est de nature différente, la position debout ne modifiant aucunement la détermination du pratiquant ni le fonctionnement de son cerveau profond lui permettant l'accès à l'universalité de l'Esprit.
Il n'y a aucun piège à la formulation : Zazen c'est zazen – Elle veut seulement spécifier que l'action se suffit à elle-même et de la même manière qu'il n'y a aucune extériorité à l'Univers, Zazen est complet. La notion de piège résulte d'une difficulté à précisément réaliser le grand Samadhi de la Prajnaparamita, sans origine ni fin, ni localisation.

