A Longchen, dont j'apprecie la sympathie (pourquoi je dis ça moi au fait ? )
On m'offrirait des tonnes de chocolat, le meilleur,ce serait la meilleure (ou la pire) façon de m'en dégouter, et
d'autant plus si on me forçait à en manger
Le détachement dont je parle (sous forme de test) n'est pas celui produit par une "contrainte", une restriction, une fuite, un effort non-naturel, un renoncement forcé (difficile à tenir en général et malsain tout autant que l'avidité insatiable) , mais le fruit de la pratique spirituelle, ou du détachement naturel de l'esprit (trouvant son "bien-être" ou sa satisfaction dans sa vraie nature, ou en tous cas dans des choses plus "saines" ou justes) ou à travers les aléas de la vie nous faisant faire des choix, des renoncements, des détachements, des arrets d'actions par la réalisation de leur caractère néfaste avant tout, pour soi, ou d'autres, etc;
Ceux qui pratiquent ou ont déjà pratiqué, la méditation ou toute forme de spiritualité "naturellement"' savent que le "contentement" , le "bonheur sans causes exterieures, ou la paix que l'on peut y trouver, même par intermittence, a pour effet que tous les autres objets de "plaisir" exterieurs, que l'on pouvait considérer comme "important" pour apaiser sa souffrance, en deviennent facultatifs, secondaires voire inutiles ou plus nuisibles qu'autre chose;
Que cette réalisation-détachement se fasse par la réalisation interieure (préférable à mon sens), ou par le "dégout-détachement", déception ou désillusion, envers des choses exterieurs dont on a compris enfin qu'ils nous causaient plus de souffrance qu'autre chose;
C'est de cela dont je parle avant tout
