@Jean
Oui, les limites du langage sont parfois problématiques pour "awareness", le truc, autre que le qualificatif qui la suit (i.e la conscience inconditionnée), est qu'on peut tout simplement mettre une majuscule à
Conscience peut permettre la distinction.
@ Lausm
lausm a écrit :En fait, c'est en gros ce qu'on appelle l'éveil et ses conséquences!
mais c'est vrai que Fenner décortique de façon très fine la chose, et c'est sûr que pour un débutant ça peut paraître dur à capter....mais c'est probablement plus efficace en direct live qu'en livre qui fait penser au lieu de vivre le truc.
Mais le fait de pouvoir "parler" la pratique, me semble un aspect à ne pas oublier de développer, car souvent on se réfugie dans le "c'est au delà des mots", mais je crois que c'est un travail utile d'investigation pour justement pouvoir transmettre et enseigner la méditation à d'autres personnes.
apprendre à en parler pour mieux la vivre.
Effectivement, le livre donne l'impression qu'il y a tout un tas d'éléments à engranger, mais c’est une façon de susciter la possibilité de commencer à observer son fonctionnement.
C’est en fait secondaire mais souverain quand le naturel reprend le dessus, c-à-d quand on se sent éloigné de cette Conscience inconditionné, quand on pense l’avoir perdue, quand on veut la retrouver, quand on imagine que rien ne fonctionne ou ne va dans sa vie, etc. On en revient à des clés très simples et fondamentales, par exemple se poser la question : "Qu’est-ce que je pense avoir perdu ?" et une série de questions va en découler et doucement elle vont nous ramener à « l’Endroit » que nous n’avons jamais quitté. Le livre offre une foultitude d’outils éprouvés par la tradition mais présentés de façon différente et très intelligente.
Oui, il est très important de pouvoir parler du point de vue de la pratique car, quand un échange est bien mené, on en arrive à des éclaircissements fulgurants. Et selon comme l’on parle les mots sont de véritables vecteurs pour retourner doucement à la simplicité naturelle.
Il est vrai que d'apprendre à pouvoir en parler est essentiel pour soi, mais on se rend vite compte que c'est loin d'être inutile pour autrui. C'est une forme de transmission dont la qualité essentielle vient de l'intérieur pour ensuite éventuellement prendre forme verbalement, sous forme de dialogues, explicites ou implicites.
@Boubou
Ici, il est assez classique de lancer des thèmes qui peuvent nous tenir à coeur. Lorsqu'il s'agit du coeur même de son existence, cela devient on ne le peut plus naturel de partager ce qui aide à y accéder. Donc pas vraiment besoin de remerciements. Il faut ajouter que la maturité des participants aide beaucoup, un tel thème, il y a quelques mois ou années n'aurait pas pu être abordé d'une façon aussi ouverte et avec un minimum de réceptivité ... y compris par moi-même.